Luigi Carotenuto, Deviens une fleur

« La poésie peut advenir dans la simple écoute du murmure des choses, c’est un exercice d’attention qui s’apparente à la méditation, au-delà du vacarme de l’actualité » dit Luigi Carotenuto lors d’une interview1. Dans ce nouveau livre, le poète s’éloigne du style ironique et désenchanté de ses premières publications.

À travers une poésie suspendue entre ciel et terre, entre obscurité et clarté, où les contraires ne s’opposent plus mais participent de l’Unité, Luigi Carotenuto exprime la spiritualité qui l’habite. Mais la poésie n’est-elle pas elle-même un chemin vers la spiritualité ? Le lecteur entre donc dans une boucle, mais une boucle laissée entrouverte, comme l’enso auquel il est fait allusion dans l’un des textes :

j’ai tracé le contour de tes yeux
et de ton nombril
pour parvenir au centre
de toi
je laisse une ouverture à peine de l’épaisseur d’un cheveu
comme dans l’enso zen

Ainsi, « l’Ouvert devient le nom poético-philosophique de l’Eden, celui de l’écoulement et du fleurissement du temps infini et muet2. »

 

Luigi Carotenuto écrit le silence, un silence parcouru de fulgurances, de visions, où le blanc de la page instaure le temps nécessaire à la méditation. Cette poésie, apaisée, ouvre un chemin de lumière, « Cette lumière de silence qui se tient en chaque chose, le poème tente d’en inventer en quelque sorte une équivalence : son propre silence, creusant la page, peut quelquefois rayonner aussi3. »

Deviens une fleur est un livre qui rayonne : Le soleil est dans chaque flamme, écrit l’auteur. Dans un style dépouillé et solaire, où chaque vers s’ouvre comme autant de pétales le long d’un chemin initiatique, il nous invite à entrevoir l’éternel à partir de l’impermanence des choses, nous rappelant ainsi que tout principe de vie ne trouve un équilibre que dans la complémentarité des contraires. De même que la lumière naît de l’ombre : dans le noir, veiller sur l’ombre/qui sert de berceau au blanc, on assiste à un renversement de la perception de la mort et de la vie :

la mort nous libère tous
dit un proverbe populaire
comme si tout était fini
quand on s’apprête à commencer

 

Luigi Carotenuto, Deviens une fleur, éditions du Cygne, avril 2024, 50 pages, 12€ - Traduction Irène Dubœuf à partir de Farsi fiori, Gattomerlino, juin 2023, 86 pages, 10€.

La plupart des vers de Deviens une fleur s’adressent à un interlocuteur. Il s’agit souvent d’un enfant – peut-être inspiré de ceux que côtoie l’auteur dans son milieu professionnel – et qui devient ici symbole de pureté et d’avenir, peut-être aussi de l’enfant épris de lumière qu’a été le poète4, cet enfant qui se révèle dans l’écriture et qui, sans le savoir, détient la sagesse d’un maître intérieur.

Enfant,
tu n’as pas idée
de tout le bien qui nous attend,
– dans le soleil il n’y a pas d’incertitude
les ruines sont des coquillages
ouverts
des fleurs écloses
des mains offertes
pour recevoir la lumière.

Au fil des pages, on comprend que l’emploi du « tu », qui désigne autant l’autre (y compris le lecteur) que le poète lui-même, est la manifestation de la mise à distance nécessaire à l’épanouissement de l’être intérieur.

se détacher de soi
pour
devenir des fleurs

Dans la sérénité du recueillement et la grâce du détachement, Luigi Carotenuto distille ses vers avec sobriété, simplicité et délicatesse, et si les aphorismes et l’emploi de l’impératif sont évocateurs de préceptes, Deviens une fleursemble davantage une confidence formulée à mi-voix, un « bruissement d’ailes5 » – qui n’est pas sans rappeler l’effet papillon de la théorie du Chaos – la transmission d’une conscientisation qui, exprimée par la poésie, devient une communion d’âme à âme dans laquelle se révèle l’énergie créatrice de la parole.

 Dire éternel est déjà un bruissement d’ailes

Car ce livre est un livre à penser. Ce n’est qu’ensuite qu’on peut le lire, qu’on peut saisir la quintessence de cette poésie intemporelle d’une concision extrême dont les mots soigneusement choisis dans le champ lexical de la fleur suggèrent autant la beauté éphémère que la métamorphose, l’épanouissement et l’éveil (le Sahasrâra, lotus au mille pétales6). D’autres symboles jalonnent le texte : le carré, le cercle, les couleurs… tous pouvant être interprétés de diverses manières car c’est à chacun de trouver son propre cheminement. Si la numérologie n’est pas indispensable à la compréhension des textes, elle n’en éclaire pas moins les trois parties dont le nombre respectif de poèmes symbolise successivement la dualisme, l’unité et l’union. À noter que le chiffre 3, symbole d’accomplissement, peut être perçu comme dépassement de l’illusion par l’amour7, menant à la paix intérieure.

Ce recueil est à l’image de la méditation : un détachement apparent que l’on se gardera d’assimiler à une absence d’émotion : celle-ci, maîtrisée, prend ici le nom d’émerveillement. La douceur lumineuse et la discrète sensualité qui en émanent induisent un calme et une gratitude qui donnent envie d’adresser à l’auteur ces mots d’Arthur Rimbaud : « Le monde a soif d’amour, tu viendras l’apaiser8. »

 

Notes

[1] Extrait de l’Interview de Grazia Calanna parue sur le site de la revue culturelle l’EstroVerso le 5 février 2024.

[2] Entretien avec Pascal Boulanger, par Carole Mesrobian, Recours au poème, janvier 2024.

[3] Gérard Bocholier, Le poème, exercice spirituel, Ad Solem, 2014.

[4] « Depuis que je suis petit/je défie le soleil/en le regardant droit dans les yeux ». Traduction d’un inédit extrait de Ra patti ro suli (Du côté du soleil) de Luigi Carotenuto, recueil écrit en sicilien accompagné d’une traduction italienne de l’auteur.

[5] Titre de la troisième et dernière partie du recueil.

[6] Centre cérébral supérieur au-delà des six chakras dans le tantrisme hindou.

[7] Dictionnaire des symboles, Jean Chevalier - Alain Gheerbrant, Bouquins éditions/ Jupiter, réédition de 2012.

[8] Arthur Rimbaud, Soleil et Chair, poème écrit en 1870 et publié pour la première fois dans Reliquaire, poésies, L. Genonceaux, 1891.

Présentation de l’auteur

Luigi Carotenuto

Luigi Carotenuto, poète italien né en 1981 à Giarre (Sicile), vit à Castell’Arquato.

Il a publié quatre recueils de poèmes. Les deux derniers, Krankenhaus (Gattomerlino 2020) et Farsi fiori (Gattomerlino 2023) ont été traduits en français par Irène Dubœuf et publiés, sous les titres Krankenhaus suivi de Carnet hollandais et autres inédits (éditions du Cygne, Paris 2021) et Deviens une fleur (éditions du Cygne, Paris 2024). Le poète a collaboré au Dizionario critico della poesia italiana 1945-2020 (Dictionnaire critique de la poésie italienne 1945-2020) de Mario Fresa (Società Editrice Fiorentina, Florence 2021) par des articles sur Jolanda Insana et Giovanni Testori. Il figure dans l’anthologie des poètes siciliens traduits en langue anglaise Contemporary Sicilian Poetry de Ana Ilievska et Pietro Russo, Italica press, États unis, 2023. Ses textes sont publiés dans diverses revues italiennes et étrangères, traduits en français, anglais, espagnol, serbe. Depuis 2010 il collabore avec la revuel’EstroVerso, de Grazia Calanna. Compositeur, il a écrit des pièces instrumentales, des chansons pop, des chansons pour les enfants, en grande partie inédits.  Il dirige la rubrique « Particelle sonore » de la revue en ligne Niederngasse de Paola Silvia Dolci dans laquelle il tente de revêtir de sons les textes et voix des auteurs choisis.

© Photo August Columbo.

Poèmes choisis

Autres lectures

Luigi Carotenuto, Krankenhaus

Après avoir publié L’ami de la famille et Je vous emmène aux éditions Prova d’autore, – deux recueils entre dérision et humour désenchanté qui nous confrontaient à l’absurdité d’un monde où tout est [...]

Luigi Carotenuto, Deviens une fleur

« La poésie peut advenir dans la simple écoute du murmure des choses, c’est un exercice d’attention qui s’apparente à la méditation, au-delà du vacarme de l’actualité » dit Luigi Carotenuto lors d’une [...]




Luigi Carotenuto, Krankenhaus

Après avoir publié L’ami de la famille et Je vous emmène aux éditions Prova d’autore, – deux recueils entre dérision et humour désenchanté qui nous confrontaient à l’absurdité d’un monde où tout est futilité, leurre et fugacité – et Taccuino olandese, une prose poétique onirique parue dans la revue internationale de poésie italienne Gradiva, le poète Luigi Carotenuto nous propose un nouveau recueil dont le titre en allemand brouille les repères dès sa prise en main.

L’épigraphe, quant à elle, évoque l’architecture de la Russie de Pierre-le-Grand.  Quel est, quels sont le(s) lieu(x) du poème ? On l’ignore, et peu importe : très vite on comprend que le lieu unique est l’hôpital et que tous les hôpitaux se ressemblent. Ce qui prédomine chez l’auteur, par ailleurs musicien, ce sont les sons. Ainsi Krankenhaus est plus que le titre d’une chanson1, c’est avant tout un signifiant qui, prononcé à voix haute, évoque la fêlure, la brisure, la rupture. Et c’est bien de cela dont il s’agit dans ce recueil qui s’ouvre sur l’image d’un os fracturé et se poursuit par la brisure d’une vie qui s’en va.

Unité du sujet, la mort, et unité de ton pour ces poèmes écrits dans des temporalités parallèles : un temps qui anticipe la mort du père comme pour mieux l’apprivoiser, un autre qui se souvient « déplacements continus du psychisme qui s’abandonne au vide ou le comble avec ce qui reste : la mémoire » écrit le poète Leonardo Barbera dans la préface.

Luigi Carotenuto, Krankenhaus, Gattomerlino 2020, 42 pages, 10 €.

Deux temporalités qui sur le papier finissent par se confondre : tous les vers sont écrits au présent (présent de narration et présent réel) car l’hôpital « sature le temps », tout se concentre sur le présent, dans l’attente de l’inéluctable. Le présent, c’est aussi l’abolition du temps, la possibilité de dire l’immuable au cœur même du changement.

 

Je suis incapable de dévotion.
Cependant, si tu veux, je peux trouver
tes défauts les meilleurs, ces qualités
présentables qui n’ont rien d’enviable.

 

C’est avec une tendre ironie que le poète fait face à l’indicible, à l’inconnu, à la mort et qu’il avoue avec humilité son impuissance face à la vieillesse et la souffrance :

 

Je ne peux te donner de leçons sur la façon de souffrir
avec grâce sur le fil du monde
c’est une affaire d’équilibriste
je titube depuis toujours.
Que puis-je t’offrir ?

 

Luigi Carotenuto reste fidèle à son style : aucune désespérance dans ce vécu qui, bien qu’intime, résonne en chacun de nous. Au cœur de la gravité il ne perd jamais de vue l’enfant qui est en lui. Pour supporter l’insupportable, il a recours au jeu. Le mot lui-même est présent dans de nombreux vers chez ce poète qui dès l’enfance a « appris à jouer avec le feu/ au pied du volcan/ risquant chaque jour le destin d’Empédocle »2.

« L’homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C’est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux »3 disait Nietzche. Le poète, lui, « titube » entre Eros et Thanatos « Je sens le désir, / la muette course des couleurs », « Je veux me nourrir de tout le visible » écrit-il au milieu de la violence de la douleur, de l’angoisse face à l’absence, à la perte prochaine, une souffrance qu’il exprime en revivant les jeux de son enfance, comme si, la partie achevée, tout pouvait à nouveau redevenir comme avant.  « Déréalisation » transitoire créant une illusion de réalité que l’on peut s’approprier et maîtriser, le jeu n’est rien d’autre qu’un « scherzo », c’est-à-dire une plaisanterie :

 

Ton absence est une plaisanterie
de mauvais goût. Si nous jouons à cache-cache,
je me rends, j’ai fini de compter depuis longtemps.
C’est toi qui a gagné.

 

Plus loin, c’est à un jeu de cartes que le poète fait allusion :

 

Changer de jeu bouleverse tout.
C’est ainsi que tu veux abandonner la partie ? 

 

et, ailleurs, c’est aux jeux-vidéo des bars où pour « rejouer » le passé, il suffirait de mettre un jeton dans la machine :

 

J’oubliais, distrait, que tu étais parti.
J’allais à la cuisine dans l’idée de te trouver affairé
et j’étais déçu comme un enfant
qui n’a plus de jetons.

 

Distanciation ironique et jeu fictionnel permettent d’alléger la vie, mais « il faut admettre que le jeu est toujours à même de se muer en quelque chose d’effrayant »5. Qu’importe, le poète sait bien qu’« il faut jouer pour devenir sérieux »5 mais aussi que « Dans tout homme véritable se cache un enfant : un enfant qui veut jouer.6 »

Les vingt-neuf poèmes, brefs et incisifs, sont numérotés, comme pour leur donner une place précise dans un temps qui se défait. On rencontre parfois un aphorisme formé d’un seul vers, le plus long poème ne dépasse pas dix vers, et c’est précisément de cette densité distillée avec légèreté dans le blanc des pages (blancheur qui évoque autant les murs de l’hôpital que le silence de l’absence, de la mort, de la douleur) que naissent l’intensité et la profondeur de l’écriture de Carotenuto, poète aux images fortes qui sait rendre concret l’impalpable en introduisant de la matérialité au sein même de l’immatériel : 

 

J’ai mis des chaussures appropriées
pour supporter le choc de l’absence.

 

Une douleur vibrante qui résonne dans les assonances et allitérations lesquelles s’enrichissent, dans la traduction, de rimes intérieures : « L’hôpital […] applique les sutures/sature les couleurs, le temps. »

 En peu de mots le lecteur comprend que la mort du père risque d’entraîner la mort symbolique de ce fils qui était son double, son reflet :

Peut-être est-ce moi ce petit point au fond du miroir ? 

 

Un point, autrement dit presque rien. Une vie soudain réduite à l’incarnation d’une ombre. Mais si la mort du père est inévitable, on se prend à penser que celle du poète peut être sauvée par l’écriture. Georges Perros n’écrivait-il pas, dans Papiers collés : « Poème. Un homme est mourant. MOURANT. On le transporte à la clinique. On le sauve. Le poème, c’est l’opération ». Mort symbolique donc, passage obligé pour renaître et entamer un lent cheminement vers son moi véritable.

  On retient de ce nouveau recueil des images concrètes (on pourrait presque parler d’hyperréalisme) dans lesquels les objets usuels interfèrent et frappent de plein fouet pensées et émotions, des poèmes dans lesquels alternent le « Je » et le « Tu » pour un dialogue qui prend la forme d’une longue lettre poétique, hommage du poète à son père, hommage à ses racines, Catane, ville dont les derniers vers nous cachent la beauté ensevelie. Catane, métaphore d’un jardin secret…

À noter que Krankenhaus est paru cette année en version française aux éditions du Cygne accompagné d’autres poèmes de l’auteur sous le titre Krankenhaus suivi de Carnet hollandais et autres inédits.

 

Quatre poèmes extraits de Krankenhaus, Gattomerlino 2020 / Krankenhaus suivi de Carnet hollandais et autres inédits

 

traduction de l’italien: Irène Dubœuf

 

9

Lo sportello lo apro a forza stamane.
La radio canta una messa atea di fame e miserie.
Mi sembra allora che sia vero, mentre accendo il climatizzatore
e s’inceppa, che si può anche morire
se perfino gli elettrodomestici
a volte si guastano.

9

La portière, je l’ouvre avec peine ce matin.
L’autoradio chante une messe athée sur la faim et la misère.
Il me semble alors que c’est vrai,
tandis que j’allume le climatiseur et qu’il se bloque,
que l’on puisse aussi mourir
si même les appareils électroniques
tombent en panne.

17

Ogni giorno siamo sempre più creativi
nell’inventarci miracoli, nel trovare scuse
per tirare avanti, nel fingerci interi.

 

17

Chaque jour, nous sommes de plus en plus créatifs
dans notre invention de miracles, l’élaboration d’excuses
pour aller de l’avant, faire semblant d’être entiers.

 

25

Raccogliamo la solitudine per strada.
Ripulita, rivestita, la portiamo in società: bestiolina
inoffensiva che attacca l’uomo raramente.

 

25

Nous recueillons la solitude dans la rue.
Nettoyée, habillée, nous l’emmenons en société : petite bête
inoffensive qui rarement attaque l’homme.

 

29

Mi domando il senso di tanto brulicare di persone
in piazza, di facce assenti a due passi da Catania Vecchia.
La bellezza può darsi l’abbiano tutta sepolta,
nascosta per bene.

29

Je me demande ce que signifie tout ce monde grouillant
sur la place, ces visages absents à deux pas de la vieille Catane.
La beauté, il se peut qu’on l’ait complétement enterrée,
soigneusement cachée.

Notes

1.  Jazzkantine 1998

2. Poème inédit paru sur Facebook le 17 septembre 2019.

3. « L’homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu . C’est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux » Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

4.  Winnicott, 1975

5. Aristote

6. Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

Présentation de l’auteur

Luigi Carotenuto

Luigi Carotenuto, poète italien né en 1981 à Giarre (Sicile), vit à Castell’Arquato.

Il a publié quatre recueils de poèmes. Les deux derniers, Krankenhaus (Gattomerlino 2020) et Farsi fiori (Gattomerlino 2023) ont été traduits en français par Irène Dubœuf et publiés, sous les titres Krankenhaus suivi de Carnet hollandais et autres inédits (éditions du Cygne, Paris 2021) et Deviens une fleur (éditions du Cygne, Paris 2024). Le poète a collaboré au Dizionario critico della poesia italiana 1945-2020 (Dictionnaire critique de la poésie italienne 1945-2020) de Mario Fresa (Società Editrice Fiorentina, Florence 2021) par des articles sur Jolanda Insana et Giovanni Testori. Il figure dans l’anthologie des poètes siciliens traduits en langue anglaise Contemporary Sicilian Poetry de Ana Ilievska et Pietro Russo, Italica press, États unis, 2023. Ses textes sont publiés dans diverses revues italiennes et étrangères, traduits en français, anglais, espagnol, serbe. Depuis 2010 il collabore avec la revuel’EstroVerso, de Grazia Calanna. Compositeur, il a écrit des pièces instrumentales, des chansons pop, des chansons pour les enfants, en grande partie inédits.  Il dirige la rubrique « Particelle sonore » de la revue en ligne Niederngasse de Paola Silvia Dolci dans laquelle il tente de revêtir de sons les textes et voix des auteurs choisis.

© Photo August Columbo.

Poèmes choisis

Autres lectures

Luigi Carotenuto, Krankenhaus

Après avoir publié L’ami de la famille et Je vous emmène aux éditions Prova d’autore, – deux recueils entre dérision et humour désenchanté qui nous confrontaient à l’absurdité d’un monde où tout est [...]

Luigi Carotenuto, Deviens une fleur

« La poésie peut advenir dans la simple écoute du murmure des choses, c’est un exercice d’attention qui s’apparente à la méditation, au-delà du vacarme de l’actualité » dit Luigi Carotenuto lors d’une [...]