Autour des éditions Alidades : José Ángel Leyva et Filippo De Pisis

Par |2025-01-07T09:30:32+01:00 6 janvier 2025|Catégories : Essais & Chroniques, Filippo De Pisis, José Ángel Leyva|

Fil­ip­po De Pisis, Mais un peu de ta grâce

Les édi­tions ali­dades pos­sè­dent une col­lec­tion bilingue qui per­met de décou­vrir un auteur dans sa langue mater­nelle accom­pa­g­née d’une tra­duc­tion, ici de l’i­tal­ien par Franck Berg­er. De Pisis (Fer­rare 1896 – Milan 1956) était poète et pein­tre. S’il obtint moins de notoriété avec sa poésie qu’avec sa pein­ture — elle représen­tait l’a­vant-garde de son époque — il fait néan­moins par­tie de ces auteurs impor­tants, mécon­nus, qu’il est oppor­tun de (re)découvrir, d’au­tant que sa voca­tion lit­téraire naquit avant sa voca­tion pic­turale et qu’il ne s’en dépar­ti­ra jamais.

Édité en Ital­ie par les plus grands, il n’a que très rarement été traduit en France où son œuvre demeure con­fi­den­tielle, la dernière pub­li­ca­tion remon­tant à 1983 dans une tra­duc­tion d’An­dré Pieyre de Man­di­ar­gues. Dans la pré­face à la réédi­tion de ses Poe­sie (Garzan­ti, 2003), Gio­van­ni Raboni affirme : « une ten­dance psy­chologique, je dirais, plus encore que cul­turelle, à la clarté et à la lim­pid­ité ; l’adop­tion d’une forme tout à la fois retenue, et aux accents vibrants et chan­tants : voilà les traits, si l’on fait le compte, de De Pisis poète. »

L’ANGELOT

La messe dominicale :
mari et femme debout,
devant deux prie-Dieu de paille,
un peu perdus ;
elle, une petite brune, pâle,
lui un jeune employé
qui mène sa barque ;
mais som­meil­lant sur son épaule
la tête très frêle
d’un angelot blond.
Il a le bras ten­du et sa main retombe
comme une fleur rare.
On sent presque jusqu’ici
le souf­fle léger
de la créa­ture sommeillant.
Les chants maladroits
qui pleu­vent de la haute tribune
sont là pour bercer son repos.
Le par­fum de l’en­cens est là pour lui,
lui seul regarde
une rose mourante sur un autel.
Soudain, à l’in­su de tous,
descend pour veiller sur son sommeil
son ange-gar­di­en
d’or tout entier fait.

Fil­ip­po De Pisis, Mais un peu de ta grâce / Ma un po’ del­la tua grazia, édi­tions ali­dades, 2023, 44 pages, 6 €.

On pour­rait rap­procher de Pisis de San­dro Pen­na, de dix ans son cadet, dans ces asso­ci­a­tions récur­rentes chez l’un et l’autre de la joie et de la tristesse. De Pisis lui dédie d’ailleurs un poème :

 

FLEUR POURPRE
À San­dro Penna

 Dans la chaleur pesante de l’après-midi d’été
unique con­so­la­tion et miel
fleur pour­pre
secret pathé­tique
au nom bucolique
Amaryl­lis.
[…] Ce peu de force qui me reste, vois,
je t’en fais don, noble fleur,
et assis à tes côtés,
j’at­tends des mer­veilles inouïes,
incor­ri­gi­ble que je suis.

 

Tou­jours chez De Pisis (comme chez Pen­na) le beau et l’a­gréable sont liés au trag­ique, jusques et y com­pris dans l’af­fir­ma­tion sans ambiguïté et sans tapage de leur homosexualité.

 

DÉPART

Dans le petit torpilleur
un marin à demi-nu,
mai­gre et suave s’éloigne du port,
assis dans une pose de philosophe antique.
Et il emporte un peu de mon cœur.

 

 Ce sont de petites touch­es déli­cates, comme dans le poème CHASSEURS :

 

Ils por­tent un fusil en bandoulière.
Dans la lumière de la lune
bril­lent les canons
et aus­si les épaules nues
d’un doux adolescent
que le plus âgé porte à cal­i­four­chon sur le guidon.

 

Pour don­ner envie de décou­vrir ce beau livret, je dirai avec De Pisis, dans sa pré­face à l’édi­tion de 1942 :

J’aime à croire […] que le lecteur atten­tif puisse trou­ver dans ce recueil, en quelque sorte, « l’his­toire d’une âme », laque­lle âme est faite, comme on sait, de rien, mais peut avoir un par­fum d’éternité.

∗∗∗

José Ángel Ley­va,  LES TROIS QUARTS / TRES CUARTAS PARTES

Voilà une quar­an­taine d’an­nées que les édi­tions ali­dades nous offrent des livres et notam­ment la col­lec­tion bilingues qui rend acces­si­bles aux lecteurs les textes de poètes de langues alle­mande, anglaise, arabe, espag­nole, ital­i­enne, japon­aise, russe et tchèque. Dernière paru­tion : LES TROIS QUARTS / TRES CUARTAS PARTES du Mex­i­cain José Ángel Ley­va, traduit par Cathy Fourez et Jean Por­tante. L’au­teur, quant à lui, est très recon­nu dans son pays, par ses œuvres (poésie, nou­velles, chroniques lit­téraires…), égale­ment comme édi­teur, jour­nal­iste et pro­mo­teur cul­turel. Ce recueil don­nera une bonne idée de l’écri­t­ure de  José Ángel Ley­va pour qui, comme le con­fia un jour Élu­ard, la poésie doit être inin­ter­rompue.

LA CHIENNE

Est venue la chi­enne te léch­er les chaussures
Elle ron­ronne et se met à jouer pattes en l’air
Elle attend que tu la grat­touilles et la caress­es avec la semelle
L’an­i­mal manque de mémoire n’a pas de dignité
L’hu­mil­i­a­tion sem­ble être le fonde­ment de son espèce
            tu t’in­formes en rage et ne peux éviter la répugnance 

Hier avec d’autres enfants tu l’as vue pour­suiv­ie et mon­tée par les chiens
Eux ont alors décidé de la punir par dégoût ou pour s’affirmer
L’en­seigne­ment du maître ou de qui apprend à soumet­tre le faible
pas­sait par la force et le jeu malin des juges
Ils l’ont sus­pendue par les pattes arrière à une poutre
Piña­ta hurlant de douleur entre les rires et les cris des garçons
Ils la sec­ouaient à coups de bâton et s’a­mu­saient à lui tourmenter
                                                                                                                  [ l’anus et le vagin
La douleur d’autrui est imper­méable aux questions
Ce sont des temps de guerre pen­sais-tu alors que mon­tait en toi
une pul­sion de pitié ou de conscience
Tu as donc décidé de frein­er le jeu 

Cela fait des années que l’im­age de la chi­enne te poursuit
Elle est fidèle à ta douleur et à sa torture
Chaque matin elle est là sur le pas de ta porte
Dans son regard aveu­gle ce sont les mêmes yeux
qui depuis l’en­fance deman­dent pourquoi

Les poèmes s’en­tachent du réel, comme aimait à le dire très juste­ment l’au­teur : ain­si de cette cru­elle anec­dote relatée ici, imprégnée d’un sen­ti­ment souter­rain, s’ou­vrant vers des abîmes.

Le titre du recueil qui est aus­si celui d’un poème — est une allu­sion à la part d’eau con­sti­tu­ant le corps humain (en réal­ité, c’est moins : plutôt 65 %) et c’est le pré­texte pour un flirt méta­physique : Une poignée de terre n’est pas un homme (référence au livre de la Genèse) / Les trois quarts font du rêve la sub­stance et le poème tein­té de tran­scen­dance se rac­croche néan­moins au réel (et à la dérélic­tion) dans sa con­clu­sion : Du temps il y en a et de la soif pour atten­dre la mort / sous l’ar­bre sans feuilles qui jette de l’om­bre / L’ab­sence de dieu chas­se la peur / Le père et le fils stim­u­lent la synapse / qui laisse voir leur com­mune soli­tude sous les ponts / les trois quarts liq­uides de l’homme

Ces  trois quarts évo­quent inévitable­ment une incom­plé­tude, le quart man­quant, amenant le poète à douter de sa pro­pre identité.

MIROIR

Étranges les poches des paupières
Les lignes intriguent sur le front
Il m’ob­serve
avec des yeux de verre de stu­peur de mort
Que répon­dre à un inconnu
la tête embrouil­lée par les nuits
Le miroir se rem­plit de petits points
s’as­sombrit
S’en vont l’im­age et la couleur
Je me dilue dans des ombres capa­bles d’ignorer
les cer­ti­tudes d’un moi qui n’est pas le mien
Je suis encadré dans l’écran
J’ig­nore la langue familière
Reflets de cette langue obscène de mon silence
C’est le même nez
Pro­fondes entrées sur le front
Petites oreilles et cheveux noirs
les yeux som­bres le teint la forme du visage
Je ne peux cepen­dant pas attester
que der­rière les épaules
il y a un dos dans le vide

 

Le poète est égale­ment voyageur, il n’en retire pas un bou­quet d’im­ages pit­toresques ; tou­jours une ques­tion essen­tielle est posée, comme dans SON PRÉNOM EST BAGDAD : — Les bombes éteignent-elles la couleur du soleil / ou ôtent-elles l’om­bre aux gens ? — / Me demande l’en­fant de sa voix de sage

Il est atten­tif à l’Hu­man­ité, toute l’Hu­man­ité, comme dans ce poème qui dépeint en une mer­veilleuse parabole l’ap­pren­tis­sage du lan­gage par un jeune enfant.

ÁNDER (QUATRE ANS)

Tout
     est le mot qui fait le tour de ses mains
Tout
     marche dans l’hor­loge biologique du jeu et de la question 
Il pousse dans la mai­son sa petite boule d’éponge en solitude
absorbé il lui fait mon­ter l’escalier
                                       marche après marche
Il descend et con­de­scend jusqu’à dormir sans elle 
Il bouge ses yeux affamés autour du jour 
Il ne sait rien des ignorances
Il recom­mence son tra­vail de scarabée dans le langage
De nuit il en colle les par­ties avec sa salive
Il se replace der­rière la balle
Par­mi les résidus de langues et de sig­naux grandit
son objet verbal
le tour inutile de l’hor­loge que ses petites mains
retar­dent remon­tent avan­cent désordonnent
Le mot tout com­mence son tour 
                                                 son vide

 De cette Human­ité, aus­si bien il s’at­tache à une com­mère : Assoif­fée dans du miel de figue et de plaisirs / Dense arôme de sueur et de larmes / Enlaçant l’en­cadrement de la porte […] sus­pendue à la nuit / elle se berce dans la canicule

 Avec ce recueil, c’est un mag­nifique ensem­ble choral qui se donne au lecteur ; mêlant l’ap­par­ente anec­dote à la réflex­ion philosophique, sans s’appesantir, il touche sans con­teste à l’universel.

José Ángel Ley­va,  LES TROIS QUARTS / TRES CUARTAS PARTES, édi­tions ali­dades, 2024, 64 pages, 7 €.

Présentation de l’auteur

Filippo De Pisis

Fil­ip­po De Pisis, pseu­do­nyme de Lui­gi Fil­ip­po Tib­ertel­li, né à Fer­rare le et mort à Milan le est un poète et un pein­tre italien.

Bibliographie 

Peinture

  • Rue à Paris, 1936, huile sur toile, 61 × 50 cm, local­i­sa­tion inconnue.
  • Sen­za tito­lo, 1943, huile sur toile, 47,5 × 22,5 cm, Lugano, Museo d’arte del­la Svizzera italiana.

Publications

  • I Can­ti de la Croara, 1916.
  • Poe­sie, Val­lec­chi, 1953.
  • La cit­tà dalle cen­to mer­av­iglie, e altri scrit­ti, Val­lec­chi, 1965.
  • Cat­tiv­ità veneziana, All’in­seg­na del pesce d’oro, 1966.
  • Let­tere di De Pisis: 1924–1952, éditées par Demetrio Bonuglia, Leri­ci, 1966.
  • Il march­esino pit­tore: roman­zo auto­bi­ografi­co di Fil­ip­po De Pisis, Lon­gane­si, 1969.
  • Vaghe stelle del­l’Or­sa (jour­nal intime, Bologne, 1916–1918) et Let­tres à son frère Leone (1917–1918), Lon­gane­si, 1970.
  • Futur­is­mo, dadais­mo, metafisi­ca, avec Tris­tan Tzara et Pri­mo Con­ti, Lib­ri Schei­willer, 1981.
  • Vert-vert, Ein­au­di, 1984.
  • Divi­no Gio­van­ni: let­tere a Comis­so, 1919–1951, Mar­silio, 1988.
  • Le mem­o­rie del march­esino pit­tore, éditées par Bona De Pisis et San­dro Zan­ot­to, Ein­au­di, 1989.
  • Roma al sole, édité par Bona De Pisis, San­dro Zan­ot­to, édi­tions N. Poz­za, 1994.

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Présentation de l’auteur

José Ángel Leyva

José Àngel Ley­va est né à Duran­go en 1958. Il est poète, romanci­er, jour­nal­iste, édi­teur et pro­mo­teur cul­turel. Il est l’auteur de d’une quin­zaine de livres de poésie pub­liés au Mex­ique mais aus­si en Espagne, en Colom­bie ou au Venezuela, par­mi lesquels Bot­te­las de sed (Bouteilles de soif), Entre­sueños (Entre-rêves), El Espina­zo del Dia­blo (l’Épine dor­sale du dia­ble), Aguya (Aigu­ille) Habi­tan­tos, (Habi­tants) ou son antholo­gie per­son­nelle Destiem­po. En 2008 est sor­ti en France, à L’Oreille du loup, son recueil Cat­ulle en exil, traduit par Stéphane Chaumet. (Source : Marché de la poésie).

Textes

© Crédits pho­tos Begoña Puli­do.

Bibliographie 

Poésie

Bouteilles de soif (Uni­ver­si­dad Autóno­ma de Sinaloa, 1988) ; Cat­u­lo en el Destier­ro (UNAM. Col. El ala del tigre, 1993/ réédité en 2006 dans Verde­ha­la­­go-CONAC­UL­­TA, col­lec­tion La Cen­te­na, 2007, réédité et traduit en français par Stéphane Cahumet, L’Or­eille du Loup, Paris, 2008) ; Entre­sueños (Conaculta/Universidad de Cien­cias y Artes de Chi­a­pas, Col. Los cin­cuen­ta, 1996) ; El Espina­zo del Dia­blo (Juan Pab­los Editor/ Insti­tu­to Munic­i­pal del Arte y la Cul­tura de Duran­go, 1998) ; Mues­tra de poesía, pla­que­tte, San­ta Mar­ta, Colom­bie, 2006 ; Duran­gu­raños, Alfor­­ja-IMAC, 2007 ; Agu­ja, Edi­to­r­i­al Aulli­do, Huel­va, Espagne, 2009, Lev­ante Edi­­tori-Bari, Rome, Ital­ie, 2009, Écrites des Forges-Man­tis Edi­tores, Québec-Mex­ique, 2009 ; La eternidad no existe, Uni­ver­si­dad Nacional de Colom­bia, 2009.

Autres livres

El admirable caso del médi­co curioso : Claude Bernard (Pangea Edi­tores, 1991), El Naran­jo en flor. Hom­e­na­je a los Revueltas (Décen­tral­i­sa­tion de CONACULTA et gou­verne­ment de l’É­tat de Duran­go, 1994) ; Lec­tura del mun­do nue­vo (Uni­ver­si­dad Autóno­ma de Sinaloa, 1996) ; El Politéc­ni­co, un joven de 60 años (IPN, 1996) ; El Naran­jo en flor. Hom­e­na­je a los Revueltas (deux­ième édi­tion cor­rigée et aug­men­tée), Edi­ciones sin nom­bre, Juan Pab­los Edi­tor et Insti­tu­to Munic­i­pal del Arte y la Cul­tura de Duran­go, 1999 (troisième édi­tion, SEP-Bib­liote­­ca de Aula, 2004) ; le roman La noche del jabalí (Fábu­las de lo efímero), Edi­to­r­i­al Prax­is, 2002 ; Taga el papalote (livre pour enfants), Libros de Godot, Mex­i­co, 2005. L’om­bre de ce qui va arriv­er. Pein­ture de Guiller­mo Ceniceros, édit. Prax­is, 2006 ; Guiller­mo Ceniceros, soix­ante-dix ans, La Cabra Edi­ciones, 2009.

Il a coor­don­né et fait par­tie des livres Ver­so­con­ver­so (Poet­as entre­vis­tan a poet­as mex­i­canos), Mex­i­co, 2000 ; Ver­sos Comu­ni­cantes I et II (Poet­as entre­vis­tan a poet­as iberoamer­i­canos) Edi­ciones Alfor­ja et UAM, 2001, 2005. Ver­sos Comu­ni­cantes III (Poet­as entre­vis­tan a poet­as iberoamer­i­canos), sous presse Alfor­ja, Uni­ver­si­dad Autóno­ma de Nue­vo Léon (2008).

Il a coor­don­né les antholo­gies de la série Poesía en el Andén, soit 24 titres au total. Il a égale­ment été l’an­thol­o­giste des titres suiv­ants : Rumor de alas. Poesía de ánge­les ; Sin límite ni puer­ta. Poesía de los sueños (en col­lab­o­ra­tion avec Begoña Puli­do) ; Beso a ver­so. Besos, besos, besos ; Poe­mas de ánge­les caí­dos ; Poe­mas sobre la Gula, et Poe­mas de la Pereza (coécrit avec Car­los Maciel), sous la mar­que Alfor­ja, en 2006. Il est l’au­teur de l’an­tholo­gie Poe­mas al vien­to, La Cabra Edi­ciones et Munici­pio de Ecate­pec, 2008.

Antholo­gies

Jerome Sereg­ni (édi­teur), Las pal­abras pueden. Les écrivains et les enfants. UNICEF, Bogo­ta, 2007.
Antología de Poesía Mex­i­cana (coor­don­né par Mar­co Anto­nio Cam­pos), Visor, Espagne, 2009.
Antholo­gie de la poésie mex­i­caine, pub­liée en Ital­ie, coor­don­née par Emilio Coco.

Dic­tio­n­naires

Hum­ber­to Musac­chio, Mile­nios de Méx­i­co, Hoja Casa Edi­to­r­i­al, 1999 Auro­ra Ocam­po, Dic­cionario de escritores mex­i­canos, siglo XX, Insti­tu­to de inves­ti­ga­ciones Filológ­i­cas, UNAM INBA, Coor­di­nación de Lit­er­atu­ra Dic­cionario Barsa Arman­do Pereira y Clau­dia Albar­rán, Dic­cionario de Lit­er­atu­ra Mexicana.

Revues

Il a édité des revues telles que Infor­ma­ción Cien­tí­fi­ca y Tec­nológ­i­ca (ICYT), du CONA­CyT, de 1992 à 1994 ; Nue­stro Ambi­ente, de 1990 à 1991 ; Mun­do, cul­turas y gente, de 1991 à 1994 ; Memo­ria (du CEMOS), de 1994 à 1998 ; Fun­dación Arturo Rosen­blueth, de 1999 à 2000 ; mem­bre fon­da­teur depuis 1997 et codi­recteur de la revue de poésie Alfor­ja de 2000 à 2008 ; directeur général de la revue La Otra (poésie et arts visuels) dans ses ver­sions numérique et imprimée ; coor­di­na­teur des pub­li­ca­tions de l’U­ni­ver­si­dad Inter­con­ti­nen­tal (depuis 2006), directeur de la revue UIC. Forum mul­ti­dis­ci­plinaire de l’u­ni­ver­sité inter­con­ti­nen­tale, rédac­teur en chef de la revue inter­con­ti­nen­tale de psy­cholo­gie et d’éducation.

Fes­ti­vals internationaux

Poet­as del Mun­do Lati­no, à Oax­a­ca et Morelia :
1999, à Oaxaca.
2004, hom­mage à Hugo Gutiér­rez Vega, à Morelia.
2005, hom­mage à Juan Gel­man, à Morelia.
2007, hom­mage à Juan Bañue­los, à Morelia.
2008, hom­mage à Lêdo Ivo, à More­lia et Aguascalientes.
1993, Ren­con­tre inter­na­tionale des écrivains à Monterrey.
2002, Foire inter­na­tionale du livre de Bogo­ta, lec­ture à la Casa Silva.
2003, Fes­ti­val inter­na­tion­al de poésie de Bogota.
2004. Invité à la Bib­lio­thèque nationale José Martí, La Havane, Cuba, pour présen­ter le roman La Noche del Jabalí (La nuit du sanglier).
2005, Fes­ti­val inter­na­tion­al de poésie de Bogota.
2007, Fes­ti­val inter­na­tion­al de poésie de Medellín.
2007, Fes­ti­val inter­na­tion­al de poésie, dans le cadre de la Foire du livre, République dominicaine.
2007, Ren­con­tre de ges­tion­naires et de poètes à For­t­aleza, Ceará, Brésil.
2007, Ren­con­tre inter­na­tionale de Fli­por­to, à Por­to de Gal­in­has, Per­nam­bu­co, Brésil en 2007.
2007, Lit­téra­ture en Bra­vo, Ciu­dad Juárez, hom­mage à José Emilio Pacheco.
2008, Fes­ti­val inter­na­tion­al de poésie de Bogo­ta, con­sacré à la poésie mex­i­caine, avec un hom­mage à Eduar­do Lizalde.
2008, Lit­téra­ture dans la Bra­vo, Ciu­dad Juárez, hom­mage à Eduar­do Lizalde.
2008, Bien­nale du livre à For­t­aleza Ceará, Brésil, novem­bre 2008.
2009, XVI­Ie Fes­ti­val inter­na­tion­al de poésie de Bogota.
2009, Lit­téra­ture en Bra­vo, Ciu­dad Juárez, hom­mage à Juan Gelman.
2009, Automne cul­turel et bib­lio­di­ver­sité à Huel­va, Espagne.

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

image_pdfimage_print
mm

Jean-Christophe Belleveaux

Jean-Christophe Belle­veaux est né en 1958 à Nev­ers. Il a fait des études de Let­tres Mod­ernes et de Langue Thaï. Grand voyageur, il a égale­ment ani­mé la revue de poésie Comme ça et Autrement durant sept années. Il a béné­fi­cié de deux rési­dences d’écri­t­ure (une à Rennes, l’autre à Mar­ve­jols) et a beau­coup pub­lié. Bib­li­ogra­phie : •Com­ment dire ? co-écrit avec Corinne Le Lep­vri­er, Édi­tions La Sirène étoilée, 2018 •Ter­ri­toires approx­i­mat­ifs, Édi­tions Faï fioc, 2018 •Pong, Édi­tions La tête à l’en­vers, 2017 •L’emploi du temps, Édi­tions le phare du cous­seix, 2017 •cadence cassée, Édi­tions Faï Fioc, col­lec­tion “cahiers”, 2016, •Frag­ments mal cadas­trés, Édi­tions Jacques Fla­ment, 2015 •L’in­quié­tude de l’e­sprit ou pourquoi la poésie en temps de crise ? (ouvrage col­lec­tif de réflex­ion de 21 auteurs), Édi­tions Cécile Defaut, 2014 •Bel échec co-écrit avec Édith Azam, Le Dernier Télé­gramme, 2014 •Démo­li­tion, Les Car­nets du dessert de Lune, 2013 •ces angles raturés, ô labyrinthe, Le Frau, 2012 •Épisode pre­mier, Raphaël De Sur­tis, 2011 •CHS, Con­tre Allées, 2010 •Machine Gun, Poten­tille, 2009 •La Fragilité des pivoines, Les Arêtes, 2008 •La quad­ra­ture du cer­cle, Les Car­nets du dessert de Lune, 2006 •soudures, etc., Pold­er / Décharge, 2005 •Cail­lou, Gros Textes, 2003 •Nou­velle approche de la fin, Gros Textes, 2000 •Géométries de l’in­quié­tude (nou­velles), Ed. Rafaël de Sur­tis, 1999 •Dans l’e­space étroit du monde, Wig­wam, 1999 •Pous­sière des lon­gi­tudes, ter­mi­nus, Ed. Rafaël de Sur­tis, 1999 •le com­pas brisé, Pays d’Herbes, 1999 •Car­net des états suc­ces­sifs de l’ur­gence, Les Car­nets du dessert de Lune, 1998 •Le fruit cueil­li, Pré Car­ré, 1998 •Bar des Pla­tanes, L’épi de sei­gle, 1998 •sédi­ments, Pold­er / Décharge, 1997 •L’autre nuit (avec Yves Humann), édi­tions Saint-Ger­main-des Prés, 1983 En antholo­gies : •Nous la mul­ti­tude, antholo­gie réal­isée par Françoise Coul­min aux édi­tions du Temps des ceris­es, 2011 •Dehors, antholo­gie sans abris, édi­tions Janus, 2016 •Plus de cent fron­tières (par­tic­i­pa­tion à l’an­tholo­gie), édi­tions pourquoi

Sommaires

Aller en haut