Cesare Pavese

2021-02-05T19:59:39+01:00

Cesare Pavese est un écrivain italien.

Il étudie la lit­téra­ture anglaise à Turin. Sa thèse porte sur le poète améri­cain Walt Whit­man en 1930. Il traduit en ital­ien Moby Dick d’Her­man Melville en 1932, John Dos Pas­sos, William Faulkn­er, Daniel Defoe, James Joyce ou encore Charles Dickens.

Il col­la­bore à la revue Cul­ture dès 1930, et com­pose son recueil de poèmes “Tra­vailler fatigue”, qui paraî­tra en 1936, année où il devient pro­fesseur d’anglais.

Il est choisi en 1934 comme directeur d’une revue cul­turelle, tri­bune de ses amis de “Gius­tizia e Lib­ertà”, groupe anti-fas­ciste. En 1935, et est arrêté pour activ­ités anti-fas­cistes. Il est exilé huit mois en Cal­abre à Bran­ca­le­one. Durant cette péri­ode il débute la rédac­tion de son Jour­nal (“Le Méti­er de vivre” qui sera pub­lié à titre posthume en 1952). En 1939, il écrit le réc­it “Le bel été” qui ne paraît qu’en 1949, accom­pa­g­né de deux autres textes “Le dia­ble sur les collines” et “Entre femmes seules”. Il écrit beau­coup à cette époque notam­ment ” Dia­logues avec Leuco”.

Après la Sec­onde Guerre mon­di­ale, Cesare Pavese adhère au Par­ti Com­mu­niste Ital­ien, s’établit à Ser­ralun­ga di Crea, puis à Rome, Milan et finale­ment Turin. Il tra­vaille pour les édi­tions Ein­au­di. En 1949 paraît un roman : “La lune et les feux”. 

Il se sui­cide à Turin, dans une cham­bre d’hô­tel, en lais­sant sur sa table un dernier texte, “La mort vien­dra et elle aura tes yeux”, ain­si que ces mots : “Je par­donne tout le monde et je demande par­don à tout le monde. Ça va ? Pas trop de commérages.” 

Bib­li­ogra­phie 


La Trilo­gie des Machines
 (1929) (recueil de trois réc­its d’in­spi­ra­tion futur­iste), post­face de Marziano Guglielminet­ti, traduit par Joël Gayraud, Paris, Mille et une nuits, 1993
Tra­vailler fatigue ou Lavo­rare stan­ca (1936)
La Plage ou La spi­ag­gia (1942)
Vacance d’août ou Feria d’agos­to [1946)
Dia­logues avec Leu­co (1947), tra­duc­tion col­lec­tive (sémi­naire Sor­bonne Nou­velle — Paris 3 : B. Di Lau­ro, M. Fus­co, M. Muià, J.Ch. Veg­liante…), 1986
Le Cama­rade ou Il com­pag­no (1947)
Avant que le coq chante, recueil de trois réc­its : Par chez nous, La Prison et La Mai­son sur les collines (1949)
Le Bel Été (1949), prix Stre­ga 1950, tra­duc­tion M. Arnaud
La Lune et les Feux ou La luna e i falò (1950)
Nuit de fête ou Notte di fes­ta, posthume
Le Méti­er de vivre, posthume (1952)
Michelan­ge­lo Anto­nioni, Femmes entre elles (Le amiche, 1955), d’après la nou­velle Tra donne sole, parue en français sous le même titre que le film
Jean-Marie Straub et Danièle Huil­let ont adap­té six fois les Dia­logues avec Leu­co au ciné­ma :
1979 : Dal­la nube alla resisten­za (De la nuée à la résis­tance), 35 mm, couleur, 105 min (film divisé en deux par­ties : la sec­onde est une adap­ta­tion de La Lune et les Feux)
2006 : Ces ren­con­tres avec eux (Quei loro incon­tri), 35 mm, couleur, 68 min
2007 : Le Genou d’Artémide, 35 mm, couleur, deux ver­sions de 26 min et 27 min (réal. J.-M. Straub seul)
2008 : Le Streghe — Femmes entre elles, 35 mm, couleur, 21 min (réal. J.-M. Straub seul)
2010 : L’In­con­solable, mini DV (Pana­son­ic AG DVX 100), couleur, deux ver­sions de 15 min env­i­ron (réal. J.-M. Straub seul)
2011 : La madre, HD (Canon 5D), couleur, deux ver­sions de 20 min env­i­ron (réal. J.-M. Straub seul)
1986: Le Plaisir des autres d’Ag­nès Mal­let, d’après la nou­velle Entre femmes seules extraite du recueil Le bel été , mise en scène Gilles GleizesThéâtre 14

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Sommaires

Aller en haut