Né à Kronstadt, sur l’île de Kotline, le 3 avril 1886, Nikolaï fait des études secondaires au lycée de Tsarskoïe.
Il publie son premier recueil, La Route des conquistadors, en 1905. En 1907, Goumilev voyage en Europe, notamment en Italie et en France. Son recueil Fleurs romantiques, né de ce périple, paraît en 1908. À Paris, il publie la revue littéraire Sirius, dont trois numéros seulement paraissent. À son retour en Russie, il fonde Apollon, revue de l’avant-garde poétique russe, dont il est également un des contributeurs. Puis, en 1911, il fonde avec Sergueï Gorodetski la Corporation des poètes (en russe : Цех поэтов) qui donne naissance au mouvement acméiste. Il est également le cofondateur de l’Union des écrivains de toutes les Russies. Sa poésie eut une grande influence sur la jeunesse de son époque.
N’ayant jamais dissimulé le mépris qu’il porte aux bolcheviks, il est arrêté en 1921 pour « complot monarchiste » dans ce que les historiens considèrent comme une des premières affaires montées de toutes pièces par la Tcheka. Goumilev fut condamné sans procès au peloton d’exécution et il est exécuté en août 1921 aux côtés des autres membres de Tagantsev.
Bibliographie
- Montagnes et gorges, 1901.
- Le chemin des conquistadors, 1905.
- Fleurs romantiques, 1908.
- Perles, 1910.
- Alien Sky, revue Apollon, 1912.
- Feu de joie, Éditions Hyperborée, 1918.
- Pavillon de porcelaine. Poèmes chinois, Éditions Hyperborée, 1918.
- Chapiteau. Poèmes de 1918, Éditions de l’atelier des poètes, 1921.
- Colonne de feu, Éditions Petropolis, 1921.
- Nikolaï Goumilev, Poèmes, Traduction de Serge Fauchereau, Éditions Le Murmure, 2003.
Poèmes choisis
Poèmes choisis
Autres lectures
Autres lectures