Milena Bourjeva

Par |2019-01-04T17:01:50+01:00 2 novembre 2018|

Je suis née le 17 févri­er 1972 à Plov­div, en Bul­gar­ie. En 1991 j’ai fini mes études sec­ondaires au lycée français de Bour­gas. Depuis 1993 j’habite à Sofia. J’ai obtenu mon diplôme de mas­ter en Sci­ences théâ­trales à l’Académie nationale des arts dra­ma­tique et ciné­matographique « Kr. Sarafov ». J’ai suivi des spé­cial­i­sa­tions en Mise en scène pour théâtre dra­ma­tique à la même Académie et en Maîtrise de télévi­sion à la Nou­velle Uni­ver­sité Bulgare.

J’ai env­i­ron 80 pub­li­ca­tions de poèmes, de con­tes et de comptes-ren­dus sur le théâtre. J’ai pub­lié huit livres.

Cer­tains de mes con­tes sont pub­liés en France dans les revues Lit­térales, Flo­rilège et Vocatif ; j’ai, en out­re, pub­lié des poèmes dans Paysages écrits et Le Cap­i­tal des Mots, Magazine.

J’ai tra­vail­lé :

- comme rédac­teur sta­giaire à la revue Théâtre ;

- comme obser­va­teur théâ­tral des émis­sions A la ligne, Après la pre­mière et Art éther à la Radio Nationale Bul­gare (au pro­gramme Chris­to Botev) ;

- comme reporter à la rédac­tion du jour­nal Za nar­o­da (Pour le peuple) ;

- comme ani­ma­trice de l’émission Priv­etch­er (A la tombée du soir  — cul­ture et arts) à la Radio  Sept jours et à la Radio  Atlantique ;

- comme rédac­teur aux Edi­tions Chris­to Botev.

Je suis mem­bre de l’Union des écrivains bulgares.

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Senado de Notables

Los policías atraviesan las calles del dolor Los ado­les­centes llo­ran por vino Los autos con­ducen has­ta la muerte El infier­no huele a caga­da Los gob­ier­nos cap­i­tal­is­tas y los gob­ier­nos del Ter­ror han desa­ta­do una […]

Madre

El con­sue­lo de escribir. Mi madre se embor­racha. Una y otra vez la asesino. Muer­ta, resuci­ta­da, con­tinúa sui­cidán­dose. Pien­so en la músi­ca, tra­to de no llo­rar, la máquina de escribir repite los mis­mos errores […]

VII

y si la poesía no era otra cosa que el gesto ado­les­cente de aban­donarlo todo como Rim­baud como Bolaño lan­zarse a los caminos ¿qué hay del que vuelve a las calles de esta ciudad […]

Guerra

la guer­ra no es una cámara lejana una noche y destel­los de col­or en el cielo todos ter­mi­namos la guer­ra muer­tos unos muer­tos que siguen otros que cel­e­bran unos muer­tos muer­tos que ya nos […]

Vietnam

  Mujer, ¿cómo te lla­mas? ‑No sé. ¿Cuán­do naciste, de dónde eres? ‑No sé. ¿Por qué cavaste esta madriguera? ‑No sé. ¿Des­de cuán­do te escon­des? ‑No sé. ¿Por qué me mordiste el dedo cordial? […]

Autour du zéro

Nous voilà, femmes indépen­dantes. Dans l’attente d’un nou­v­el amour notre res­pi­ra­tion est asth­ma­tique. Gavées de pilules de promess­es trahies. Plongées dans des rêves trou­bles. Vingt-qua­tre heures par jour nous faisons l’amour en par­don­nant à […]

La Chose

Elle ray­onne. Elle te voit là où tu ne t’es pas encore vu. Et retient en mémoire ce que tu délaiss­es. Sous le nez elle te le remet, ten­drement, avec des pincettes. Presque invisible. […]

Mishima

D’un soir à l’autre, la mère lirait « Le codex des arts mar­ti­aux des samouraïs » : chaque nou­veau matin, blancheur du corps que décou­vre la fente du kimono noir – le bout de la lame doit […]

Carte postale désespérée

On ne collera sur moi aucun tim­bre, per­son­ne ne m’enverra par la poste, Air Mail se décol­lant de moi comme de mon passe­port l’opportunité d’aller à l’étranger qui me con­duirait juste dans un putain […]

Après l’an deux mille

Depuis l’an deux mille les astro­nautes som­no­lent au clair de la lune. Dans une nou­velle vie, Neil Arm­strong est un bûcheron à la main ferme dans son élan il coupe les arbres comme jadis […]

Sommaires

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