Bye bye ! Amy
Bye Bye ! Amy
Que roulent les galets de ta voix
Quelque chose de noir m’étreint
Quelque chose de blues
Quelque chose d’une flamme ressuscitée au bout du cosmos
Bye Bye !
Toute seule et toute brûlée de solitude
L’alcool des jours qui se noient à mourir
Et l’ultime ferment des fantasmes absolus
Bye Bye ! Amy
Je dis que c’est détresse
Voix précipitée en mille voix éclatées
Voix qui nous élève et nous dérobe
Mais de quelle couleur hèle souffrance à vivre
Noire
Blues
Jazz
Et ce fut tourbillon tressé d’impatiences sublimes
Vitesse au-delà d’un vertige de falaise
Grande chevauchée à travers le brouillard enflammé
Et cette voix qui swingue et scintille
Au bout d’une impossible déchirure
Ecume coléreuse et toute de fulgurance
Bye Bye ! Amy
Feu de l’absolu aux laves très pures
Par toute étoile filante
Par la tige coupée d’un soleil en révolte
Par le sillage des cicatrices inconsolées
Je te salue au port des planètes perdues
Je crie Bye Bye Amy
La mort n’est qu’un berceau
Qu’une chimie soudaine
Mais il y ta voix qui fait signe à tout astre de s’entêter
Faugas (Lamentin/Guadeloupe)
Le 27 juillet 2011