Cédric Demangeot

2021-09-20T07:21:42+02:00

Cédric Deman­geot nous a quit­tés le 28 jan­vi­er 2021.

“Né en 1974, appren­ti nomade depuis peu, Cédric Deman­geot s’ob­s­tine sans trop savoir pourquoi, dans un monde qui n’en demande pas tant, à pub­li­er des livres de poésie : Désert natal (Fata Mor­gana), Fig­ures du refus (id.), D’un puits (id.), Nour­rir querelle (Obsid­i­ane), Obstac­u­laire (Ate­lier la Feu­graie), & Car­gaisons (Grèges), Malu­sine (Grèges), Elé­plégie (Ate­lier la Feu­graie), Rava­chol (Barre par­al­lèle), Philoc­tète (Barre par­al­lèle), & fer­railleurs (Grèges), Sale temps (Ate­lier la Feu­graie), Une inquié­tude (Flam­mar­i­on).

Il est égale­ment l’au­teur d’un réc­it, (Pour per­son­ne, in L’Atelier con­tem­po­rain n° 3, 2001), d’un essai sur Roger Gilbert-Lecomte (“Votre peau n’a pas tou­jours été votre lim­ite”, J.-M. Place), de divers arti­cles cri­tiques et de nou­velles inédites.”

Les édi­tions Fissile 

Poésie

  • Autrement con­tred­it, Mont­pel­li­er, Fata Mor­gana, (1998)-2014.
  • Falais­es, illus­tré par Joël Leick, édi­tions A la bib­lio­thèque du lion, 2000.
  • & car­gaisons, Mont­pel­li­er, Grèges, 2004.
  • Obstac­u­laire, Ate­lier La Feu­graie, 2004.
  • Onze mori­t­ures bons qu’à rien, co-écrit et co-peint avec Lam­bert Barthélémy, Olivi­er Cabière, Bil­ly Dran­ty, Philippe Gui­t­ton, Hugo Hengl, Frédéric Limagne, Rodrigue Mar­ques de Souza, Olivi­er Matuszews­ki, Brice Petit et Guy Viarre, Fis­sile, 2004.
  • Malu­sine, Mont­pel­li­er, Grèges, 2006.
  • Cinq mori­t­ures, co-écrit avec Brice Petit, Fis­sile, 2006.
  • Retour à rature, avec des dessins de Philippe Gui­t­ton, Fis­sile, 2006.
  • D’en­com­bre­ments, avec deux pein­tures de Rodrigue Mar­ques de Souza, Fis­sile, 2006.
  • Rava­chol, Mont­pel­li­er, Barre par­al­lèle, 2007.
  • Elé­plégie, Ate­lier La Feu­graie, 2007.
  • Une éro­sion, avec une pein­ture de Thomas Pesle, Fis­sile, 2007.
  • & fer­railleurs, Mont­pel­li­er, Grèges, 2008.
  • Philoc­tète, Mont­pel­li­er, Barre par­al­lèle, 2008.
  • Bartle­bri­cepety, Tardi­grade, 2008.
  • Éro­sions suivi de Degré noir, avec un dessin de Thomas Pesle, coll. ” L’o­r­a­cle manuel”, éd. S’Ayme à bruire, 2009.
  • Bartle­by vote, La Porte, 2009.
  • Lessive, Tardi­grade, 2009.
  • Sans mots, 70 dessins d’E­na Lin­den­baur, accom­pa­g­nés d’un poème de Cédric Deman­geot et de sa tra­duc­tion alle­mande par Hugo Hengl, Fis­sile, 2010.
  • Il paraît qu’an­ti­matière, poème et lavis, L’arach­noïde, 2011.
  • Fer­raille, Aldébaran, 2011.
  • Sale temps, Ate­lier La Feu­graie, 2011.
  • Petit horo­scope illus­tré, avec des illus­tra­tions d’Er­ic Demelis, Fis­sile, 2012.
  • Une inquié­tude, Paris, Flam­mar­i­on, 2013.
  • Un ciel de latrines, illus­tré par Anto­nio Segui, Cadastre8zéro, 2013.
  • Psilo­cybe, Mont­pel­li­er, Édi­tions Grèges, 2013.
  • Le miroir de l’id­iot, illus­tré par Del­phine Cadoré, Fis­sile, 2013.
  • Éléphant 1 & 2, sous le pseu­do­nyme de Bric&dric, en col­lab­o­ra­tion avec Brice Petit, Fis­sile, 20148.
  • En haut de bas, pein­tures de Stéphanie Fer­rat, Matière noire, 2014.
  • Skrz smrt, précédé de Moi, la lou­ve, je mur­mure à cedrik, Ursule Sureau, 2014.
  • Un enfer, Paris, Flam­mar­i­on, 2017.
  • Rap­pel à l’émeute, pari­ah, 2018.
  • Pour per­son­ne, Paris, L’Ate­lier con­tem­po­rain, 2019.
  • Chantier de tête, livre d’artiste à tirage lim­ité, accom­pa­g­né de gravures sur bois de Jean-Paul Héraud, Trames, 2020.
  • Le Poudroiement des con­clu­sions, dessins d’E­na Lin­den­baur, Paris, L’Ate­lier con­tem­po­rain, 2020.
  • La golem bégaie, livre d’artiste à tirage lim­ité, accom­pa­g­né d’œu­vres orig­i­nales d’E­na Lin­den­baur, Trames, 2021.
  • Prom­e­nade et guerre, Paris, Flam­mar­i­on, 2021.
  • Élé­ments de sab­o­tage pas­sif, Mar­seille, Éric Pesty édi­teur, 2021.

Théâtre

    • Salomé, édi­tions du geste, 2019.
    • Le dernier jour de Pouchkine à Boldino, Paris, Édi­tions du Canoë, 2021.

    Bande Dessinée

      • Le méchant petit Poucet, texte de Cédric Deman­geot, dessin de Vin­cent Vano­li, Mon­tréal, La pastèque édi­teur, 2012.

      Autres textes

        • Pré­face de Mon­sieur Mor­phée empoi­son­neur pub­lic, dans Roger Gilbert-Lecomte, Mont­pel­li­er, Fata mor­gana, 1998.
        • Poésie noire poésie blanche, in Poésie 99 no 78, 1999.
        • Lec­ture de José Angel Valente, in Scher­zo n° 6, 1999.
        • Descente dans la langue-mort des Mères, in Strates : cahi­er Jacques Dupin, Tours, Far­ra­go, 2000.
        • Le veau vom­it le poète, in L’Atelier Con­tem­po­rain no 1, été 2000.
        • Jacques Dupin : descente dans la langue-mort des Mères, in Strates, Cahi­er Jacques Dupin, Fourbis/Farrago, 2000.
        • Pour per­son­ne, réc­it, in L’atelier con­tem­po­rain no 3, 2001.
        • Roger Gilbert-Lecomte. Votre peau n’a pas tou­jours été votre lim­ite, Paris, Jean-Michel Place, coll. « Poésie », 2001.
        • Stanis­las Rodan­s­ki ou le prisme noir, in Stanis­las Rodan­s­ki ou le prisme noir, Post­scrip­tum no 2 à l’initiative des Amis du Soleil noir, 2002.
        • À nous rien, de dire…, pré­face à Tau­tolo­gie une, de Guy Viarre, Paris, Flam­mar­i­on, 2007.
        • Tra­ver­sées… sur les traces de Claude Tar­naud, pré­face à The White­clad Gam­bler de Claude Tar­naud, Le Vigan, L’Arachnoïde, 2011.
        • Page un, dans Son­nets de la mort, de Bernard Noël, Les Cabannes, Fis­sile, 2012.
        • Petit horo­scope illus­tré (dessins d’Eric Demelis), Les Cabannes, Fis­sile, 2012.
        • Le petit livre du bon­heur, in Lignes, 2013/3, p.186–191 [1] [archive].
        • Ceci je l’ai trou­vé dans le fumi­er…, pré­face à Bonne nou­velle du désas­tre, de Leopol­do María Panero, Les Cabannes, Fis­sile, 2013.
        • Une nuit qui se sou­vient, lec­ture de Con­tre l’épisode d’Es­ther Teller­mann, Europe, n° 1026, octo­bre 2014.
        • Élé­ments de sab­o­tage pas­sif, in Con­séquence no 2, 2017.
        • Erra­tum, suivi de Prom­e­nade & guerre, in Con­séquence no 3, 2019.

        Traductions

          • Les démons de la langue, de Alber­to Ruy-Sánchez, traduit de l’espagnol (Mex­ique) en coll. avec Antho­ny Bel­langer, Fata Mor­gana, 1999.
          • Le nu de la fin du jour, de Loke­nath Bhat­tacharya, poèmes traduits du ben­gali en col­lab­o­ra­tion avec l’auteur, Mont­pel­li­er, Fata Mor­gana, 2000.
          • Corps effleuré de l’aimée, de Loke­nath Bhat­tacharya, traduit du ben­gali par l’au­teur et Cédric Deman­geot, Mont­pel­li­er, Fata Mor­gana, 2001.
          • Fleur de cen­dre, de Loke­nath Bhat­tacharya, poèmes traduits du ben­gali par Cédric Deman­geot en col­lab­o­ra­tion avec France Bhat­tacharya. Tirage lim­ité, illus­tré de pein­tures orig­i­nales de Pierre Alechin­sky, Mont­pel­li­er, Fata Mor­gana, 2002.
          • Neuf son­nets, de William Shake­speare, in morit­u­rus no 3/4, .
          • Lar­ry se pend, de Bryan Delaney, traduits de l’anglais (Irlande) par Cédric Deman­geot avec relec­ture de l’auteur, Les Cabannes, Fis­sile, 2009.
          • Bonne nou­velle du désas­tre et autres poèmes, de Leopol­do María Panero, traduit de l’espagnol par Vic­tor Mar­tinez et Cédric Deman­geot, Les Cabannes, Édi­tions Fis­sile, 2013.
          • Aux chênes de Glen­cree, de John Milling­ton Syn­ge, traduit de l’anglais par Cédric Deman­geot, Les Cabannes, Édi­tions Fis­sile, 2014.
          • Alcools, de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2014.
          • Con­ju­ra­tions con­tre la vie, de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot, Rafael Gari­do et Vic­tor Mar­tinez, Edi­tions Fis­sile, 2016.
          • J’avais du temps vorace l’in­quié­tude, de William Shake­speare, traduit de l’anglais par Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2016.
          • Casse-tête, de Nicanor Par­ra, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2016.
          • Une cour en hiv­er, de Bohdan Chlíbec, traduit du tchèque par Petr Zavadil et Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2016.
          • Des choses détru­ites, de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot, Rafael Gari­do et Vic­tor Mar­tinez, Édi­tions Fis­sile, 2017.
          • Poèmes de l’asile de Mon­dragón, de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot et Vic­tor Mar­tinez, Édi­tions Fis­sile, 2017.
          • Peter Punk, de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2017.
          • Cen­dres sous la neige, de Bohdan Chlíbec, traduit du tchèque par Petr Zavadil et Cédric Deman­geot, pari­ah, 2019.
          • Je maigris et la mort m’ar­rondit, de Miroslav Sala­va, traduit du tchèque par Petr Zavadil et Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2019.
          • Le dernier homme, de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Rafael Gari­do, Vic­tor Mar­tinez et Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2020.
          • Le mur des sou­venirs, de Jan Zábrana, traduit du tchèque par Petr Zavadil & Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2020.
          • Tanière d’un ani­mal qui n’existe pas (poésie 1998–2000), de Leopol­do María Panero, traduit de l’es­pag­nol par Cédric Deman­geot, Rafael Gari­do et Vic­tor Mar­tinez, Toulouse, Édi­tions Fis­sile, 2020.
          • Le sang de la bourse, de Bohdan Chlíbec, traduit du tchèque par Petr Zavadil et Cédric Deman­geot, Édi­tions Fis­sile, 2020.
          • Schiz­o­phréniques. Poèmes 2001–2004, de Leopol­do María Panero, tra­duc­tion de Rafael Gari­do, Cédric Deman­geot et Vic­tor Mar­tinez, co-édi­tions Fissile/Zoème, 2021.

          Poèmes choi­sis

          Autres lec­tures

          Cédric Demangeot, Éléments de sabotage passif

          Poète, tra­duc­teur et édi­teur, notam­ment de Leopol­do María Panero avec les édi­tions Fis­sile, Cédric Deman­geot nous a quit­tés récem­ment et pré­maturé­ment en nous lais­sant un impres­sion­nant cat­a­logue édi­to­r­i­al, plus d’une quar­an­taine de recueils […]

          Pornographie : le cri de Cédric Demangeot

          Drôle de titre à pre­mière vue, tout en sachant qu’il va s’agir de poésie et non d’un essai philosophique, encore moins de lit­téra­ture « porno », même si l’obscène sera présent, y com­pris au sens […]

          Sommaires

          Aller en haut