Autour des éditions Aux cailloux des Chemins : Matthieu Lorin, Dominique Boudou et Thierry Roquet.

Par |2024-09-06T12:36:07+02:00 6 septembre 2024|Catégories : Blog, Dominique Boudou, Essais & Chroniques, Matthieu Lorin, Thierry Roquet|

J’avais été enchan­té par le pre­mier livre de Matthieu Lorin, Sou­venirs et gril­lages paru aux édi­tions Sous le Sceau du Tabel­lion. Il nous donne cette fois L’éboule­ment du temps qui procède du même principe qu’Un corps qu’on dépe­u­ple paru aux édi­tions Exopotamie l’an­née dernière, sorte d’au­to­bi­ogra­phie où le rap­port au corps est tou­jours présent. 

L’éboule­ment du temps serait donc un exer­ci­ce de mémoire dans lequel les images avan­cent leur énigme pour ne rien dire trop frontale­ment. Le livre s’ou­vre sur la nais­sance : Au com­mence­ment, il y a les eaux qui glis­sent le long de ma peau et la retroussent, comme on remonte les jupes d’une fille avant de s’en­fuir en courant. Puis les poumons qui se déchirent.

Nul ne se sou­vient con­sciem­ment de sa nais­sance et Matthieu Lorin en invente des réminis­cences afin de dire autre chose : un être social déjà en dif­fi­culté. On se penche au-dessus de moi mais je ne les recon­nais pas : je n’ai jusque là fréquen­té que les dieux et eux ont des cica­tri­ces d’ac­né et des haleines de tis­seurs de men­songes.

Cette petite enfance passée au crible par­ti­c­uli­er de Matthieu Lorin s’énonce  avec une caus­tic­ité à peine masquée : Alors c’est ain­si que l’on vit : un mal de dents à arracher les vipères du trou où elles se ter­rent, des jambes qui ne nous obéis­sent pas, un corps pro­tégé par une mai­son au crépi jauni.

Et tou­jours, même en gran­dis­sant, ce regard méfi­ant voire négatif sur tout ce qui entoure : On ren­con­tre des per­son­nes à qui l’on ne fait pas con­fi­ance, d’autres pour qui nous déracine­r­i­ons nos ran­cunes à mains nues. Non sans une touche d’hu­mour : J’ap­prends en per­cu­tant le monde. Je le jet­terais volon­tiers au feu mais n’ai déjà plus le droit de m’en approcher. Regard porté sur soi égale­ment sans com­plai­sance : J’ai six ans et des pen­sées qui ne débor­dent pas : ici, le lait ne reste jamais trop longtemps sur le feu.

Matthieu Lorin, L’E­boule­ment du temps, édi­tions Aux Cail­loux des Chemins, 2023, 84 pages, 12 €.

On souf­fre avec cet enfant à pro­pos duquel l’adulte qu’il est devenu relate : je n’ai pas le dix­ième d’un siè­cle et il faut déjà me com­porter comme une croix de granit.

Dans cette chronolo­gie, on trou­vera des réflex­ions (pen­sées de la mère ?) : Tu n’é­tais peut-être pas mon préféré mais tu avais avec toi cette volon­té de n’être rien, de ne pas vouloir faire pli­er le regard des autres. C’est l’ex­pres­sion d’une douleur et d’une soli­tude qui hante ces lignes, On se bar­ri­cade avec ce que l’on trou­ve : l’amour, un morceau de tis­su, le silence ou des mutilations.

C’est une per­son­ne en marge de la réal­ité qui se con­fie : On demande ses pro­jets à l’adulte que je deviens alors que je ne con­nais ni mon groupe san­guin ni les dates de péremp­tion. Ce qui occa­sionne un dire poé­tique par­ti­c­uli­er : Je me terre dans le creux de mes nerfs, espérant des mon­des con­caves où il est pos­si­ble de s’abrit­er des vis­ages gris.

Et après un démé­nage­ment, sans doute pour des études : On me dit qu’il s’a­gi­ra de mes meilleures années, oubliant que les dents jau­nis­sent et que je con­nais déjà Nizan. Clin d’œil à celui qui, dans Aden Ara­bie, écrivait : « J’avais vingt ans. Je ne lais­serai per­son­ne dire que c’est le plus bel âge de la vie. »

Même des événe­ments impor­tants sont énon­cés froide­ment : On me pose la ques­tion : nous voilà mar­iés. Et plus loin, avec cette dés­espérance sourde qui trame le livre : nous voilà prêts à ranger notre exis­tence dans une cen­taine de mètres car­rés pour y dilapi­der nos rêves d’in­for­tunés. Pour­tant, une lueur sem­ble se faire avec la nais­sance d’un enfant : Un vis­age sort de ce ven­tre. Il a la forme d’un bou­quet de ten­dresse et son ombre pro­jette des arabesques sur le mur encore blanc. Au final du livre cette con­clu­sion douce-amère :

J’ai lais­sé mes sou­venirs devant la porte d’en­trée car il pleu­vait fort et ils étaient détrempés.

Je les ai essorés comme on tord une servi­ette de plage. Seule­ment trois gouttes de mélan­col­ie sont tombées, sur mon pied gauche.

Ploc, ploc, ploc.

Et ce fut tout.

Un très beau livre.

Pre­mier titre 2024 de la Col­lec­tion “Nuits indormies” Matthieu Lorin lit un extrait de L’Eboulement du temps.

 

∗∗∗

Avec Dominique Boudou, c’est une tout autre forme de prose qui se déploie. Le titre, Choses revues dans Bor­deaux et ailleurs, par­le de lui-même. D’ailleurs, les poèmes por­tent majori­taire­ment le nom de lieux (rues, places, quais…) et une trentaine s’in­ti­t­u­lent (Off). Le pre­mier (Off), donne, poé­tique­ment là aus­si, une sorte de grille de lec­ture : J’ai tou­jours aimé marcher dans la ville. Quelques signes du hasard imposent par­fois un itinéraire qui brouille les chemins. Il existe une durée où le corps cesse de s’ap­partenir. Et l’e­sprit à la traîne en suit les flot­te­ments, au gré des vents et des oiseaux.

C’est donc bien le hasard qui guidera les pas de l’au­teur et ceux du lecteur dans cette déam­bu­la­tion prin­ci­pale­ment giron­dine. Au-delà de la sim­ple descrip­tion, les petits pavés d’écri­t­ure pro­posent un regard révéla­teur de l’é­tat d’e­sprit du poète, sou­vent comme une douce rêverie :

 

Rue Vital-Car­les, 1

La lumière est douce sur les hauts murs des grands hôtels. Les jardins ont des bruisse­ments de gaufres sèch­es. Quelqu’un peut-être tourne en rond. Le tram qui monte n’en cou­vre pas les langueurs. Il a les siennes avec son œil borgne et son silence. […]

 

Dans un de ces (Off), l’au­teur cite Nuno Júdice  : La mélan­col­ie enseigne que le trait définit tout, depuis l’é­mo­tion du vis­age jusqu’à la mon­tagne au soleil couchant. 

Dominique Boudou, Choses revues dans Bor­deaux et ailleurs, édi­tions Aux Cail­loux des Chemins, 2021, 112 pages, 12 €.

Et de pour­suiv­re : Bor­deaux n’est pas une ville mais un trait qui s’étire dans mon corps quand la lumière faiblit.

La réal­ité, évo­quée par quelques détails et événe­ments banals, est par­fois saisie sur le vif. Ain­si de ce cours Vic­tor Hugo, que j’ai beau­coup fréquen­té il y a longtemps (et les quartiers Saint-Paul et Saint-Michel) :

Cours Vic­tor Hugo, 3

Trois hommes aux chiens font le guet autour de la porte de Bour­gogne. Une berline aux vit­res tein­tées, longue comme un cor­bil­lard, immo­bilise la cir­cu­la­tion. Throm­bose du paysage. Quelques pas­sants rabat­tent sur leur corps un pan de man­teau qui n’ex­iste pas. Une mère avec lan­dau se pré­cip­ite vers un étal de fruits. Une trot­tinette s’échappe vers la rue des Fau­res. Ne reste plus qu’un papil­lon sur un mon­tic­ule de goy­aves. Il n’a pas peur d’un mau­vais film. Il sait depuis tou­jours que la réal­ité n’est jamais si fragile.

 

Les menus détails relevés sont tou­jours pré­texte à réflex­ion, non pas dans une forme de dis­ser­ta­tion mais par touch­es poé­tiques et suggestives.

Place Saint-Sernin, 5

Un chien qui saute en l’air dans un ray­on de soleil et cherche à saisir son ombre. Sous les yeux d’un enfant incré­d­ule. L’in­stant va si vite. A‑t-il vrai­ment eu lieu ? L’im­age ne sera pas retenue comme elle a sur­gi. La mémoire en retouchera les lignes de fuite. Les con­tours du chien et les aplats du soleil sur l’herbe couchée man­queront de vérité. Le réel est tou­jours un corps improb­a­ble. Presque liquide.

 

Il me faut dire un mot de ces pages (Off) qui nous emmè­nent loin par­fois de Bor­deaux, par exem­ple à Alcalá de Henares, lieu de nais­sance de Miguel de Cer­van­tès : Un avion entre deux nuages cherche un couloir par­mi les vents con­traires. Don Qui­chotte, amoureux des immen­sités chimériques, irait jusqu’en Patag­o­nie. Et San­cho Pan­za l’at­tendrait au bout d’une piste avec des chevaux de trait. Pour lui remet­tre les pieds sur terre.

Dominique Boudou, tel Don Qui­chotte, n’a pas tout à fait les pieds sur terre et c’est tant mieux car ain­si, il nous fait le cadeau de ces belles pages. Rien n’est vrai­ment abouti dans le monde. L’e­space et le temps, les êtres et les choses sont incom­plets même quand rien ne leur manque. J’aime que les listes, écrites à la va-vite sur un coin de table ou longue­ment réfléchies, en expri­ment l’empêchement. Pari réus­si et plus encore. Cette prom­e­nade Avec quelques fan­tômes de ren­con­tre, pour le plaisir du texte enchanteront ceux qui con­nais­sent Bor­deaux aus­si bien que les amoureux de la langue.

Dominique Boudou présente son ouvrage Choses revues dans Bor­deaux et ailleurs aux édi­tions Aux Cail­loux des Chemins. Librairie Mollat.

∗∗∗

On définit fréquem­ment la poésie du quo­ti­di­en comme nar­ra­tive et réal­iste, sim­ple, ne recher­chant pas les effets de style. Par­mi ses représen­tants, citons Georges Louis Godeau et François de Cornière. Une de ses fonc­tions serait de trou­ver une réc­on­cil­i­a­tion avec le monde et avec soi-même. 

Thier­ry Roquet s’in­scrit dans cette mou­vance qui, par­tant de soi, de l’in­time et de l’ob­ser­va­tion du proche, peut touch­er tout un cha­cun, par une expéri­ence sim­i­laire, ou par cette magie qui la rend com­mune : le rap­port du lecteur au texte.

 

on me demande si j’ai de l’ambition
si j’ai vrai­ment envie de m’in­ve­stir ici
si j’ai con­fi­ance en moi
ma mise en scène est bâclée
et mes yeux passent de l’un à l’autre
[…] j’aimerais pou­voir me détendre
racon­ter une bonne blague
leur avouer que je m’en fous complètement
de leur offre de la san­té de leur entreprise
de notre pré­ten­du pro­jet d’avenir commun

Thier­ry Roquet, D’ordinaires cas­cades, édi­tions Aux cail­loux des chemins, 2024, 92 pages, 12 €.

 

L’au­teur se tient au plus près — pour repren­dre le titre d’un livre d’un autre poète du quo­ti­di­en, Roger Lahu — de la réal­ité et son écri­t­ure égale­ment, dans une sobriété qui ne voudrait retenir que l’essen­tiel, y com­pris dans cet auto-por­trait en creux :

 

Je n’ai pas d’armes chez moi
ni fusil d’assaut
ni sabre laser
ni 22 long rifle
ni rien de tout ceci
je me con­tente (à dessein)
de quelques babi­oles non létales
d’une vieille télé 
de quelques bières
d’un ordi­na­teur qui tourne
dix-huit heures sur vingt-quatre
et
de bons livres d’écrivains
qui n’ont pas grand chose
ni armes
ni rien de tout ceci
et
c’est déjà pas mal
pour sen­tir la mesure
d’un cœur qui bat
d’un cœur qui encore bat
la mesure

 

L’hu­mour est présent, façon de dénon­cer les tra­vers et désagré­ments de notre société, comme dans le poèmes Enquête télé­phonique : Pensez-vous / qu’il y a de la luzerne dans l’e­space ? / Je peux com­pren­dre que vous n’ayez pas / le temps de me répon­dre. […] Je vais donc pos­er ma ques­tion dif­férem­ment. / La ren­dre plus glob­ale. / Pensez-vous qu’il y aura assez de luzerne / pour tous les ânes de l’e­space ? Humour qui, mine de rien, pointe des choses plus graves, jusque dans l’au­to-déri­sion dont l’au­teur sait faire preuve.

 

Je sais ce que vous allez penser
que c’est assez ridicule
C’est pour­tant la vérité
Je devais avoir quoi 16 ou 17 ans
oui j’ai envis­agé d’en finir
ne trou­vant plus aucune autre issue
avant de finale­ment me rétracter
parce qu’il y avait un film 
avec James Dean à la télé
La fureur de vivre
Je ne l’avais encore jamais vu

 

Il y a une manière améri­caine dans ces poèmes nar­rat­ifs. Quoi de plus nor­mal de trou­ver en exer­gue du livre une cita­tion de Charles Bukows­ki : « Com­prends-moi. Je ne vis pas dans le monde ordi­naire. J’ai ma folie. Je vis dans d’autres dimen­sions, et je n’ai pas de temps pour les choses sans âme. ». Thier­ry Roquet racon­te pour­tant l’or­di­naire, mais de celui-ci il tire de l’ex­tra­or­di­naire : Buster Keaton sourit enfin / sur le poster et le pois­son dans l’aquar­i­um / a changé de couleur       Je ne dors pas / Ce qu’il faut retenir c’est sa respiration

S’il fal­lait résumer ce livre par quelques vers, je choisir­ais les suiv­ants : c’est un poème de soi qui / ressem­ble à la pous­sière des jours c’est / en fin de compte un poème / sur une soli­tude terre promise je crois

 

Seiz­ième titre de la col­lec­tion “Nuits indormies” : D’ordinaires cas­cades de Thier­ry Roquet, lec­ture par l’auteur. 

Présentation de l’auteur

Matthieu Lorin

Né au début des années 1980 en Nor­mandie, Matthieu Lorin vit actuelle­ment à Chartres où il enseigne.

D’abord nou­vel­liste (prix de la nou­velle Crous de la région Cen­tre-Val de Loire, prix de la ville de Rouen), il écrit aujourd’hui à la poésie. Ses pre­miers textes ont été pub­liés en revues : Lichen, Décharge et surtout La page blanche dont il est devenu l’éditeur associé. 

Son pre­mier recueil, Le tour du moi en 31 insom­nies, est pub­lié aux édi­tions du Port d’Attache. Pros­es géométriques et Arabesques arith­mé­tiques a d’abord été pub­lié en 2021 par les édi­tions du Nain qui tou­sse, accom­pa­g­né par des aquarelles de Marc Giai-Mini­et. Puis il pub­lie  Sou­venirs et Grillages.

Bib­li­ogra­phie

  • Le tour du moi en 31 insom­nies édi­tions du Port d’Attache.

  • Pros­es géométriques et arabesques arith­mé­tiques édi­tions du Nain qui tousse.

  • Sou­venirs et gril­lages, édi­tions Sous le Sceau du Tabellion. 

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Matthieu Lorin, Un corps qu’on dépeuple

Un corps qu’on dépe­u­ple : l’arroi du désar­roi Matthieu Lorin survit à lui-même comme aux faux-sem­blants, une face rieuse tournée vers un monde dévasté, l’autre, trag­ique, gref­fée à ses ruines d’enfance. Entre les deux […]

Matthieu Lorin, Souvenirs et Grillages

C’est un recueil qu’il faut ouvrir en deux pour y déam­buler libre­ment. Après avoir « coupé le gril­lage des mots », on « pénètre les textes ». Le seuil est franchi. L’auteur nous invite à le suivre […]

Présentation de l’auteur

Dominique Boudou

Je suis né à Paris en 1955 et vis à Bor­deaux depuis un demi-siè­­cle où je me laisse cul­tiv­er par mon jardin. J’ai survécu au méti­er d’instituteur grâce à de nom­breux chemins de tra­verse. Ceux de la lit­téra­ture m’ont con­duit à écrire quelques livres. Des romans (2) et des recueils de poésie (7). Par­mi mes dernières paru­tions : Poète de la face nord aux édi­tions Recours au Poème, Dans la durée des oiseaux aux édi­tions du Cygne et Vos voix sur mon chemin avec des images de Vir­ginie Van­der­notte chez Dou­ble Vue édi­teur dans la col­lec­tion Voleur de feu. Les toutes nou­velles édi­tions Aux cail­loux des chemins pub­lieront mon texte Choses revues dans Bor­deaux et ailleurs à la fin de l’année en cours.

Autres lec­tures

Présentation de l’auteur

Thierry Roquet

Thier­ry Roquet Né en 1968, à Rennes. Vit à Malakoff, ban­lieue parisi­enne, depuis 16 ans. Avec squaw berbère et singe minia­ture au ban­jo. Boulots ali­men­taires, type télémarketing.

Bibliographie sélective

  • Comme un insecte à la fenêtre (Gros Textes / 2011),
  • Le cow-boy de Malakoff (Péda­lo ivre / 2014),
  • Pleines lucarnes (avec FX Farine) (Gros Textes / 2016),
  • Luberon-Malakoff, chroniques élec­tron­iques (avec Hélène Das­savray) (Gros Textes / 2016),
  • L’am­pleur des astres (Cac­tus inébran­lable / 2016).

 

© photo Isabelle Poinloup
image_pdfimage_print
mm

Jean-Christophe Belleveaux

Jean-Christophe Belle­veaux est né en 1958 à Nev­ers. Il a fait des études de Let­tres Mod­ernes et de Langue Thaï. Grand voyageur, il a égale­ment ani­mé la revue de poésie Comme ça et Autrement durant sept années. Il a béné­fi­cié de deux rési­dences d’écri­t­ure (une à Rennes, l’autre à Mar­ve­jols) et a beau­coup pub­lié. Bib­li­ogra­phie : •Com­ment dire ? co-écrit avec Corinne Le Lep­vri­er, Édi­tions La Sirène étoilée, 2018 •Ter­ri­toires approx­i­mat­ifs, Édi­tions Faï fioc, 2018 •Pong, Édi­tions La tête à l’en­vers, 2017 •L’emploi du temps, Édi­tions le phare du cous­seix, 2017 •cadence cassée, Édi­tions Faï Fioc, col­lec­tion “cahiers”, 2016, •Frag­ments mal cadas­trés, Édi­tions Jacques Fla­ment, 2015 •L’in­quié­tude de l’e­sprit ou pourquoi la poésie en temps de crise ? (ouvrage col­lec­tif de réflex­ion de 21 auteurs), Édi­tions Cécile Defaut, 2014 •Bel échec co-écrit avec Édith Azam, Le Dernier Télé­gramme, 2014 •Démo­li­tion, Les Car­nets du dessert de Lune, 2013 •ces angles raturés, ô labyrinthe, Le Frau, 2012 •Épisode pre­mier, Raphaël De Sur­tis, 2011 •CHS, Con­tre Allées, 2010 •Machine Gun, Poten­tille, 2009 •La Fragilité des pivoines, Les Arêtes, 2008 •La quad­ra­ture du cer­cle, Les Car­nets du dessert de Lune, 2006 •soudures, etc., Pold­er / Décharge, 2005 •Cail­lou, Gros Textes, 2003 •Nou­velle approche de la fin, Gros Textes, 2000 •Géométries de l’in­quié­tude (nou­velles), Ed. Rafaël de Sur­tis, 1999 •Dans l’e­space étroit du monde, Wig­wam, 1999 •Pous­sière des lon­gi­tudes, ter­mi­nus, Ed. Rafaël de Sur­tis, 1999 •le com­pas brisé, Pays d’Herbes, 1999 •Car­net des états suc­ces­sifs de l’ur­gence, Les Car­nets du dessert de Lune, 1998 •Le fruit cueil­li, Pré Car­ré, 1998 •Bar des Pla­tanes, L’épi de sei­gle, 1998 •sédi­ments, Pold­er / Décharge, 1997 •L’autre nuit (avec Yves Humann), édi­tions Saint-Ger­main-des Prés, 1983 En antholo­gies : •Nous la mul­ti­tude, antholo­gie réal­isée par Françoise Coul­min aux édi­tions du Temps des ceris­es, 2011 •Dehors, antholo­gie sans abris, édi­tions Janus, 2016 •Plus de cent fron­tières (par­tic­i­pa­tion à l’an­tholo­gie), édi­tions pourquoi

Sommaires

Aller en haut