Jean-Pierre Otte

2020-05-01T15:39:22+02:00

Textes

Né à Fer­ot-Fer­rières dans les Ardennes lié­geois­es le 10 sep­tem­bre I949, vit depuis les années qua­tre-vingt à Lar­nagol, au petit domaine d’Ar­nal, sur un causse du Lot.

         A la fois écrivain et pein­tre, il est l’au­teur d’une trentaine d’ou­vrages  ayant trait aux mytholo­gies cos­mogo­niques du monde, aux rit­uels amoureux du monde ani­mal et aux aven­tures de la vie per­son­nelle au béné­fice même de la présence au monde et du plaisir d’exister.

         Après des human­ités sci­en­tifiques,  il devient audi­teur libre à l’u­ni­ver­sité pen­dant qua­tre années. Avide de savoir, il étudie des dis­ci­plines aus­si divers­es  que la biolo­gie, la physique, la philoso­phie, les mytholo­gies du monde, les lit­téra­tures du monde entier. Encour­agé à ses débuts d’écri­t­ure par André Pieyre de Man­di­ar­gues, Roland Barthes et Anaïs Nin, il écrit des brefs réc­its et  des poèmes, pub­lie un recueil en 1970 : Pouhon bleu la veil­lée  dont de larges extraits seront repris dans La nou­velle Poésie Française de Bernard Del­vaille (Seghers).

         En 1976, paraît son pre­mier roman (Le cœur dans sa gousse) et dès 1978, il vit exclu­sive­ment de sa plume et de sa voix. Out­re son tra­vail d’écrivain, il mul­ti­plie les activ­ités : chroniqueur dans les jour­naux ( La Libre Bel­gique, le Monde, la Nou­velle Revue Française,…), plus récem­ment dans Les Hors-série du Nou­v­el Obser­va­teur,  l’Express et  Notre His­toire). Con­teur à la radio, à la télévi­sion et en spec­ta­cle (RTBF, France Cul­ture, Fes­ti­val de Radio-France à Mont­pel­li­er,…)). Depuis 1990, con­férenci­er réguli­er dans plusieurs uni­ver­sités espag­noles. Voy­ages à plusieurs repris­es en Europe de l’Est, en Islande, en Turquie et dans les pays baltes.

         Spé­cial­iste des mythes de la créa­tion des civil­i­sa­tions trib­ales, Jean-Pierre Otte les a tran­scrits pen­dant une dizaine d’années dans Les Matins du Monde. Il s’adonne aus­si à la botanique et l’observation des insectes et man­i­feste son allé­gresse de vivre dans ses His­toires du plaisir d’exister et la  Petite tribu de femmes. Il a reçu le prix Nature de la Fon­da­tion de France, jury présidé par Jean Dorst de l’Institut des Sci­ences Naturelles ; prix décerné pour la rigueur sci­en­tifique et la qual­ité lit­téraire de ses travaux en botanique et en entomologie.

Cer­tains ouvrages ont été traduits notam­ment en Chine, aux États-Unis, en Ital­ie, en Grèce et en Russie. Une ving­taine de mémoires et de thès­es uni­ver­si­taires a déjà été con­sacrée à son œuvre.

 

 

 

                       

  1. Les Fables de l’enfance

 

Le Cœur dans sa gousse (Robert Laf­font, La Renais­sance du Livre)

Juli­enne et la riv­ière (Robert Laf­font, La Renais­sance du Livre)

Blaise Menil mains-de-men­the (Robert Laf­font, Espace Nord, La Renais­sance du Livre)

Nico­las Gay­oûle (Robert Laf­font)

Les Gestes du com­mence­ment (Robert Laf­font)

 

  1. L’Amour au naturel

 

L’Amour au jardin (Phébus, Libretto,France-Loisirs)

L’Amour en eaux dor­mantes (Jul­liard)

L’Amour en forêt (Jul­liard, Pock­et)

La Sex­u­al­ité d’un plateau de fruits de mer (Jul­liard, Pock­et, Le Grand Livre du Mois, France Loisirs)

La Sex­u­al­ité domes­tique (Jul­liard)

Amours en vol (Jul­liard)

L’Épopée amoureuse du papil­lon (Jul­liard)

Les Amours de Sailor le chien (Jul­liard)

La Vie amoureuse des fleurs dont on fait les par­fums (Jul­liard)

  1. Les Matins du monde

Mythes de la créa­tion du cer­cle polaire à l’Océanie

Les Aubes sauvages (Seghers)

Les Aubes enchan­tées (Seghers)

Les Nais­sances de la femme (Seghers, Le Grand Livre du Mois)

Le Chant de soi-même (Jul­liard)

Le Feu sacré  (Jul­liard)

Les mythes de la créa­tion — Les Aubes sauvages, Les Aubes enchan­tées, Les Nais­sances de la femme — (Les Belles Let­tres)

 

  1. Les Essais d’ouverture

 

Livret pour les temps présents (Le Relié)

La Lit­téra­ture prend le maquis ( Sens et Ton­ka)

L’Amour sur parole ( La Mais­nie Trédaniel)

Retour émer­veil­lé au monde (Fayard, Mille et Une Nuits)

 

  1. La Vie personnelle

 

Celui qui oublie où con­duit le chemin (Robert Laf­font)

Le ravisse­ment (Robert Laf­font)

His­toires du plaisir d’exister (Jul­liard, Pock­et)

Petite tribu de femmes (Jul­liard, Pock­et, Le Grand Livre du Mois)

Un camp retranché en France (Jul­liard)

Un cer­cle de lecteurs autour d’une poêlée de châ­taignes (Jul­liard)

Le labyrinthe des désirs retrou­vés (Jul­liard)

Stro­goff (Jul­liard)

 

                  Pein­tures, poèmes et pictogrammes:

 

Pouhon bleu la veil­lée (L’Ate­lier de l’ag­neau)

Pre­miers émois (Le Pré aux sources)

Recours aux couleurs (Le Grand miroir)

Noir pro­fond (Cal­ligramme)

D’or et d’ombre (Sens &Tonka)

Une nou­velle con­stel­la­tion (Androm­e­de Ldt)

Cette nuit est l’in­térieur d’une bogue (Le Temps qu’il fait)

 

 

                  

     

         Extraits de presse

 

« Tant de pages enchanter­ess­es sont d’un écrivain hors pair »

Michel Cournot, Le Nou­v­el Observateur

 

« Un écrivain mer­veilleux, des livres délicieux… »

Bernard Piv­ot, Le jour­nal du Dimanche

 

«  Là où Ernst Jünger, fasciné, s’im­mo­bilise sur le seuil intan­gi­ble d’un autre monde, Jean-Pierre Otte con­tin­ue, lui, son avancée dans l’in­time infi­ni qui l’en­toure. Alors, en lui, le spec­ta­teur se fait acteur, l’ob­ser­va­teur explo­rateur et le voyeur devient voyant. »

Jacques Lacar­rière

 

« Anti­dote au cynisme et à la médi­ocrité dont l’époque nous gave sou­vent, l’œu­vre de Jean-Pierre Otte devait être pre­scrite à quiconque souf­fre de voir la langue française, la cul­ture et la vie régulière­ment insultées. »

François Bus­nel, L’Express

 

« Cer­tains auteurs, irré­sistible­ment, don­nent envie de les con­naître, pour de vrai. Jean-Pierre Otte fait par­tie de ceux-là, amoureux de la vie et  intéressés par les êtres qui sont en eux-mêmes toute une his­toire et ne ressem­blent à personne. »

Claude Amstutz, Lechoixdeslibraires.com

« Un mer­veilleux voyageur…Un grand styliste… » 

Jérôme Garcin, Le Nou­v­el Observateur

 

« Dans une écri­t­ure éton­nante et une excep­tion­nelle sen­si­bil­ité esthé­tique, Jean-Pierre Otte mêle le fam­i­li­er et le savant, le lyrisme can­dide et la pré­ci­sion sci­en­tifique pour sor­tir l’oiseau de la cage où le tient notre ignorance. »

Michel Griso­lia, Lire

 

« Ce qui est admirable dans la quête ency­clopédique et sen­si­ble de Jean-Pierre Otte, c’est qu’elle passe par l’ex­péri­ence de la médi­ta­tion et la recherche d’un style élé­gant, élaboré, sub­til, pour exprimer le monde qu’il décou­vre avec émer­veille­ment. »… «  Ses livres tien­nent tout à fois du long poème en prose, de l’ou­vrage philosophique, de la leçon de choses, du livre éro­tique et du manuel de maintien . »

Jean-Claude Raspi­engeas, La Croix

 

 « Jean-Pierre Otte  a la dis­cré­tion des offi­ciants du théâtre Nô : peut-être par tem­péra­ment, mais surtout par stratégie poé­tique. Finale­ment, il nous invite à cor­riger une erreur de juge­ment : notre monde con­tem­po­rain for­merait un bloc sans sur­prise, mon­di­al­isé et unifié.Au con­traire, par l’at­ten­tion qu’il porte au vivant, il démon­tre que la planète demeure un « monde incon­nu » et offre aujour­d’hui encore un « spec­ta­cle intact ». Surtout, il réaf­firme la puis­sance de la lit­téra­ture qui explore les con­fins ignorés et ini­tie à l’aven­ture de la vie. »

Fab­rice Roz­ié, Le Monde

 

« Un maître en matière de style. »

Serge Sanchez, Le mag­a­zine littéraire

 

« Jean-Pierre Otte est l’écrivain des ani­maux et des plantes, de leurs rit­uels les plus intimes. Il pos­sède au plus haut degré ce don d’al­li­er les saveurs sen­suelles d’une Colette et la pré­ci­sion d’un ento­mol­o­giste mani­aque et émerveillé. »

Patrick Grainville, Le Figaro littéraire

 

« C’est la fête d’un lan­gage plein de sève où les mots ger­ment en alliances inso­lites pour mieux capter les sen­sa­tions. Ces foi­son­nements bucol­iques masquent des émo­tions sub­tiles, une allé­gresse et une force tran­quille qu’habite la saveur du monde. »

Monique Pétil­lon, Le Monde

 

« Jean-Pierre Otte a étudié la biolo­gie, la physique, la philoso­phie et vous ensor­celle avec une diver­sité d’in­trigues ayant trait au big-bang, aux mythes de la créa­tion ou au som­meil des mérous. Il fait vibr­er toutes sortes de cordes. Il est à son affaire dans l’é­mo­tion, l’humeur, l’hu­mour, le drame et la ten­dresse. Au fond, il est à son affaire dans le monde.»

Jean-Louis Ezine, Le Nou­v­el Observateur

 

 

 

 

 

 

 

 

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