Thomas Demoulin, Livres en vie (3) : Bernard Hreglich

Bernard Hreglich, Proses, Jean-Jacques Sergent imprimeur, 1997

S’il est vrai qu’écrire est un essai d’émancipation de l’être intérieur autant qu’extérieur (de son âme et des conditions matérielles de son existence), Bernard Hreglich offre l’exemple d’un écrivain qui a failli rater. Il ne faut pas oublier qu’une maladie aussi dégradante que celle qui le frappa a vite fait de miner en profondeur toutes les bonnes intentions affichées glorieusement par un auteur.

 

Bernard Hreglich, Proses, Jean-Jacques Sergent imprimeur, 1997

 

Ceux qui, contrairement à moi, ont eu l’heur et l’âge de croiser Hreglich savent qu’il fut un poète discret, ne cherchant pas à paraître à tout prix malgré ses protecteurs de poids : dès 1974, Bosquet se veut son parrain, et il fut l’ami de Rousselot et Guillevic ; son beau-père était Serge Wellens, et nombreux sont les poètes qui, aujourd'hui encore, à l’instar de Kenneth White, se rappellent des lectures organisées rue Mercoeur ou, parfois, dans la crypte de La Madeleine, par Marguerite Ambrosini Wellens, sa mère libraire. Echappant à de si nombreuses sollicitations, au moment où Hreglich entre dans sa quarantième année, il n’a joué que deux coups : Droit d’absence en 1977, édité par Bosquet chez Belfond ; Maître Visage en 1986, aux éditions de la revue Sud. Deux livres célébrés, respectivement récompensés par les prix Max Jacob et Jean Malrieu.

 

Voilà où en est Bernard Hreglich en 1993, quand sa sclérose en plaques dégénère violemment, le paralysant de plus en plus complètement à un rythme aussi effréné qu’incontrôlable, le clouant dans un fauteuil. Impossible de s’en sortir seul. Le poète est coupé dans son élan alors que deux feux, les enfants de ses amis et la guerre serbo-croate, venaient de susciter les premiers textes, sublimes, de sa dernière manière(([i] [1] Max Alhau a trouvé pour eux les mots justes, à lire ici, dans Recours au poème. La 46ème livraison des Hommes sans épaules, qui sera présentée au prochain Salon de la revue, à Paris, consacrera tout un dossier à Hreglich, injustement resté méconnu.)). Il est terrassé ; qu’elle est loin, l’émancipation du poète, quand le moindre geste de la survie quotidienne est lui-même devenu un idéal souvent inaccessible…

 

Je ne sais pas ce qu’a pu lui dire son ami François de Boisseuil, mais c’est bien lui qui le remit au travail (nous sommes en septembre 1993). Enfin si, je sais surtout que ce n’est pas le genre d’ami à épiloguer longtemps sur le pourquoi du comment ; ne comptez pas sur lui non plus pour vous trouver des excuses ou pleurer sur votre sort. Il m’a raconté une histoire comme ça, où un peintre arrive un jour démoralisé chez Giacometti. Le sculpteur questionne et fait accoucher le malheureux : au fond, il pouvait encore travailler… L’histoire a de ces socratiques répétitions : Hreglich, armé de son nouveau secrétaire, parvient à retarder la visite de sa Faucheuse : deux livres absolument capitaux sont envoyés à Jacques Réda, qui dirige alors la NRF, et qui les accepte. Un Ciel élémentaire paraît en 1994 (obtenant le prix Mallarmé) et Autant dire jamais en septembre 1996, un mois après la mort de l’auteur.

Or, le petit livre oblong(([i] In-12 oblong (12 × 18,5) de 24 ff.))que j’ai entre les mains vient me rappeler, contre toute tentative hagiographique, que la réalité fut simplement dure et tranchante.

 

Affirmer que l’écriture l’aurait remporté in extremis sur la mort semblerait en l’espèce quelque peu indécent, en plus d’être simpliste. Hreglich, en effet, alors même qu’il se mobilise pour venir à bout de ses deux livres majeurs, a accepté sa mort : si écrire est une force qu’il peut, « le temps d’un poème », opposer à la souffrance, le suicide en est une autre, qu’il envisage sérieusement. Les Proses sont le témoignage abrupt de cette lutte entre deux puissances d’une même volonté, la chronique d’un combat actif contre un effondrement passif, déchéance qui, d’ailleurs, avait été fatalement prédite par un amour de jeunesse ; il s’agissait de le démentir.

 

Vers la mi-janvier 1996, Hreglich se rate (pour la énième fois) et tombe dans le coma jusque mai. Les médecins amputent des phalanges à un pied, des doigts à une main. En juin, il se trouve dans une maison de repos, dans le Morvan. C’est là qu’il écrit la trentaine de sentences qui constitue ce livre. Aux yeux de tout le personnel médical, Bernard Hreglich est un patient qui collabore. Mais, dans le secret de son écriture minuscule et lente, il circule déjà d’un monde à l’autre. « Ce chemin me mène à la noirceur mais je désigne ce chemin ». Ces phrases, il les ramène de très loin, d’un domaine d’expérience dont il est rare de pouvoir témoigner. Elles tombent, dictées par le mystère à la fois trivial et vertigineux qui nous attend tous. Ce qu’elles nous communiquent avec la clarté d’une dépêche, c’est une proximité des plus extrêmes avec l’impensable néant que l’homme peut souhaiter devenir. La composition sobre en Garamond de corps 18 rend sensible ce passage au-delà du visible.

 

On le voit : dans « la douce moiteur de l’encre » l’écriture n’est pas contre la mort ; chacune a investi l’autre. Éblouissant ou aveuglant récit dont seule la poésie est capable : « Cet homme brisé porte les traces de son crime. Mille fusils pour étourdir celui que transporte un exil durable, ne sachant rien de cette zone brumeuse où vient la nuit comme un miracle ».

Avec ce livre de peu, si modeste en apparence, les humanistes François de Boisseuil et Jean-Jacques Sergent auront donné à cette nuit son éclat le plus juste. Sans doute ne furent-ils conduits que par l’amitié, par l’espèce d’urgence instinctive propre aux émotions ; mais le lecteur des Proses ne peut s’empêcher de songer qu’ils ont ainsi parachevé l’émancipation du poète :

Si la nuit te donne raison nous deviendrons des formes neuves sur les parois de ton exil. 

 




Bernard Hreglich (1943–1996)

Bernard Hreglich fut un poète singulier qui, malgré la souffrance, la maladie, sut faire triompher les pouvoirs de l'écriture, de la poésie. Il fut surtout un poète discret qui ne chercha jamais à publier très tôt.

C'est en 1977, alors qu'il a trente-quatre ans, que paraît Droit d'absence qui vaut à son auteur le prix Max Jacob. En 1986, il obtient le prix Jean Malrieu avec Maître visage. Déjà sa santé s'est dégradée et la sclérose en plaques dont il est atteint l'immobilise peu à peu. Toutefois l'écriture constitue pour lui son seul recours, son unique moyen de survie. Exigeant, Bernard Hreglich ne cesse de corriger ses poèmes qu'il ne tient pas à livrer à la publication. Il est gravement malade lorsqu'il adresse à Gallimard un manuscrit: Un ciel élémentaire, qui sera publié en 1994 et obtiendra le prix Mallarmé. Malgré la souffrance, il se décide à préparer un autre livre, ce sera Autant dire jamais qui sortira chez le même éditeur sans que son auteur ait eu la joie de le voir. Bernard Hreglich disparaît en août 1996. Grâce aux soins de son ami François de Boisseuil, les derniers textes écrits en juin 1996, alors qu'il est hospitalisé, seront publiés chez un éditeur-imprimeur à l'enseigne des presses du sergent Fulbert à Cléry près d'Orléans. Plus rien d'autre n'a vu le jour depuis.

       Dès Droit d'absence s'affirme la maîtrise d'une écriture particulière à l'écart des courants à la mode. En partie composé de poèmes de jeunesse ( il avait une vingtaine d'années ), ce recueil met en place les premiers fondements de la quête intellectuelle et poétique de Bernard Hreglich. Certes, cette poésie peut déconcerter : l'écriture concrète, élégante s'affirme par le goût pour les alliances insolites, pour les métaphores parfois énigmatiques. Dans ce livre, Bernard Hreglich parle discrètement de lui et du monde, de notre monde sur lequel il n'entretient nulle illusion mais qu'il approuve sans retenue parce qu'il le sait source de poésie, lieu d'enracinement à partir duquel il s'interroge. Ce qu'il souligne, c'est sa volonté de prendre ses distances avec son passé parce que l'instant lui permet de transformer la réalité, de l'adapter au gré de son regard qui se métamorphose par le biais des mots :

Au fil des ans je ne prends plus la peine
de revoir ce vieux film criblé de taches d'encre
qui est mon histoire: toujours la même histoire.

Ce que contemple Bernard Hreglich lui permet de dresser un tableau dans lequel il souligne la cruauté d'un univers fait par l'homme et dressé contre lui. Aussi est-ce comme un désir de fuite qu'il exprime parfois, comme si dans l'éloignement il échappait à l'inhumanité d'une société dont il est toutefois un des spectateurs curieux :

J'ai un réel besoin de fuite.
Toutes ces bouches qui me rongent
et ces visages dont la couleur se fige
à la première insulte du ciel.

De même si l'écriture demeure sa seule préoccupation parce qu'elle seule lui permet de conquérir la réalité, de se l'approprier sous une forme différente, il confesse parfois son désir de s'en remettre au silence

Je dis qu'il faut atteindre le silence
comme une halte nécessaire
à l'élaboration de toute révolte.

Mais ce livre singulier, comme le seront les suivants, affirme avant tout le plaisir qu'entretient Bernard Hreglich avec le monde, la poésie dont il devine qu'elle constitue son unique moyen d'être présent parmi les hommes, de faire voisiner réalité et imaginaire, de les confondre en un même mouvement.

Avec Maître visage est confirmée une poésie tout aussi foisonnante, peut-être aussi déconcertante, qui s'appuie sur la réalité mais ne s'en tient pas là et s'ouvre sur l'irréel, presque visionnaire, faisant alterner goût pour la précision concrète et puissance de l'imagination. Dans cette alternative on note l'attirance de Bernard Hreglich pour les paysages terrestres dont il souligne la beauté accentuée par les mots, par une écriture fluide qui ne cesse de charmer. Pourtant là n'est pas la seule préoccupation du poète qui, dans une seconde partie, célèbre la femme, lumineuse et s'intégrant dans son paysage mental et physique:

Troublante avec ta masse aérienne de larmes
comme une mémoire dont tu déchires
tous les tissus pour mieux dire aujourd'hui
des mots qui sont mes fêtes. Je n'ai jamais trouvé
en toi que bonne terre.

On ne saurait toutefois terminer cette brève analyse de Maître visage sans remarquer une unité fondamentale, propre à l'ensemble de l'œuvre: celle d'une solitude contrainte, à peine exprimée, en correspondance avec le monde dont Bernard Hreglich ne se sépare jamais et qui constitue la matière de sa poésie.

Dans Un ciel élémentaire, Bernard Hreglich livre sans doute ce qu'il a de meilleur et qui sera suivi par Autant dire jamais. L'écriture se fait plus dense, plus flamboyante dans son lyrisme, le vers ample permet à la pensée, aux images de se dilater, d'affluer à la façon d'un cours d'eau grossi par les pluies d'orage. L'aspect baroque de la poésie de Bernard Hreglich prend toute sa force déroutante et ce qui transparaissait dans ses précédents livres s'affirme ici plus nettement. Dès les premières pages, le regard porté sur le monde se pose sur la Serbie, la Croatie, alors en guerre, et les événements qui se déroulent sont transformés par les mots, par une poésie qui conjugue fiction et réalité :

Complice désormais d'une oeuvre ironique, tu frissonnes
S'il est question du maître Serbe et du valet Croate
Isolés dans leur monologue
Et des larmes de Sarajevo.

La vision d'un monde cruel qui était soulignée précédemment est confirmée ici d'une façon plus forte. La critique de notre époque, les sarcasmes qui lui sont adressés ne cessent d'abonder : la propension à la rapine, à la violence sont dénoncées avec vigueur sans que l'écriture ne perde de son élégance, de sa hauteur. Elle est l'instrument qui permet au poète de se livrer à ce travail de dénonciation :

Trop de ladres scindent le monde qui surveillent les graphiques
D'un siècle aux épisodes carnassiers dont nous savons
Qu'il désappointe les bergers, les Bochimans, les Tsiganes
Avant de donner le sein aux corporations triviales.

Néanmoins cette appréhension du monde n'empêche pas Bernard Hreglich de faire allusion à son destin personnel, d'affirmer pudiquement ses souffrances à peine voilées par une expression privilégiant l'inattendu, la singularité. La lassitude, la solitude transparaissent au hasard des poèmes qui sont comme autant d'histoires confiées au lecteur. Dès lors abondent de nombreux tableaux qui mettent en scène la femme sur laquelle le regard de Bernard Hreglich se pose, lucide et cruel. Il dénonce cette fois son insensibilité, sa perfidie :

Ai-je vu ta cruauté si peu semblable à mes éclats
Toi qui fus au précipice pour prévenir le néant
Et dont je crains le pouvoir faute d'azur sur tes lèvres ?

autant qu'il déclare son amour pour elle. Ces revendications, ces constantes reviennent régulièrement, constituant un thème obsédant. Cependant ce qui l'emporte dans ces poèmes c'est la foi entretenue dans l'écriture, puissance suprême, alors que le poète se méfie d'elle et souligne de nouveau la tentation que lui offre le silence

On laisse dans l'écriture venir fleuves et chimères
Et bientôt des formes oblongues ne se nommant pas;
On perçoit dans la parole des sonorités arbitraires qui persécutent
Le sens, qui durcissent le régime d'une langue inaccessible

A l'espèce la plus commune qui trouble
les desseins
Par corruption des cadences et glissements sémantiques
Jusqu'au jour où le plus simple est de parler avec ses mains.

Avec ce livre, Bernard Hreglich s'efforce, dans une tentative irréalisable, de saigner à blanc la réalité pour lui en substituer une autre, au moyens des mots passés au crible, sans cesse malaxés comme il en serait de couleurs broyées sur la palette. D'Un ciel élémentaire, Charles Dobzynski a dit dans Europe : " Toute l'ambition, tout le bonheur d'écriture de Bernard Hreglich tiennent peut-être à cela : le choix, contre l'usage, d'une langue rebelle qu'il porte jusqu'au bout de son dessin, de sa combustion. " C'est bien par la poésie que brûlait Bernard Hreglich et elle l'a porté  jusqu'au terme de son existence, une poésie qui s'est poursuivie avec Autant dire jamais et d'autres textes inédits, témoignages d'une vie dévastée par la souffrance et sublimée par le regard qu'il portait sur un monde dont il ne s'était jamais retranché.

Autant dire jamais prolonge le recueil précédent en ce sens que l'on remarque la même élégance de style, un foisonnement semblable, mais le ton se fait plus poignant, la souffrance est masquée, même si l'on perçoit au travers des mots poindre la douleur. Le même regard ironique et critique est porté sur notre société à laquelle le poète ne fait pas grâce et qui avive son désir de fuite, son souhait de retrouver un passé baroque :

Face à tant de prosaïsme je voudrais me réfugier
Dans un plafond idéal, peuplé de charmes, de déesses
Selon les goûts du siècle seize.

D'ailleurs cette époque si tiède n'en est pas moins cruelle et Bernard Hreglich rappelle plus fortement la présence de la guerre en Bosnie, se souvenant que ses ancêtres étaient originaires de cette partie de l'Europe :

Mes anciens furent des aventuriers, des naufrageurs, des reîtres,
D'impénitents rapaces. Des Slaves ayant franchi les Colonnes
D'Hercule sans grands soucis. Ce que chacun ignore.

Mais les rappels d'une origine étrangère ne permettent pas de ne pas prêter attention au poète, à ce qu'il évoque de lui-même. L'écriture exubérante n'occulte pas les fragments de son existence qu'il livre au lecteur, transformés par les mots, par le regard qu'il promène sur lui et tout autour de lui :

Douleur qui vient, sombres secrets, œuvres de pierres ;
Avant le deuil il y avait mille collines et des enfants
Pour chasser ce vieux chagrin.

C'est alors que survient la tentation de regarder précisément autour de soi, de s'intéresser au monde de l'enfance qui, comme celui de la poésie, est source d'espoir. Car même si la solitude, la souffrance sont le lot quotidien de Bernard Hreglich, il n'en demeure pas moins qu'il ne manifestera pas la moindre amertume envers ce monde. Aussi l'émerveillement chasse-t-il la douleur, au même titre que la poésie exaltant la flamme qui l'anime avec une vigueur sans pareille. On constate ainsi dans cette œuvre un perpétuel balancement entre les forces maléfiques que véhicule notre société et les autres, plus stimulantes, celles de l'enfance, de l'espoir, de la tendresse, du langage exalté par un poète au verbe somptueux.

 Dans Proses, recueil posthume, pour la première fois Bernard Hreglich recourt au poème en prose avec la même expression élégante dans sa perfection. La manifestation de la souffrance, l'approche de la mort sont traduites dans ces textes alors qu'il se fond dans l'écriture devenue pour lui un autre corps. Il n'élude plus l'absence proche et trouve pour l'exprimer des formules lapidaires percutantes :

Je n'ai pas désigné celle qui vient, porteuse de cendre et de poudre.

Aussi l'avenir représente-t-il pour lui ce point invisible vers lequel il se dirige, conduit par une main inconnue. Il semble alors se détacher du monde, tout en affirmant avec force son insoumission et en clamant sa confiance dans le livre, témoin des civilisations passées:

Je n'ai dans ma sauvagerie rien perdu de ces manières frivoles qui circulent de siècles en siècles entre les feuilles d'un volume déchiré.

Jusqu'au bout Bernard Hreglich se maintiendra à la hauteur de la poésie dont on peut affirmer qu'elle aura été pour lui un instrument essentiel pour interroger le monde, le découvrir dans sa beauté magnifiée par le regard et le désir toujours en éveil d'en révéler les infinies possibilités.

Cette œuvre, si mince soit-elle, aura marqué fortement la poésie française de ces dernières décennies. La critique, les lecteurs l'ont reconnue à juste titre. Il serait bon qu'on en prenne de nouveau connaissance avec un esprit de curiosité, celui qu'eut toujours Bernard Hreglich envers les autres. On découvrira, par le biais d'une écriture exigeante qui fut toujours la sienne, une poésie lyrique d'une richesse infinie. Comme tout poète authentique Bernard Hreglich eut pour projet d'appréhender le monde, de le transcrire pour lui accorder toute sa singularité. Ce poète souffrant dans son corps nous donne une leçon d'humanité, de courage, délivre un message d'espoir par le biais d'un regard toujours en attente de surprises. Ses découvertes exprimées  au long de ses livres sont aussi les nôtres.

Max Alhau

 

Bibliographie :

  • Droit d'absence ( Belfond, 1977 )
  • Maître visage ( Sud, 1986 )
  • Un ciel élémentaire ( Gallimard, 1994 )
  • Autant dire jamais ( Gallimard, 1996 )
  • Proses (Presses du sergent Fulbert, 1997 )

Article paru dans le n° 52 de Aujourd'hui Poème ( 2004 ).