Capel­li al ven­to – cheveux au vent,  n’est pas seule­ment le titre de l’in­stal­la­tion d’An­t­je Stehn, c’est aus­si la per­for­mance poé­tique artis­tique par­tic­i­pa­tive en sou­tien aux femmes d’Iran (lire l’appel à textes ci-dessous) qu’elle pro­pose de créer tous ensem­ble réu­nis, femmes et hommes. C’est à ce pro­jet que Recours au poème, comme Jeudidesmots.com s’associent et vous présen­tent sur leurs sites respec­tifs, en atten­dant une présen­ta­tion con­jointe de l’oeu­vre d’An­t­je Stehn lors du marché de la poésie à Paris, en juin 2023.

Artiste visive et poète alle­mande, née à Fri­bourg, elle a étudié à l’Accademia di Belle Arti Brera a Milano, avec les pro­fesseurs Fer­rara et Espos­i­to. Instal­lée en Ital­ie, elle vit et tra­vaille à Nag­gio, sur le lac de Côme, et à  Milan. En tant que poète, elle fait par­tie du Réal­is­mo ter­mi­nale , un mou­ve­ment de poètes, artistes, et autres, qui s’inspire du man­i­feste homonyme pub­lié par Gui­do Oldani en 2010. Ce mou­ve­ment s’ouvre tou­jours plus large­ment à toutes formes d’expression les plus var­iées, réu­nis­sant des archi­tectes, des musi­ciens, des gens de théâtre et du spec­ta­cle… Du man­i­feste de la pein­ture ter­mi­nale émerge l’idée dis­rup­tive de la “per­spec­tive ren­ver­sée? Antje ani­me aus­si le col­lec­tif poé­tique inter­na­tion­al Poet­ry is my pas­sion, qui promeut la diver­sité lin­guis­tique cul­turelle et le mul­ti­lin­guisme dans le con­texte des com­mu­nautés inter­na­tionales vivant à Milan. C’est ain­si qu’elle gère la rubrique  « Milan, une cité mul­ti­lingue » sur le mag­a­zine TAMTAMBUMBUM. En tant qu’artiste, elle crée des instal­la­tions et des per­for­mances à par­tir de matéri­aux naturels, dont les derniers sont Ruck­sack (sac à dos) et Capel­li al vento.

L’artiste-poète-plasticienne ces deux oeu­vres, Capel­li al ven­to et Ruck­sack, a Glob­al Poet­ry Patch­work comme déri­vant l’une de l’autre. Cette dernière a fait l’objet d’une instal­la­tion artis­tique  qui a été présen­tée au Pic­co­lo Museo del­la Poe­sia Chiesa di San Cristo­foro, à Pia­cen­za, Ital­ie et qui se com­pose de deux macro-œuvres : une instal­la­tion com­por­tant un grand sac, le Sac à dos, fait de sachets de thé séchés et une expo­si­tion de courts poèmes. Une instal­la­tion en boucle audio per­met au pub­lic d’écouter les voix de poètes réc­i­tant dans leur langue mater­nelle. L’œuvre rassem­ble un grand nom­bre de per­son­nes, de lieux, de visions, de lan­gages, soulig­nant la valeur de la prox­im­ité, si sig­ni­fica­tive en ce moment his­torique mar­qué par la dis­tance et l’enfermement, par la pré­car­ité aiguë du réseau humain.

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Rucksack – Le thé et la poésie : 

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Voici com­ment l’artiste explique cette pre­mière œuvre : 
Les sachets de thé ont une longue his­toire qui remonte au XVI­I­Ie siè­cle, lorsque les chi­nois ont com­mencé à coudre des petits sachets car­rés pour mieux préserv­er l’arôme des dif­férents thés. Les sachets de thé con­tin­u­ent d’être l’un des plus petits con­tenants que nous util­isons et trou­vons dans chaque mai­son. Les sacs de trans­port ont été par­mi les pre­miers out­ils util­isés par les femmes et les hommes pour trans­porter des objets et des souvenirs.

Nos ancêtres étaient des chas­seurs-cueilleurs, mais en réal­ité les cueilleurs étaient pré­dom­i­nants, étant don­né que 80% de leur nour­ri­t­ure prove­nait de la cueil­lette de graines, racines, fruits dans des filets, des sacs et dans tout type de récip­i­ent léger. Les sacs étaient des out­ils impor­tants pour le trans­port des marchan­dis­es, hier comme aujourd’hui, car on peut voir des sacs util­isés comme con­teneurs de cours­es dans les super­marchés. C’est pourquoi nous avons décidé de plac­er le sachet de thé au cen­tre de l’attention, comme cœur d’une ren­con­tre cul­turelle, et le Sac à dos comme trace de notre lien avec la nature et la migration.

Cepen­dant, on ne peut que se deman­der pourquoi la représen­ta­tion de grandes scènes de chas­se pré­domine sur les parois des grottes plutôt que des per­son­nes occupées à récolter et à trans­porter des sacs pour col­lecter de la nour­ri­t­ure ? Cette ques­tion s’est égale­ment posée à Ursu­la K. Le Guin, une écrivaine de sci­ence-fic­tion qui a écrit la soi-dis­ant théorie de la fic­tion du sac de trans­port, basée sur la théorie du sac de trans­port de l’évolution humaine par l’anthropologue Eliz­a­beth Fish­er. Le Guin a noté qu’il est dif­fi­cile de racon­ter une his­toire sur la façon dont les graines sont extraites de la peau, jour après jour de la même manière. La chas­se, en revanche, est une véri­ta­ble aven­ture, pleine de dan­gers et de sur­pris­es, son apothéose finale étant la mise à mort, lorsqu’un énorme mam­mouth, par exem­ple, tombe à terre. C’est un matéri­au pour une his­toire d’action et c’est ce que nos ancêtres se sont prob­a­ble­ment dit assis autour du feu. Mais aus­si trag­ique­ment, elle mar­que le début de la nor­mal­i­sa­tion de la vio­lence et d’un réc­it cen­tré sur elle.

L’acte de rassem­bler, en revanche, avait peu de poten­tiel nar­ratif ; au mieux, il con­ve­nait à une poésie trai­tant du monde en marge, dont peu se soucient. Pour­tant, à y regarder de plus près, la poésie nous par­le d’un autre regard sur le monde, d’une alter­na­tive au mono­pole généré par une seule histoire.

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Cheveux au vent, un projet féministe intégratif

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Antje, créa­trice de ce pre­mier voy­age pas­sion­nant, lance un appel pour un nou­veau pro­jet, plas­tique et poé­tique, et livre les deux pre­miers poèmes qui l’ont amenée à lancer une nou­velle œuvre : voici le premier,

Cheveux au vent

 

Chaque jour avec courage une femme

lâche ses cheveux au vent, brûle son voile

défi­er les matraques et les balles

pour la lib­erté de toutes

chaque jour une dic­tature étouffe dans le sang

celle qui prend la parole pour réclamer une vie digne

dénon­cer l’a­partheid de genre

chaque jour remon­tent à la sur­face les cadavres d’une his­toire déjà vécue

et l’une d’entre elles hurle “je suis une femme, je suis une mère, je suis chrétienne,

Je suis le pre­mier min­istre, nous sommes les frères d’Italie”

(tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertoncini)

La pre­mière femme au pouvoir

com­pare l’a­vorte­ment au féminicide

et d’autres femmes applaudissent

 

Com­ment nouer les lam­beaux de sens

dans cet enchevêtrement feutré

peut-on devenir encore une plante grimpante?

penser de façon tentaculaire

ser­pen­ter

vers le prochain, vers le village

vers l’hu­man­ité ?

Ce jardin qui est le nôtre était ici avant nous

avant la semaison

avant de dis­pos­er les semis en rangées

avant de sépar­er les malades et les saines

main­tenant toutes poussent dans toutes les directions

elles rivalisent au lieu de fusionner

elles appel­lent à la paix cha­cune dans son coin

être un indi­vidu n’est pas un privilège

ni penser au singulier

le jardin fut créé

pour l’ensem­ble

Le sec­ond poème d’An­t­je Stehn,  Fem­mini­cidio, a été lu à Milan, à l’au­di­to­ri­um Mag­nete, le 25 novem­bre lors de la journée con­tre les vio­lences faites aux femmes ; vous pou­vez l’en­ten­dre dit par Antje sur le lien ci-contre :

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C’est enfin un poème d’ELHAM HAMEDI, traduit par Antje Stehn et Mari, qui lance le pro­jet. (Cette poète irani­enne, artiste mul­ti­mé­dia, con­ser­va­trice inter­na­tionale et mem­bre per­ma­nent de l’As­so­ci­a­tion sci­en­tifique irani­enne des arts visuels, diplômée en recherche artis­tique de l’U­ni­ver­sité de Yazd, a eu plusieurs expo­si­tions indi­vidu­elles et col­lec­tives en Iran et à l’étranger.)

CESSEZ-LE-FEU

 

Ne tirez pas sur moi !!

Je voulais juste laiss­er tomber mes cheveux sur les épaules d’un jardin

L’oiseau tombe des fis­sures de la fenêtre

et le cœur du mur s’écroule dans le pesant bat­te­ment l de l’anxiété

‏quand ton coup de feu gémit dans mon coeur ‏

 

Ne tirez pas sur moi !!

Ma peau voulait juste sen­tir un peu de soleil

mes cel­lules fatiguées voulaient s’abriter à l’om­bre d’une fleur

elles voulaient juste embrass­er les lèvres de l’eau

 

Ne tirez pas sur moi !!

Le ren­verse­ment peut devenir une nou­velle création

Une balle en plomb peut être comme la balle d’un enfant

qui joue dans mon coeur

Et ce rêve à l’en­vers peut être notre rêve éternel,

qui désor­mais trou­ve refuge dans les ruelles de l’enfance

à tra­vers les rues de sang.

 

ne  tirez pas sur moi !!

Mes cheveux malades sont morts depuis longtemps

Enter­rez les balles de plomb auprès de mes cheveux

peut-être nour­riront-ils la terre

et un jour des balles en plas­tique pousseront-elles

elles savent la tech­nique du jeu des souvenirs

dans les cheveux des poupée.

 

Tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni  à par­tir de la ver­sion en anglais Antje Stehn et Mari

 

Appel à contributions : 

Notre « appel aux arts » rassem­ble tant d’adhésions !

Chers amis du sac à dos de Glob­al Poet­ry Patchwork,

nous vous invi­tons à envoy­er vos poèmes pour un nou­veau pro­jet de per­for­mance artis­ti­co-poé­tique qui se déroulera autour de l’oeu­vre intitulée

                                                   CHEVEUX AU VENT /CAPELLI AL VENTO, devient une œuvre poéti­co-artis­tique col­lec­tive dédiée au courage des hommes et des femmes iraniens et à leur lutte dramatique.

Après le meurtre de Mah­sa Ami­ni, une jeune fille kurde de 22 ans battue à mort par la police des mœurs parce qu’une mèche de cheveux dépas­sait de son voile, des femmes irani­ennes ont protesté en se coupant les cheveux et en brûlant des hijabs dans les rues. Capel­li al Ven­to souhaite idéale­ment les rejoin­dre et soutenir leur com­bat, leur cri « FEMMES, VIE, LIBERTÉ ».

il com­mence main­tenant, à l’oc­ca­sion de la Journée inter­na­tionale con­tre la vio­lence à l’é­gard des femmes, et se ter­min­era le 8 mars avec la pre­mière représen­ta­tion, le par­cours créatif de CAPELLI AL VENTO, une œuvre poéti­co-artis­tique col­lec­tive dédiée au courage des femmes irani­ennes et à leur se battre.

Après le meurtre de Mah­sa Ami­ni, une jeune fille kurde de 22 ans battue à mort par la police des mœurs parce qu’une mèche de cheveux dépas­sait de son voile, des femmes irani­ennes ont protesté en se coupant les cheveux et en brûlant des hijabs dans les rues. Capel­li al Ven­to souhaite idéale­ment les rejoin­dre et soutenir leur com­bat, leur cri « FEMMES, VIE, LIBERTÉ ».

Biologique­ment, les cheveux n’ont qu’un rôle de “régu­la­teur ther­mique”, sur le plan social, ils jouent au con­traire une fonc­tion d’im­por­tance fon­da­men­tale dans le lan­gage cor­porel, ils sont un sym­bole de force et de sen­su­al­ité, et ont égale­ment la capac­ité d’ex­primer un nom­bre infi­ni de sig­ni­fi­ca­tions dans la sphère cul­turelle, religieuse, soci­ologique et anthro­pologique. L’his­toire du voile et des cheveux cachés est très imbriquée au fil des siè­cles : même dans la cul­ture et la tra­di­tion des peu­ples méditer­ranéens, la tête des femmes a sou­vent été cachée par le voile.

Le titre de l’oeu­vre, “Cheveux au vent”, nous ren­voie à un topos récur­rent de la poésie alle­mande. Il a été inven­té au début du XIXe siè­cle par la pre­mière poétesse alle­mande, Annette von Droste-Hül­shoff, dans le poème Am Turme, où l’au­teur libère ses cheveux et, comme une ménade, les lâche au vent. Un acte jugé rebelle, inac­cept­able en son temps. Ce topos a été repris par Inge­borg Bach­mann (https://www.recoursaupoeme.fr/ingeborg-bachmann-toute-personne-qui-tombe-a-des-ailes/    )  dans Le Chant d’une île (in Toute per­son­ne qui tombe à des ailes, Poésie/Gallimard, p.330 et suiv­antes), et par plusieurs autres poètes.

L’Appel aux arts !

Nous appelons les poètes et poét­esses à par­ticiper au WIND HATS PROJECT en envoy­ant leurs écrits, ou vidéos, qui seront exposés avec l’œu­vre d’An­t­je Stehn et en fer­ont par­tie intégrante.

Tous les par­tic­i­pants sont égale­ment invités à lire leurs poèmes lors des dif­férentes représen­ta­tions pro­gram­mées ; pour ceux qui vivent loin ou à l’é­tranger, les lec­tures seront pro­jetées sur un écran vidéo.

 

La pre­mière représen­ta­tion aura lieu le 8 MARS, JOURNÉE DE LA FEMME, à Milan, dans l’e­space théâ­tral QUARTAPARETE, à la gare Por­ta Vittoria.

 

En mai, l’in­stal­la­tion fera par­tie d’ex­po­si­tions col­lec­tives à Milan et Plai­sance. D’autres répliques sont prévues pour des dates et des lieux à définir

COMMENT PARTICIPER ?

Envoyez un e‑mail avant le 1.2.2023 avec :

  1. un court poème (max 10–15 lignes) sur le sujet, dans votre langue mater­nelle et, si pos­si­ble, une tra­duc­tion en anglais ou en ital­ien par un locu­teur natif.
  2. une courte biogra­phie de 3 lignes de vous.
  3. une vidéo réal­isée avec un télé­phone mobile (hor­i­zon­tale­ment) où vous lisez le poème avec un son clair. Les vidéos créa­tives sont les bienvenues.

 

Adressez le mail à :

canoe@inwind.it (ceux qui souhait­ent envoy­er un man­u­scrit con­tactent Antje Stehn par e‑mail pour deman­der l’adresse postale)

Abon­nez-vous à la chaîne Ruck­sack sur YouTube pour avoir une idée de ce qu’ont fait les autres poètes du pro­jet Rucksack.

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Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021