Alors que nous programmons pour l’un des prochains numéros la recension du recueil à peine reçu de Marie-Claire Bancquart dans la collection Poésie/Gallimard, nous apprenons, via Poezibao, la disparition de cette grande dame de la poésie, aussi auteur d’une importante oeuvre critique.
Cette consécration bien méritée arrive tard, et cela accroît notre peine. Toute la rédaction adresse ses condoléances à la famille de la poète, à ses amis et ses nombreux lecteurs. Nous reviendrons sur sa poésie rapidement, nous contentant pour l’heure de recopier le prière d’insérer de l’éditeur :
Le présent volume donne à lire l’essentiel du parcours poétique de Marie-Claire Bancquart. Angoisse, mort, bonheurs de rien ou bonheurs extrêmes, saisis dans l’immédiat et le proche, sa poésie, sans dieu ni mystique, au plus près du corps et des choses concrètes, ordinaires, s’efforce, dans une langue tendue et sans lyrisme ni idéalisme, de lire le «braille du vivant». «Plus les choses sont simples, plus elles sont mystérieuses», dit-elle et les mots du poète lisant le banal sont approche du monde, leur lumière par bonheur parfois en éclaire l’énigme.
=> Marie-Claire Bancquart : biographie, poèmes et articles