Chantal Dupuy-Dunier, bâtisseuse de cathédrales

Par |2020-01-06T05:12:50+01:00 5 janvier 2020|Catégories : Chantal Dupuy-Dunier, Rencontres|

Chan­tal Dupuy-Dunier, auteure d’une trentaine de recueils,   dont Ini­tiales (édi­tions Voix d’en­cre)  qui lui avait valu le prix Artaud en 2000,  pub­lie un nou­veau recueil, l’im­pres­sion­nant Cathé­drales, aux édi­tions Petra. Elle y retrace, depuis le néolithique, le mou­ve­ment qui pousse l’hu­man­ité à ériger des pier­res vers le ciel. Cet ouvrage de plus de 300 pages — dont elle nous offre 5 extraits accom­pa­g­nés de leur lec­ture par elle-même — est une sorte de chant qui, en trois mou­ve­ments  (“Sanc­tu­aire mégalithique”, “Crypte prim­i­tive”, “Cathé­drale ogi­vale”)  retrou­ve, suit  — mime aus­si par la dis­po­si­tion des mots sur la page — les rit­uels sacrés qui lient depuis tou­jours la pierre à la prière — révèlant ain­si  la pro­fonde et trou­blante énergie poé­tique de ces gestes qui font de l’écrivain le com­pagnon des bâtisseurs. 

Chère Chan­tal, je pense que mes pre­mières ques­tions porteront sur la genèse de cet ouvrage :
- com­ment t’es venu le désir / l’idée de ce thème? Com­ment s’in­sère-t-il dans ton oeu­vre (sou­vent plus auto­bi­ographique, ou intimiste) et dans ton par­cours de vie personnel ?
- c’est une épopée qui cite des auteurs, et même quand tu ne cites pas, on devine l’énorme quan­tité de lec­tures / de vis­ites qui nour­ris­sent ce livre : peux-tu par­ler de ton tra­vail pré­para­toire de doc­u­men­ta­tion, de la façon dont tu as constitué/exploré/exploité ces sources ?
Ensuite, je pense qu’il serait intéres­sant de savoir com­ment tu t’y es prise pour con­stru­ire ta cathé­drale : tes choix de con­struc­tion et de mise en page (car c’est très con­stru­it — le choix des “pier­res”, les cal­ligrammes…) — c’est de mon point de vue, assez ver­tig­ineux. Une oeu­vre somme ! 
Cette cathé­drale, je la por­tais sans doute en moi depuis longtemps.
Une vieille fas­ci­na­tion pour le tra­vail des hommes qui ont bâti ces mon­u­ments, devant la foi qui les por­tait, ce d’autant plus que je suis incroy­ante. J’envie ceux qui ont, entre la mort et eux, le rem­part d’une croy­ance rassurante.
Je suis dev­enue athée vers 22 ans, mais j’ai un passé de reli­giosité impor­tant. Vers l’âge de 10 ans, je voulais devenir car­mélite, cela n’a duré que quelques mois. J’avais et j’ai con­servé une atti­rance pour Sainte Thérèse de Lisieux. J’admire qu’on puisse con­sacr­er toute sa vie à un idéal, même si ce n’est pas le mien, et que cet idéal soit tourné vers les autres. En fac­ulté, j’ai suivi quelques cours de théologie.
Ce pro­jet d’écriture s’est imposé à moi en voy­ant un « œuf de lumière » au sol de la cathé­drale de Chartres, reflet d’un vit­rail sur lequel l’ombre de nuages se mou­vait (pho­to ci-jointe. J’ai même une petite vidéo). Oui, cela a débuté par cette « illu­mi­na­tion », donc par la man­i­fes­ta­tion du soleil, ce dieu prim­i­tif dont on retrou­ve la présence dans des objets religieux comme les osten­soirs et surtout dans les rosaces. C’est ce qui m’a fait signe.

toutes les pho­tos sont de l’auteur

Pourquoi tous ces auteurs cités (et j’aurais aimé en citer tant d’autres) ? Parce que j’ai voulu que ma « Cathé­drale » soit une grande métaphore de la poésie. Elle sym­bol­ise la pyra­mide poé­tique. Depuis les orig­ines, chaque poète en étant une pierre, écrivant sur les fon­da­tions que tous ses prédécesseurs ont édi­fiées, et déposant sa pro­pre pierre sur laque­lle pour­ront s’appuyer d’autres poètes à venir. Cette cathé­drale s’appelle « la poésie ».

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Dans mes recueils précé­dents, il est vrai que la part auto­bi­ographique était impor­tante. Cepen­dant, j’ai tou­jours espéré que le lecteur n’y ver­rait pas sim­ple­ment « ma petite his­toire», mais pour­rait pro­jeter la sienne. Beau­coup m’ont dit que le vil­lage de Cronce était pour eux un autre vil­lage de leur enfance. De même, quand j’écris sur la mort, il est évi­dent que cela con­cerne tout le monde et résonne.
De plus, j’entretiens avec les pier­res un rap­port intime car mon prénom « Chan­tal » sig­ni­fie « cail­lou, pierre ». Dans  Ini­tiales, des let­tres et une date gravées dans un mur ser­vaient de point de départ au poème. Dans Creuse­ment de Cronce , c’était déjà « la parole des pier­res » que je recueil­lais. En ce qui con­cerne Saorge, dans la cel­lule du poème 1Les trois recueils ont été pub­liés par Voix d’encre., les pier­res du monastère sont aus­si très présentes. La pierre fait pour moi par­tie du vivant, je suis avec elle dans une rela­tion orphique comme avec toute la nature, avec tout le vivant. Lorsque j’écris, je me sens tailleur de mots, sculp­teur dans le matéri­au du lan­gage. Mon sty­lo est un burin.
Des lec­tures, des vis­ites ? Bien sûr, durant plusieurs années, mais j’aurais aimé avoir le temps de lire davan­tage, il y avait déjà Vic­tor Hugo avec « Notre-Dame de Paris » et ma décou­verte prin­ci­pale a été Joris-Karl Huys­mans. Dans son roman  La cathé­drale , c’est juste­ment celle de Chartres qu’il évoque. J’ai don­né le nom de son héros Dur­tal à un de mes per­son­nages. J’ai rejeté cer­tains livres exposant des théories déli­rantes, comme ceux qui racon­tent que des extrater­restres sont venus con­stru­ire nos cathé­drales ! Le sujet stim­ule les imag­i­na­tions. Les lec­tures se fai­saient en chemin, en même temps que l’écriture. Je n’ai pas fait un tra­vail rigoureux de pré­pa­ra­tion. Quand on écrit sur un sujet, j’ai remar­qué que les choses se présen­tent autour de ce sujet, sans doute parce que l’on est dans l’état d’esprit de les remar­quer. Beau­coup d’images quand même, d’intuition aus­si. Je voy­ais l’évolution de mon sanc­tu­aire mégalithique et du lieu où il se trou­vait. Je voy­ais mes per­son­nages. J’ai pré­paré mes cal­ligrammes en prenant des cro­quis de vit­raux, notam­ment à la Sainte-Chapelle de Paris. Le prob­lème est que je ne sais pas dessin­er et j’aurais aimé que la rosace finale fig­ure vrai­ment une grande rosace.
En matière de vis­ites, c’est la même chose, j’aurais voulu voir toutes les cathé­drales ! J’ai aus­si fait en sorte que l’Auvergne où je vis ait sa place et j’ai fait des emprunts à nos belles basiliques en plus de la cathé­drale de Cler­mont-Fer­rand et de celle du Puy qui valent un détour.
Comme tu le notes, ce livre est très con­stru­it. Je l’ai vrai­ment bâti. Cha­cun des trois chapitres com­porte un préam­bule où le même per­son­nage est présent, un homme qui retran­scrit ce à quoi il assiste (il est bien sûr le poète), puis des « Pier­res », qui peu­vent être des ani­maux, des per­son­nages, des élé­ments, etc. Dans chaque sec­tion, on retrou­ve un sac­ri­fié, un offi­ciant, un incroy­ant, un astre, de l’eau, des arbres et les bruyères qui vont don­ner son nom à « Notre-Dame des Bruyères », ain­si que « Pierre, la Pierre » qui, de pierre d’autel du sac­ri­fice prim­i­tif, devient marche devant l’autel d’une pre­mière église avant de clore le tombeau d’un Maître d’Œuvre de la cathé­drale. J’ai réelle­ment posé mes pier­res poé­tiques les unes sur les autres.

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Tu as répon­du de façon exhaus­tive aux deux pre­mières ques­tions — c’est un texte extrême­ment intéres­sant ! M e restent des deman­des con­cer­nant la suite : com­ment t’y es-tu prise pour con­stru­ire ta cathé­drale, com­ment se sont déter­minés tes choix de con­struc­tion et de mise en page (car c’est très con­stru­it- le choix des “pier­res”, les calligrammes…)
Après la sur­v­enue de l’inspiration, déclenchée par cet « œuf de lumière » mou­vant vu au sol de la cathé­drale de Chartres, l’idée s’est imposée à moi qu’il fal­lait vrai­ment essay­er de con­stru­ire ce livre comme les bâtis­seurs de cathé­drales, en y con­sacrant beau­coup de temps et de pas­sion. Vic­tor Hugo cité en exer­gue écrivait : « Quiconque nais­sait poète se fai­sait architecte. »
J’étais habitée par ce pro­jet à long terme. Oui, je voy­ais le lieu, les édi­fices. Je côtoy­ais mes per­son­nages. Eux aus­si se sont imposés à moi.
J’ai fait un plan, que j’ai remanié plusieurs fois. Deux choix s’offraient à moi : con­stru­ire un ouvrage encore plus impor­tant en inclu­ant un chapitre qui se serait appelé « Cathé­drale romane » ou éla­guer un édi­fice qui risquait de devenir trop « lourd » pour le lecteur. J’ai choisi d’élaguer en faisant un saut un peu rapi­de de « Crypte prim­i­tive » à « Cathé­drale ogi­vale ». « Cathé­drale » a comp­té une cinquan­taine de pages sup­plé­men­taires et des « Pier­res » (para­graphes) en plus. Il y a peut-être quelques anachro­nismes, mais je me pose en poète pas en his­to­ri­enne, même si je me suis documentée.
Au fond ma cathé­drale, dont je recon­nais que la con­struc­tion est ambitieuse, se veut non seule­ment une grande métaphore de la poésie, mais tente de représen­ter l’humanité dans son ensem­ble et l’univers avec tous les élé­ments qui le com­posent (ce qui est bien sûr impos­si­ble). Le choix de la mise en page accom­pa­gne mon écri­t­ure depuis mes pre­mières pub­li­ca­tions. Elle doit s’accorder au texte, elle fait par­tie inté­grante du poème, en ren­force le sens.
Les cal­ligrammes de vit­raux sont pour moi le moyen de fig­ur­er la lumière pas­sant à tra­vers les « espaces blancs » des poèmes.
Je reviens aus­si au culte du soleil, depuis le sac­ri­fice prim­i­tif accom­pli pour qu’il se lève chaque jour jusqu’à la rosace finale. Sou­vent, il y a une « boucle » dans mes recueils, un retour au début.
Le style aus­si change selon le sujet. Ici, il y a beau­coup de formes litaniques parce qu’elles rap­pel­lent les prières.

lumière sur un signe lap­idaire à Orcival.

 

 

5 extraits de Cathédrale

 

Poème inau­gur­al :

 

Ce matin,

au sol de la cathédrale

dont les neu­rones de pier­res se souviennent,

le geste ovale du labyrinthe

désigne la direc­tion de l’œuvre.

Les rayons tra­ver­sant un vitrail

dessi­nent sur les dalles

un reflet marbré.

Le reflet à la forme parfaite

pro­gresse lente­ment vers l’entrée du dédale,

œuf lumineux.

 

 

Extrait de « Sanc­tu­aire mégalithique » :

 

Ô Soleil, je guette ton retour.

 

Quand je devin­erai ton approche,

j’attacherai ma chevelure

pour aller recueil­lir l’eau

avec laque­lle mon père lavera

la lame du sac­ri­fice et la pierre d’autel.

Et je pronon­cerai ces mots :

 

Source, qui désaltère l’orge, la four­mi et l’homme debout,

le chêne, le rat des champs et l’homme couché,

redonne à la lame et au granit

l’embrasement du dieu soleil.

 

Di va oum­ba          par le ven­tre de la grêle,

Di va oum­ba          par les blessures du ciel,

Di va oum­ba          par le souf­fle qui règne sur le souffle !

 

 

 

Extrait de « Crypte primitive » :

 

Vous qui êtes là,

écoutez les paroles qu’il prononce tout bas :

Tu t’appelles Pierre la Pierre.

Au milieu du tertre boulever­sé par le remue­ment du chantier,

je t’ai vue appa­raître près des bruyères en fleurs.

Le ciel était ani­mé d’un somptueux vol de corbeaux.

L’ombre velours de leurs ailes accen­tu­ait ta couleur

et traçait des reliefs à ta surface.

Lorsqu’après tous nos efforts,

le bœuf robuste t’a enfin ren­due au jour,

je serais tombé à genoux sur la terre rouge,

mais ta beauté paraly­sait mes gestes.

J’ai pu ouvrir la bouche et demander :

- Qui es-tu ?

 

 

 

Extrait de « Cathé­drale ogivale » :

 

Cha­cun lève les yeux vers le grand livre de pierre,

livre de verre en ses vitraux.

Recueil ver­ti­cal,

poème dressé au-dessus du lan­gage ordinaire,

que je tente de traduire.

 

˗ Poète, comme Maître d’œu­vre, est un haut-métier

qui ne va pas sans le devoir d’être Homme,

ne s’ac­com­mode pas d’une exis­tence banale.

La respon­s­abil­ité des mots nous incombe ˗

 

 

 

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Présentation de l’auteur

Chantal Dupuy-Dunier

Poétesse, née le 28 novem­bre 1949 en Arles. A vécu douze ans dans le petit vil­lage de Cronce en Haute-Loire. Vit main­tenant à côté de Clermont-Ferrand.
Elle a exer­cé la pro­fes­sion de psy­cho­logue dans un hôpi­tal psy­chi­a­trique et a ani­mé pen­dant onze ans un ate­lier d’écri­t­ure et de lec­ture poé­tiques. Crée des spec­ta­cles poésie-musique.

BIBLIOGRAPHIE :

A pub­lié une trentaine de livres dont Ini­tiales (Voix d’encre, Prix Artaud 2000), Creuse­ment de Cronce et Des Ailes (Voix d’encre), Éphéméride et Mille grues de papi­er (Flam­mar­i­on), Où qu’on va après ? (Cadex), Pluie et neige sur Cronce, Mir­a­cle et Ton nom c’était Marie-Joséphine, mais on t’appelait Suzon (Les Lieux dits), C’est où Poezi ? et Fer­rovi­aires (Hen­ry). Le plus récent : Cathé­drale (Petra, col­lec­tion Pier­res écrites/L’oiseau des runes, juin 2019.

SITE : chantal.dupuy-dunier.fr

 

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Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021

Notes[+]

Sommaires

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