Carole Carcillo Mesrobian : 10 poèmes
Rien à se taire
Fûts à crever des impostures
Des passages à clous contre sens alvéolaires à prisme latéral
Des abris à barreaux fichés dessus le ciel
Et des syllogies consacrées aux chaines creuses omnipotentes
Rivées
Traînantes
Et vues
*
Herbes
Se frayer
Dans la hauteur des absolus vertigineux
*
Reclure la frayeur dans la respiration tenue
Et occulter les tranches de peau vive
Pelées
Ripées
Déboulonnées
Ou à venir
*
Comme une ferraille
Comme un reflux déterminé
Inquisiteur
Comme un cachot déverrouillé dans lequel tu perdures
Tel à revers des médailles
L'écoulement de la durée se porte dru
A dresse-flanc et comme
*
Cerbère des nœuds de l'encéphale
L'émeraude des taillis joints
Plaqués debout et frissonnants
La cavalcade au baldaquin azur et mauve en mégalithe
Des duvets coulant sous le vent
Totems
*
Stagnant dans l'idéation à ventail clos
Tu éternises la cadence
Que rien ne prolonge qu'à l'accoutumance le pli élagué des assuétudes
*
Badins l'outre vermillon des aplats
Et les bravades en vert cousu des feuilles givre sans
Jubilé sans cortège
Comme une démesure à tes vicissitudes
*
Presque buée
Parages évaporés
Tu débordes à revers
Exultations d'abord à reculons et puis
*
En détrempe archivées
L'absence écrue en plénitude des aubes mues
*
Les abattis les abattis abscons et ravageurs
bric à brac