Charles Akopian

2017-12-30T01:51:23+01:00

Né à Mar­seille en 1948 de par­ents rescapés du géno­cide arménien, Charles Akopi­an s’éveille tôt à la poésie dans la ville des « Cahiers du Sud ». En 1965, il ose taper à la porte de la célèbre revue lit­téraire et ressort de sa vis­ite com­plète­ment trans­for­mé. Les poèmes de Jean Mal­rieu, Jean Tor­tel, Pierre Delisle, Gérald Neveu, Guille­vic…, les écrits de Joe Bous­quet, nour­ris­sent son quo­ti­di­en. Études à la fac­ulté des let­tres d’Aix en Provence (licence de Russe). Décide toute­fois en 1972, après deux ans de bénévolat, de con­sacr­er sa vie à la sol­i­dar­ité en actes : lorsqu’on souf­fre de l’injustice — en l’occurrence le géno­cide nié des arméniens — com­bat­tre toutes les injus­tices, partout dans le monde, s’impose à lui. 40 années passées à déclin­er la devise du Sec­ours pop­u­laire français « Tout ce qui est humain est nôtre » en France et au-delà des frontières.

Les poèmes, les recueils se sont accu­mulés durant toutes ces années. Le temps de la retraite devient celui du retour à la poésie. Pre­mières pub­li­ca­tions dans la revue « la main mil­lé­naire » en 2016 (n°14,15) et en 2017 (n°16,17). Paru­tion de L’arrière-vie aux édi­tions Alcy­one en mars 2017. Par­tic­i­pa­tion au numéro 15 de la revue Saraswati d’octobre 2017 sur le thème « Bar­ques et ponts ».

Après avoir vécu à Mar­seille, Aix en Provence et 40 ans à Nîmes, a choisi de rejoin­dre « son soleil » à Brest…

© photo Isabelle Poinloup

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