Animateur de la revue Ecrits du Nord, le poète et romancier Jean Le Boël est aussi à la barre des éditions Henry, nées en 2005 : la collection de poésie se propose de faire découvrir au public le plus large une poésie contemporaine méconnue — bien qu’accessible parce que répondant à la “fonction essentielle de la poésie qui est de nous révéler le monde et nous-mêmes à travers les mots, c’est-à-dire au besoin en les traversant.”
75 titres figurent au catalogue de “La Main aux poètes“1, petite collection à jaquette noire, sur papier glacé : des livres à petit prix (8 euros), qui tiennent dans la main comme un vrai livre de poche, et qui tiennent aussi toutes leurs promesses. Parmi les titres récents (12 par an, tous éclos en une seule fois, au mois d’octobre) deux recueils, très différents dans la forme et le fond, retiennent aujourd’hui notre attention.
*
Valérie Canat de Chizy, Je murmure au lilas (que j’aime)
Patiemment, discrètement, à petites touches dans de minces plaquettes, Valérie Canat de Chizy (qui est aussi bibliothécaire et collaboratrice de la revue Verso) trace sa route et construit une oeuvre légère et douloureuse, aussi transparente et parfumée que le “verre menthe” du titre de son blog2. Inlassablement, à travers le bruit des abeilles3 , les murs qui dans l’enfance, l’ont séparée du monde des “entendants“4, sa douloureuse présence au monde5, sa quête de blancheur et de pureté telle qu’elle apparaît dans le livre d’artiste “L’Etoffe de la nuit”, en contrepoint des pastels de Gilbert Desclaux6, elle interroge les bruissements du silence, ce monde “si beau et menaçant à la fois. Rassurant et peuplé d’ombre Protecteur mais incertain. Une raie, un requin. Un coup de mâchoire. Sans bruit. Le sang attire d’autres prédateurs.”
C’est ainsi que Jean Le Boëls publie, dans la petite collection aux couvertures noires, Je murmure au lilas (que j’aime) : il s’agit cette fois de très courtes proses qui poursuivent le questionnement de l’auteure, porté aux choses infimes du quotidien, au plus près du silence, dans le rapport aux autres, de l’infra-langue et du “peu d’être” apparent de chaque instant, exploration de l’ici et maintenant ouvrant sur l’infini : depuis le crépitement de la pluie, ou les pupilles d’un chat :
“Se demander dans ce dialogue avec le chat, où se situe la frontière de moi à lui, de lui à moi. Âme prolongement de mon âme, espace continu. Sa fourrure respire. Son regard, son souffle se perdent à l’intérieur de moi.”
La réflexion de la poète nous entraîne :
“Nous venons tous du silence. (…) Nous n’étions rien. Nous avons germé du silence, sans faire de bruit.”
Ce silence où retournent les morts, comme son père longuement évoqué dans Poetry, et de nouveau présent ici : “Dans quelle galaxie baignes-tu. Je t’imagine dans le ciel constellé. Une étoile luisant faiblement.”
Valérie Canat de Chizy ausculte, comme avec un scalpel, le cocon du silence intérieur, et les blessures du dehors où “des pics de glace transperçaient le corps”, les ondes des voix comme coups de boutoir, et
“le silence d’une solitude à brûle-pourpoint être assise sans rubans pour relier l’un à l’autre la parole comme détachée les chairs en lambeaux lèvres recousues grossièrement de fil noir et de sang séché.”
Sans afféterie, sans lyrisme, dans une langue simple, l’auteure se dépouille devant nous : “Parce que le monde part en lambeaux autour de moi, je m’épluche de l’intérieur”. Et le lecteur se retrouve lui aussi mis à nu par ces notations crues – par l’étrangeté d’un monde qu’il lui est offert d’explorer de l’intérieur.
*
Laurent Grison, Le Chien de Zola
Par quel bout prendre ce recueil au titre énigmatique? Annoncé en sous-titre comme “poème continu”, il se compose de 8 chants haletants, ramifications traçant un cheminement apparemment non-prémédité entre les époques (biographiques et historique) et les lieux (de l’intime à “l’en-dehors” le plus vaste), ouvrant des pistes, des carrefours, sur lesquels préside peut-être, en lieu d’Hécate et ses chiens, ce “Pimpin/le chien de Zola à Médan” que l’auteur, avec l’humour détaché qui transparaît tout au long du texte, ne mentionnera pourtant qu’une seule fois, en passant, pour révéler qu’il “avait des dents acérées /comme un J’accuse / en peluche”.
Désemparé, le lecteur, qui chercherait un fil conducteur à ce parcours, né de la matière encreuse des lettres sur le papier — “animelles/d’encre/noire// trace encrassée/ poudreuse/neige de terre//”. Cet alphabet jeté dans le désordre, dans un mallarméen “hasard ingénieux/du dé”(p.17) s’ordonne dans l’entropie qui l’essaime, “erraflures d’errafleur / rature de ratons / griffures de griffons//… ” On le voit, Laurent Grison fait la part belle aux sonorités, dans un procédé d’écriture presqu’automatique, laissant le champ libre aux signifiants qui vont, c’est certain, peu à peu, remonter des profondeurs vers les signes, “palimpseste d’un ici-bas/ où l’invisible/devient visible//”.
Souterrain, et sans fil directeur, c’est en fait un parcours rhizomatique que le poète nous invite à poursuivre. Le mot est revendiqué dans le titre même du septième des chants. On pense, bien sûr, au concept de Gilles Deleuze7 : ce rhizome qui se constitue de proche en proche comme une série de fragments sans hiérarchie, sans début ni fin préétablis, dont la progression est chaotique, aléatoire, variable selon le point de vue adopté, toujours susceptible d’autres ramifications… Rhizome multiple, foisonnant, polymorphe, comme le réel. Comme l’imaginaire. Comme la poésie.
Et je reviens à Pimpin, puisque la lecture rhizomatique autorise ces retours, les brusques changements, et les prolongements : ce chien aux dents de peluche ne rappelle-t-il pas l’exemple précis que Deleuze donne de ce qu’il appelle rhizome, à l’oeuvre chez Virginia Woolf, à partir de la figure inédite du chien-rue : « Le chien maigre court dans la rue, le chien maigre est la rue »8 ? Se pourrait-il que le chien de Zola (qui apparaît sur certaines des photos de Médan, muet témoin des soirées qui s’y tinrent) soit ainsi l’habile — et tue — mise en abîme du projet total de ce recueil, à partir duquel fonder la lecture? Je pense également ici au brillant concept d’orbialisation9 créé, dans une autre de ses vies (car Laurent Grison est aussi historien de l’art, critique d’art et essayiste), par le poète, à partir d’une analyse spatiale de la place Navone, définie comme le point (le carrefour) intemporel où se réunissent et d’où rayonnent tous les lieux et les époques. C’est l’image aussi que présente ce livre évoqué dans le chant intitulé “Le Bousculement des temps” :
le très grand livre
des très grandes heures
est mystérieux
déroulé
il contient
les conjonctions du monde
enroulé
il ne remplit même pas
le creux de ta main”
Ce petit livre également, sous l’égide – la garde? — de Pimpin, aussi présent qu’inexistant, mène le lecteur, “visiteur fantôme”, dans un voyage en archipel, dans “un paysage mental/sans repère// un topos de nulle part/dont la forme a été gommée/sur l’unique plan d’ancolie (…)” — dans des souvenirs de souvenirs, “le bousculement des temps”, la guerre, et les images égrénées de l’enfance, passant des châteaux de sable éphémères sur un rivage qui convoque Baudelaire à des images d’apocalypse :
“un jour
d’éternité
le chardon refleurira
sur les os des bêtes
dans les yeux fossilisés
des hommes
sur la plaine
grouillent
les lombrics
ils nettoient la terre
grattent l’esprit
des morts-pour-rien (…)”
Inépuisable, le recueil se clôt sur ces vers :
“moi je veux filer
infiniment
le firmament”
Reste au lecteur à reprendre, ébloui, son exploration infinie, dans les “labyrinthes/à jamais inachevés” de la poésie de Laurent Grison.
——————————————
Notes :
1 — “notre collection la plus récente, La Main aux Poètes, (…) propose une autre façon d’aborder la poésie : non par chapelle, mais par inlassable curiosité. Les livres n’y ont pas de préface, pas d’éléments biobibliographiques : le texte, d’abord le texte. On doit pouvoir s’offrir chaque semaine un ouvrage à six euros, compagnon du quotidien, rencontre sur notre chemin, comme on achète un magazine.” : Sur le site de la revue Terre à Ciel http://terreaciel.free.fr/arbre/edhenry.htm
2 — “Verre Menthe, trajectoire poétique”- http://verrementhe.blogspirit.com/
3 — Le Bruit des abeilles, avec Cécile Guivarch, éditions La Porte, recensé ici : https://www.recoursaupoeme.fr/chroniques/rouge-contre-nuit-7-%C2%AB-le-ciel-renvers%C3%A9-%C2%BB-avec-val%C3%A9rie-canat-de-chizy-et‑c%C3%A9cile-guivarch
4 — Poetry, 2015, Jacques André éditeur, collection “In Arcadia”,92 p. , 11 euros.
5 — Valérie Canat de Chizy, Créer l’ouvert, avec la reproduction d’un dessin à la plume de Tanguy Dohollau, éditions de l’Atlantique, collection Phoibos, 2011, 46 p. 14 euros.
6 — Valérie Canat de Chizy, L’étoffe de la nuit : livre d’artiste pastels de Gilbert Desclaux. 2016
7 — « Rhizome », titre d’un article publié en 1976, devenu par la suite l’introduction de Mille Plateaux (1980)
8 — Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 321
9 — Figures fertiles. Essai sur les figures géographiques dans l’art occidental, Éditions Jacqueline Chambon (Actes Sud), collection « Rayon art », 2002. (troisième partie, « Le principe d’orbialisation », pages 177 à 224).
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