Approx­i­ma­tive­ment
Le presque su nous entre­vise nous entre­c­los nous appareille

De libel­lules pour les anges

 

 

J’ai sou­vent pen­sé à l’hiver

Pen­sé à l’hiv­er comme ter­rain vague
pen­sé à l’hiv­er comme suite abrogée des étés
Comme coupe porte vent et fenêtre à grisaille
Comme chemin morne et long comme coupe à grenaille

Celui-ci non
Sa durée sera féérique

Parce que dans chaque branche nue offerte tien­dra trace de nous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Con­tiguës

La fer­raille du cœur comme à l’enluminure
Les écrous d’espérance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Imbri­ca­tion des ampli­tudes augurales
Avec en médaille reflet d’a­por­ies pleines

Non extrav­aguées d’impuissance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La frois­sure et l’outrage

A tes mains dev­enues repliées de printemps
A ta face abdiquée par les charges du temps
A ta danse espérante cap­turée aux tour­nants de ton arc abouti emmuré sous les airs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pass­er la dune
Ver­sant des aubes et des silences
Pré­ten­dre à l’a­por­ie pour gag­n­er l’altitude
Et souf­fler où per­dure tout à muter des jougs
Le trèfle à foi­son d’ailes tapis aux aper­tures des luttes prononcées
Chem­iner sous la corde attrapée des tournures
 
Riv­er les écrous sur le vide

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