Serge Prioul vit dans l’est Bretagne, près de Fougères où il est né en 1955. Issu d’une famille de tailleurs de pierre, il est toujours resté très attaché aux valeurs simples de la terre et du travail.
Très vite, il fait la rencontre de la femme de sa vie, Régine. Tous les deux travaillent pendant 25 ans dans une entreprise textile. Et leur quotidien sera fait de cette vie de travail manuel et de loisirs simples.
A l’aube de ses quarante ans, une maladie, puis la guérison qui s’en suit, lui proposent, sans jamais renier le passé, d’écrire sa nouvelle vie sur d’autres tableaux moins noirs.
L’essentiel de ses études reste ses lectures, et les poètes qui jalonnent sa vie parlent simplement des choses simples : Ponge, Guillevic, Follain ou Cendrars, mais aussi des écrivains comme Duras ou Rilke dont il apprécie les écritures dépouillées. Toujours il appelle à la langue à laquelle il est si attaché, celle de Montaigne ou de Villon. Celle de Voltaire à Flaubert en passant par Molière, Maupassant, Hugo ou Verlaine.
Il cite souvent Aristote qui dit : « Tu reconnaîtras la vérité du chemin à ce qu’il te rend heureux », et trouve indissociable cet essentiel de sa démarche littéraire, de ces hasards, qui n’en sont pas soutient-il, hasards des rencontres littéraires et culturelles de l’existence. Tout comme, sans cesse, dans sa vision poétique, la présence de sa femme et la notion de couple.
En 2012, Serge Prioul fait la connaissance de la poète Sylvie Durbec. Une nouvelle rencontre fondatrice. Sylvie écrit d’une façon pour lui neuve, dont il se sent proche, et qui l’amène une nouvelle fois à transformer son style et à l’inscrire encore plus dans le quotidien, pour lui un mot et un élément fondamental !
En 2014 Serge Prioul publiera les Carnets du Barroso, 31 poèmes, hymne à l’amour sur fond de fresque du Trás os Montes, une région montagneuse du nord du Portugal. En 2017, revenant sur une vie de travail et toujours d’amour, il écrira Faute de preuves, un long recueil comme un regard sur hier et aujourd’hui.
Serge Prioul dit toujours qu’il a beaucoup de chance, que les choses lui viennent parce qu’il les aime. Et qu’il a su trouver les passages et surtout faire demi-tour sur les chemins jamais écrits.
Poèmes choisis
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