Danielle Fournier, est une poète, romancière et essayiste québécoise, née à Montréal le
Elle a publié en France Projet d’un amour, entre autres choses, occidental (Brandes), Dans le roc, la blessure du vent (Aumage) et Je reconnais la patience de l’arbre (Tarabuste). De plus, elle a codirigé l’anthologie Lignes de métro (VLB éditeur), qui réunissait des écrivains de Belgique, de France, du Québec et de la Suisse, ainsi qu’un numéro de la revue Estuaire (Jour de marché) dont le thème était « Le chant des villes », et qui a donné lieu à un spectacle à Paris dans le cadre du Printemps des poètes, en 2006. Plus récemment, elle a fait paraître « Rêver Québec » dans la revue L’Arbre à paroles (Belgique).
Danielle Fournier a participé à de nombreux événements en lien avec la poésie au Québec et à l’étranger. Elle a été écrivaine en résidence à Saorge, en France (au printemps 2004), poète invitée par le Printemps des poètes à Grasse et à Saorge (au printemps 2004 et en 2008) et invitée à la Semaine de la Francophonie à Gênes (toujours au printemps 2004). L’été de la même année, son écriture a fait l’objet d’une présentation d’Annie Leclerc suivie d’une lecture à la Maison des écrivains à Paris. Écrivaine invitée en Hongrie, aux Universités Pázmany Péter, Piliscaba, Pécs et Szeged (à l’automne 1998, puis en 2004), elle a aussi enseigné et présenté son travail en Roumanie, à Iasi, Galati et Konstanza. De plus, elle a été invitée par La Traductière, festival franco-anglais de poésie dirigé par Jacques Rancourt dans le cadre du Marché de la poésie, au Printemps des poètes et aux Parvis poétiques (été 2005). En 2007, elle a pris part au Festival de poésie de Namur et de Bron, puis, à l’automne, elle a prononcé une conférence sur la littérature des femmes au Québec à la Technische Unive
Bibliographie
Poésie
- Les mardis de la paternité, ou, Le regard appris, Montréal, Éditions Triptyque, 1983, 107 p. (ISBN 978–2‑89031–009‑4)
- Objets, Montréal, Éditions VLB, 1989, 107 p. (ISBN 2890053768)
- Personne d’autre que l’amour, Montréal, Éditions du Noroît, 1993, 68 p. (ISBN 2–89018-252–5)
- Langue éternelle, Montréal, Éditions du Noroît, 1998, 71 p. (ISBN 2–89018-404–8)
- Ne me dis plus jamais qui je suis, Laval, Éditions Trois, 2000, 96 p. (ISBN 2–89516-014–7)
- Dans le roc, la blessure du vent, suivi de, Montréal est une peau de femme, Paris, Aumage éditions, 2002, 56 p. (ISBN 2–9517955‑4–8)
- Poèmes perdus en Hongrie, Montréal, Éditions VLB, 2002, 148 p. (ISBN 2–89005-811–5 et 9782890058118)
- Il n’y a rien d’intact dans ma chair, Montréal, Éditions de L’Hexagone, 2004, 85 p. (ISBN 2–89006-720–3)
- Je reconnais la patience de l’arbre, Saint-Benoit-du-Sault, Tarabuste, 2008, 86 p. (ISBN 978–2‑84587–165‑6)
- Effleurés de lumière, Montréal, Éditions de L’Hexagone, 2009, 146 p. (ISBN 978–2‑89006–831‑5)
- Abandons, Montréal, Éditions Triptyque, 2020, 82 p. (ISBN 9782898010835)
Récits
- L’Empreinte, Montréal, Éditions VLB, 1988, 127 p. (ISBN 2890053407)
- Le chant unifié, Montréal, Leméac, Coll. Ici l’ailleurs, 2005, 145 p. (ISBN 2–7609-6513–9)
Nouvelles
- Celle qui marchait sur la pointe des pieds, Montréal, Éditions Leméac, 2019, 101 p. (ISBN 9782760947948)
Essais
- Lecture nouvelle de quelques romans québécois suivi de Réflexion sur la féminité dans le récit et de l’Étranger hétérodiégétique et homothétique, Montréal, AQPC, Collège Jean-de-Brébeuf, 1995.
- Dire l’autre, Montréal, Éditions Fides, 1988, 68 p. (ISBN 2–7621-2042‑X)
Collaborations
- De ce nom de l’amour : une sorte d’écho et de vertige, Danielle Fournier et Louise Coiteux, avec les photographies de Daniel Beauregard, Montréal, Éditions Triptyque, 1965, 107 p. (ISBN 978–2‑920602–02‑1)
- Lignes de métro, sous la direction de Danielle Fournier et Simone Sauren, Montréal, Éditions de L’Hexagone, 2002, 203 p. (ISBN 2–89006-676–2 et 9782890066762)
- Iris, Danielle Fournier et Luce Guilbaud, Montréal, Éditions de L’Hexagone, 2012, 113 p. (ISBN 978–2‑89006–913‑8)
Prix et honneurs
- 1993 — Récipiendaire : Prix Joseph‑S.-Stauffer
- 2003 — Récipiendaire : Prix Alain-Grandbois (Pour Perdus en Hongrie)
- 2005 — Finaliste : Prix du Gouverneur général (Pour Il n’y a rien d’intact dans ma chair)
- 2010 — Finaliste : Le Grand prix Quebecor du Festival international de la Poésie (Pour Effleurés de lumière)
- 2010 — Finaliste : Prix du Gouverneur général (Pour Effleurés de lumière)
Poèmes choisis
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