Michel Gendarme, Les Poèmes Arrangés (Le fils du muet n’a pas la parole), extraits

Cette poésie parle de ce qui est en lisière, de ce qui peut être vu depuis un refuge du point de vue d'un être indéfini, caché, par besoin, par survie Son refuge est une forêt dans laquelle il enfouit sa vie Dans laquelle il s'enfuit De laquelle il ne peut s'enfuir vraiment Alors il longe ce qui le sépare des hommes Les sons, les allures, les rires, les gestes, les mots séparent Voir sans être vu, entendre sans être écouté, jouer sans y être appelé L'être maudit a pour lui la confession intérieure et les actes de solitude Cette poésie exprime la crainte que le monde atteigne par trop de folie l'être démuni de naissance.

Avertissement : les mots entre parenthèses ne sont pas lus, mais leur présence est nécessaire, les mots en italiques restent ainsi.

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ainsi arriver marais et flaques trouver ramasser inventer des choses bruits des rayons lumière dans les yeux devenir petit minuscule c’est le silence de l’eau avec des éclats de chatoiement des odeurs de lune alors marcher par l'ennui les dents mordent ma langue marcher par l'ennui les dents cassent en morceaux marcher par l'ennui briser des branches (casser) rompre des planches fouler les orties massacrer les orties les orties ennemies trancher les têtes puis les corps écraser les pousses admirer le lieu du combat s'assoir sur une souche pleurer là sans savoir sans eau qui coule, dans nuit attendre dans cabane demain je grimperai en haut des arbres voir le soleil admirer plaine le clocher du village vers l'école prendre route vers sur la grande route vers sur la très grande route noire route dessinée (de) les lignes blanches zozotantes (ou)… longues parfois (très)… dessous les arbres saisir les nuages

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les mains de l'homme de fer la poigne empoigner secouer secouer secouer la souffrance ça commence un jour jour précis l'instant de brute ça devient brute c'était mais devient alors (et) ça s'appelle la la brute coups le mal grimaces cassures brisures rien à briser le rien qui dit qui fait ça suffit à tuer ça du bonheur on est dans bonheur puis d'un coup frayeur le corps meurt de ça il meurt le mouvement meurt la grâce quand elle et qu'elle la grâce non non plus jamais plus élégance... parfois si encore un peu elle danse en elle dernière joie joie... dans dans cabane je vois encore (sa) la joie le vent des robes elles tournoyaient je riais... dans forêt les arbres dansent c'est elles et chantent... je ralentis je freine je stoppe comme si comme si je restais je moi dans le mouvement de ses robes

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ils gagnent le terrain mangent la terre bonne bétonnent goudronnent ça on sait ils arrivent avec leur vitesse sûrs des moteurs de vie la leur une mécanique d'anges anges détournés de l'attente déjouée leur esprit des anges tordus (des) anges perverses des anges ont ils ont mangé la loi les cathédrales elles protègent leurs mandibules croch(ues)ets les gargouilles dirigent recrutent repèrent crachent les petits je je les appelle les petits ils cavalent alors aux ordres aux ordres je me suis réfugié oui un réfugié ne plus quitter ça la quiétude d'être dans le silence mais pas le silence la solitude mais pas la solitude être immobile mais pas immobile je suis mes mots mes mots mes mots

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je fais plus vite plus mieux (que) le temps du jour avant le jour pour être prêt (avant) toujours avant toujours j'éclaire tout les étoiles qui les appelle(nt) qui le matin avec le réveil rayon le réveil soleil du chasseur du luisant des nuits avec des voyelles avec des consonnes (à) avec des sons la quiétude d'être dans le silence mais pas le silence la solitude mais pas la solitude (que) le temps les vagues de géant j'en ai devine mes mots mes mots mes mots mes mots

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je ne songe pas pas à moi pas à moi mais pas à moi un barouf du barouf du fracas même l'orage ne fait pas ça ô rage ma colère je ris quand l'éclair je ris quand tonnerre quand la grêle je me marre j'entends le cristal archange déluge de chant d'étoiles 

ici l'eau fait ça si on veut sur des bateaux de glace sur des voiliers de l'été feuille de noix coquille radeaux de chêne plouf plaf pluf toc coulé re-coulé dépanné sauvé font ça les livres aux couleurs inventent les mares ce qu'on fait là 

ça explose là-bas je sais mille bombes dix mille j'entends plus j'entends plus (geignent) ça geint les ruines ruines décharnées les corps fumées fantômes aux écoles les sons les rires les souvenirs muets j'entends plus le chien le chat vente vent ce n'est plus un souffle en haleine, charogne, les nuées les mouches des monceaux des monceaux

au bord (de) regarder la peau de l'eau attendre l'eau à soi attendre l'eau à soi c'est ça mais là-bas immense incroyable immense les yeux ne s'arrêtent pas le loin est loin loin loin sans jamais d'arrêt tirer l'eau à soi la plage l'immense mare salée c'est ça

des monceaux gémissants des vers, plein, le ventre ouvert geint et ça coule un liquide du fiel noir ça coule un son diable sa peau écorchée peu à peu ça s'ébruite ça se déshabille en sang caillotte et bulles ça pourrit avec des sons bruits de ça ça pourrit sur les champs de ça une guerre les nuées carillonnent de leurs ailes il suffit d'elles (de) elles sept mouches pour un nuage un silence ça n'existe plus

(et) je ramasse aux champs les chutes de voix célestes

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gouttes qui font ding dong
poings défaits mains ouvertes
posées sur la terre posées vers le ciel
mains de gouttes (clignent) de chatouillis
mains libres de pluie de gouttes mains nénuphars
des mains libellules

il me reste la guirlande du rêve
ange grenadine
elle est venue là et
elle chante rit
je mire la lumière dans ses yeux
stop
puis les mots les gestes
stop
rien
juste dans l'éclat
juste un éclair

nous aurons les gestes minimum pulsations infimes les sons du cœur des vaisseaux à fleur de peau avec des fleurs les toisons d'or

il y a une vie qui bouge partout sous les écorces dans un caillou ça grouille même à la queue de la comète

16 et 17

grand arbre mon ami je t'embrasse mais tu grattes

une bête sent la fourrure la terre feuille sauvage (d')étoiles filantes incandescentes dans le corps les yeux lâchent des balancelles stop la magie stop elle parle elle sourit bouge ne fait plus la lumière (parle s'enfuit) explique raconte elle ment ajoute ça multiplie ça soustrait elle additionne elle divise (perd je perds) elle montre sa tête ses bras ses jambes sa chair rose ses yeux bruns ses cheveux tous frisés elle met du bleu des bleus sur ses ongles du vert sur les orteils bijoux au cou à la cheville (les doigts) des bijoux (les) diamants avec de l'or encore les améthystes et les rubis encore les émeraudes (et) en chrysalide

elle cache puis elle laisse une trace quand partie loin elle disparue une bague comme en toc tic toc accrochée dans le rayon soleil contre la pendule tic tac j'attends un mirage sans lumière je plie et je replie bras jambes corps têtes pieds mains lesoreilles même ferme tout ça et pose ça en rond sur les fougères oranges

des millions et une fourmis bavassent elles torturent le cadavre encore dans la vie elles (déchirent) découpent arrachent (piétinent acidifient) percent et boivent et rongent, le cadavre hurle des faux cris, (ce sont) elles qui tchatchent qui montent au ciel le (un) vrombissement des maux humains les bouffent les digèrent les crachent en sons incroyables tuent les oreilles

moi j'entends tout ça assis moi plié contre l'arbre (j')écoute les peurs humaines toutes les terreurs mondiales de la nuit moderne je me plaque contre le tronc (j')ouvre grand ma gueule et (je) mords l'arbre

un hellébore de fin d'hiver (elle) tombe dernier(s) (r)appel(s) (l')avant le (à) présent

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donne-moi de la gaieté l'univers (en) dans la poche une pierre un pétale une écorce donne-moi que ça et toujours que ça chante des instants de trésor à garder siroter l'été réchauffer l'hiver je fixerai la lune je peindrai la lune je la frôlerai la lune elle me fera une note suspendue en attendant que le requiem s'élève

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le maître me donne à moi (moi) contre le radiateur la bonne place c'est (ce) qu'il faut trouver toujours avec des gommettes (et des) les images les mots des autres les additions des autres ah les récitations ah les récitations les mots des récitations les images des récitations écho des mots des récitations ah les images des récitations  ah les images des récitations longtemps en écho même en récréation écho des images et des mots à dessiner sur le sol des faux mots des fausses images

allongé je regarde le ciel venir établir l'ordre je croyais que la terre elle allait vite si vite quand le vent et ça filait dans le ciel les nuages ils défilaient si vite sans bruit le vent si mais les nuages non ils imitaient les sons des songes m'emmenaient loin dans la terre à l'intérieur(e)

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tu veux jouer aux billes je suis bon aux billes (bonne bille) (bonnes billes) le champion peu s'affrontent je pique toutes les billes (car champion) peut pas perdre car champion le terrain connu gratté du regard promenade des doigts du doigté paf la bille dedans au pied de la racine (un) tilleul (doit) dix billes vingt billes gagnées les belles (billes) agates (belles) brillent elles s'amoncellent petite vasque au pied de l'arbre nid de billes richesse des lumières mettre la bille entre les doigts s'éblouir au soleil il y a des mondes là-dedans si je bouge si je tourne des mondes magiques des planètes interdites (seules connues seules) je les gagne toujours alors perdent déçus eux pleurent eux jalousent eux voudraient les billes les planètes les cieux du(e) magicien jamais me les prennent mes agates eux boudent s'éloignent ne jouent plus jamais (longtemps longtemps) car eux savent mon armée mes galaxies de couleur

moussaillon, à l'abordage de la vie ha ! ha ! tout droit, courir, sauter, berlinguer dans tous les sens ! bourlicoter avec espoir, c'est quoi (l'espoir) ? la peau s'éveille ! les fantômes (ils) rapetissent ! sympa ! belle journée ! ce sera comme ça, avec le cœur ! vas-y mets(-y) la joie !

 

 

 




Michel Gendarme, LES ENFANTS DE MOINS DE DOUZE ANS VOLENT !!, extraits

Le temps est calme

Leurs ailes sont des poisons invisibles
Des pinsons variables dénotent les écorces
L’aire est tendre la chair hélas se laisse prendre

La vitesse du vent est de un nœud
L’enfant maîtrise dans la coïncidence
Maisonnette de sagesse
Lit de poupée réglée
Les enfants sont des songes
Leurs ailes, des poisons d’avril

La fumée monte droit

 

Il y  avait un arbre quand c’était un jardin non pas une entreprise un super commerce une super usine âge de longtemps des longues rives folâtrer pour non sens des lisières c’était à l’ailleurs on pourrait le penser c’est autorisé de rêver une écorce suffit pour une fourmi suffit à peupler le cerveau de jouets

 Charme arbre de plaine à feuilles gaufrées caduques vit sur sol argileux ou calcaire ne dépasse pas vingt mètres se taille facilement en haie bois blanc grisâtre altérable à grain très fin aubier indistinct cercles d’accroissement sinueux rappelant le tronc cannelé résiste particulièrement bien au fendage et à l’usure par frottement

Etals de bouchers et billots vis et engrenages des pressoirs anciens moyeux de roues instruments aratoires maillets rabots serre-joints navettes de métiers à tisser formes de chaussures quilles boules pâtes à papier excellent bois de feu pour les fours à pain

Pourquoi tant de charmes ?

 

 

On ressent une très légère brise

Dort dans la maison l’épaisse toison dort
Dort à l’abri l’apaise
Les enfants ont des ailes de papier
Des songes de géants des ailes

La fumée indique la direction du vent
Où vas-tu vas là

À lit à rouler froissé défroissé enroulé
Au frais à faire du chaud des sinuances de l’esprit
Se parer de drap d’humeur mais je me sens mieux comme ça
S’envelopper d’urine chaude dans l’urine chaude
L’enfant dans le marécage de ses rumeurs nocturnes

Urine

La vitesse du vent est de un à trois nœuds

 

 

 

 

 

Pour un refuge planté là sans regrets éternels des larmoyantes strophes les larmes des amants démunis désamiantés un arbre comme un abri anti-automnique des malédictions tectoniques dans les boîtes ils ne connaissent pas cela les piquants sous les fesses à la plante des pieds courir nu au clair de la lune ô encore une fois courir nu sous le clair de ta lune

 Châtaignier arbre de demi-lumière à feuilles caduques atteignant trente mètres sensible au froid pousse sur un sol riche perméable et non calcaire bois hétérogène beige ou brun très durable aux intempéries aubier distinct blanchâtre altérable très bonnes résistances mécaniques en flexion et compression assez fissible

Le bois le plus riche en tanin utilisation en tonnellerie par fendage les tiges fournissent des clôtures de l’emballage des cercles de tonneaux et de merrains les bois ronds sont employés pour les manches d’outils montants d’échelle piquets de clôture ou de vigne les sciages sont utilisés en menuiserie parqueterie et charpente mauvais bois de feu les sous-produits sont transformés en panneaux de fibres

Suivre le châtaignier

 

 

On sent le vent au visage on sent
Caresse douce ma mousse te pardonne
Sonne l’heure ma douce
L’enfant n’est plus à vendre depuis longtemps
Il le sait
Connaît un certain prix

La vitesse du vent est de quatre à six nœuds

Il se lève de cauchemars
Derrière la porte il y a toujours une surprise qui l’attend
Marre marre
Viens viens qui en voudrait
Pendant que les songes se font un placard
La vérité sort de la poubelle 
Elle

La brise est légère

 

Ils ne marchent pas comme nous ont toutes sortes de réseaux invisibles souterrains d’âmes argileuses planques à foutre de silice ils craquellent les distances et surfaces se font dépendances des cavernes avalées tu avales des couleuvres quand tu te couches sous les fougères tu respires un autre paradis

 Aulne arbre dont le port ressemble à celui des résineux pousse au bord de l’eau en pleine lumière peut atteindre trente mètres feuilles caduques d’aspect visqueux bois rosé à grain fin aubier indistinct se polit bien résistance mécanique faible presque imputrescible lorsqu’il est immergé

Piquets de clôture en sol marécageux modèles de fonderie tournerie sabots jouets brosses bobines boutons bols cuillères bon bois de feu pour la verrerie contreplaqué pâte à papier panneaux agglomérés Venise est bâtie sur pilotis en aulne

À l’aulne des lueurs

 

 

 

Tiens une petite brise
On se dirait des mots dans des cachettes d’allumettes
Chouette
Des jeux mauvais rituels des dates assouvies digérées
Hibou
Recrachées
Pour lui faire jouer un autre jeu
À l’enfant

Qu’importe il plante des fanions des éléphants de vapeur
Saute dans la contemplation
Ça pique

La vitesse du vent est de sept à dix nœuds

Ça pique
Se goinfre déjà de futur

Alors les drapeaux flottent

 

Ils collectionnent les sons s’attribuent des symphonies dédicaces écorcées des craquements de nuits de noces des succions de serrements des approches en écho ils résonnent de feutres de glissements en foutoirs mélange végétal en folie rapprochée là juste au-dessus se créent les sons du monde ceux de toutes les langues le babil forestier

 Trois cents espèces sont connues allant du plus petit arbre espèce naine de montagne dix centimètres de haut un centimètre de diamètre à trente ans au saule blanc des bords de rivières en passant par le saule pleureur poussent sur sol humide en pleine lumière bois blanc à gris rose léger et mou pelucheux

Charpente de qualité secondaire volige emballages légers boîtes à fromage manches rustiques battes de cricket jouets perches et échalas claies vannerie grossière chevilles et dents de râteaux meilleurs liens pour la vigne les toits de chaume nasses et petit mobilier des feuilles et de l’écorce on tire l’acide salicylique remède dès le dix-septième contre la fièvre des marais

En équilibre sur le saule

 

 

 

 

 

Ô que la brise est jolie si jolie jolie
Drapeau orange

Grossir ce qu’on lui a donné son travail est tumeur
Boursouflure du langage enflure des mots
Il triture ses bouts de peau arrache des dents aux livres
Se fout de la peinture dans à l'intérieur
L’enfant bourse

Le sable s’envole
Le sable ça veut dire l’océan la plage loin
Le sable s’envole
L’enfant et ses croûtes pleines de grains passés présents futurs loin
Lèche et mélange et titouille vit avec ça
Bourse

La vitesse du vent est de onze à seize nœuds ah ! quand même !

 

 

Boivent ce qu’il y a d’humide dans ce monde faut bien chercher la goutte rompre la solitude molécule de calcul ils incrustent la soif c’est une racine aussi supportent l’abstinence le sacrifice la tradition du jeûne mais qu’on ne leur coupe pas la route un monde ça se construit les rhizomes sont à la recherche tout le temps

 L’hêtre est grand de trente cinq à quarante mètres ne dépasse guère trois cents ans préfère l’ombre les sols riches et légers l’humidité atmosphérique de la Suède à l’Italie bois fin homogène sans aubier distinct couleur variable du blanc au rougeâtre se cintre et se ponce très bien assez cassant en flexion peu durable n’est pas un bois de construction

Ébénisterie contreplaqués spéciaux bois comprimés-bakélisés mobilier scolaire de cuisine établis étals articles de ménage brosses formes de chaussures sabots semelles de galoches jeux et jouets bobines pelles de boulanger boisseaux sièges et porte-manteaux pâte à papier textiles artificiels bois de feu traverses de chemin de fer

L’hêtre de la question

 

Présentation de l’auteur

Michel Gendarme

Textes

Michel Gendarme est membre de la Poéthèque du Printemps des Poètes et de la MEL. Invité d'honneur du Village en Poésie (label Printemps des Poètes) de Limeyrat (24) en 2016. La Maison de la Poésie de Poitiers l'invite à son Festival en mai 2018. Il est programmé au Festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée, à Sète en juillet 2018.

Il est publié par de nombreuse revues dont : Terre à ciel (en ligne), Recours au poème (en ligne), Ouste, Décharge, Verso, Arts et Résistances/Gros Textes, Le Portulan Bleu, Interventions à Haute Voix, Comme en Poésie...

Parmi ses recueils : « cadeau, une histoire d'amour », Gros Textes 2018 ; « Mémoire Méduse Requiem », avec CD, co-écrit avec Hervé Brunaux, Patrick Chouissa, Gros Textes 2016; « Exquises Esquisses », 20 dessins de José Corréa, Gros Textes 2014; « Ceux qui ne connaissent pas le corps des autres », avec CD, Gros Textes 2010; « des rivages », pastel de Roseline Granet, Gros Textes 2006; "Les mots invisibles" éd. du Non Verbal 2000 ...

Appelle-moi poésie produit en 2016 un vidéo-clip de son poème « Le fils du muet n'a pas la parole » (extrait), également publié dans le recueil collectif Langue Vivante 2 aux éd. LansKine 2018.

Il participe à de nombreuses performances et lectures avec les artistes, poètes, musiciens, plasticiens, danseurs, Hervé Brunaux, Delphine Barbut, Michel Brand, Patrick Chouissa (avec qui il invente l'installation Le Poéticomatophone), Thomas Dejeammes, Natacha Muslera, David Chiesa, Hiroshi Okazaki, Jean-Sébastien Mariage, Inna Maaimura, Catherine Jauniaux, Sylvain Roux (sound painting), Maurice Moncozet, etc.

Il est également auteur dramatique et romancier.

 

http://ecla.aquitaine.fr/Ecrit-et-livre/Annuaire-des-professionnels/Auteurs/Gendarme-Michel

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