Eugène Ostashevsky, Le Pirate Qui Ne Connaît Pas La Valeur De Pi

L’auteur définit lui-même ce long poème comme une « parade à la ballade de Bonnie and Clyde » (p 17). 

 

Je dirais plutôt parodie, pour rester dans le même registre. Approximations langagières, quasi-homophones, non-sens… : tout est bon pour Eugène Ostashevsky pour dynamiter le langage et la poésie en même temps.L’éditeur précise d’ailleurs (p 59) qu’Eugène Ostashevsky « traite des problèmes en communication entre les pirates et les perroquets ». Dont acte.

Cette plaquette - en édition bilingue : Sophie Schulze traduit le texte original de l’américain - n’est que le premier chapitre d’un ouvrage d’Ostashevsky publié par New York Review of Books. À suivre donc …

Eugène Ostashevsky : « Le pirate Qui Ne Connaît Pas La Valeur De Pi », Atelier de l’Agneau éditeur, 66 pages, 14 euros.