Philippe Pichon, (entre) presque (et) rien, – Eloge de l’interstice, Fabienne Raphoz, Infini présent
Face à son propre miroir Philippe Pichon devenu poète après romancier pratique des moirures coalescentes par la grandeur de l'allusion et l'ampleur paradoxale de sa vision. Elle ne débouche pas sur le néant mais, avec discrétion, sur des gouffres intérieurs. Ils possèdent par le talent de l’auteure des tensions dans l'immobilité paradoxale des vérités politiques, religieuses voire poétiques d'où bondit parfois un bal carnavalesque de sardines céphalomorphes et enchevêtrées.
Philippe Pichon, (entre) presque (et) rien – Eloge de l’interstice, Editions Dutan, Paris,, 2024, 166 p., 18 €.
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Fabienne Raphoz, « Infini présent »
C’est en son enfance à la campagne que Fabienne Raphoz a découvert oiseaux, insectes et divers petits animaux sauvages. Mais l’auteur connaissait aussi d’un jeu des 7 familles de bêtes. Cela lui est venu le : « goût pour la taxinomie et les classifications » et le celui des mots « incompréhensibles ».
Fabienne Raphoz, Infini présent, Héros-Limite, 2024, 130 p., 18 €.
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Silvia Majerska sauvée par les roses