Serge Prioul

2021-05-03T19:18:19+02:00

Serge Pri­oul vit dans l’est Bre­tagne, près de Fougères où il est né en 1955. Issu d’une famille de tailleurs de pierre, il est tou­jours resté très attaché aux valeurs sim­ples de la terre et du travail.
Très vite, il fait la ren­con­tre de la femme de sa vie, Régine. Tous les deux tra­vail­lent pen­dant 25 ans dans une entre­prise tex­tile. Et leur quo­ti­di­en sera fait de cette vie de tra­vail manuel et de loisirs simples.
A l’aube de ses quar­ante ans, une mal­adie, puis la guéri­son qui s’en suit, lui pro­posent, sans jamais renier le passé, d’écrire sa nou­velle vie sur d’autres tableaux moins noirs. 
L’essen­tiel de ses études reste ses lec­tures, et les poètes qui jalon­nent sa vie par­lent sim­ple­ment des choses sim­ples : Ponge, Guille­vic, Fol­lain ou Cen­drars, mais aus­si des écrivains comme Duras ou Rilke dont il appré­cie les écri­t­ures dépouil­lées. Tou­jours il appelle à la langue à laque­lle il est si attaché, celle de Mon­taigne ou de Vil­lon. Celle de Voltaire à Flaubert en pas­sant par Molière, Mau­pas­sant, Hugo ou Verlaine.
Il cite sou­vent Aris­tote qui dit : « Tu recon­naî­tras la vérité du chemin à ce qu’il te rend heureux », et trou­ve indis­so­cia­ble cet essen­tiel de sa démarche lit­téraire, de ces hasards, qui n’en sont pas sou­tient-il, hasards des ren­con­tres lit­téraires et cul­turelles de l’existence. Tout comme, sans cesse, dans sa vision poé­tique, la présence de sa femme et la notion de couple.
En 2012, Serge Pri­oul fait la con­nais­sance de la poète Sylvie Durbec. Une nou­velle ren­con­tre fon­da­trice. Sylvie écrit d’une façon pour lui neuve, dont il se sent proche, et qui l’amène une nou­velle fois à trans­former son style et à l’inscrire encore plus dans le quo­ti­di­en, pour lui un mot et un élé­ment fondamental !
En 2014 Serge Pri­oul pub­liera les Car­nets du Bar­roso, 31 poèmes, hymne à l’amour sur fond de fresque du Trás os Montes, une région mon­tag­neuse du nord du Por­tu­gal. En 2017, revenant sur une vie de tra­vail et tou­jours d’amour, il écrira Faute de preuves, un long recueil comme un regard sur hier et aujourd’hui. 
Serge Pri­oul dit tou­jours qu’il a beau­coup de chance, que les choses lui vien­nent parce qu’il les aime. Et qu’il a su trou­ver les pas­sages et surtout faire demi-tour sur les chemins jamais écrits.

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