Qu’ils aient arraché le cœur de la femme au rocher
Plus rien ne ressemblait à rien
Que la femme sans larme ait pleuré
De l’homme d’homme échappée
Que le sang coule c’est payé
Alors fichez lui donc la paix
Qu’elle hurle fort
Tout disparaît
Les cicatrices de son corps
Un oiseau fou les a léchées
Un regard dort quand tout se tait
Regret de l’homme à l’homme
Aux vies désespérées
***
Moi je suis l’homme terre
Je répands l’horizon
J’agrémente la trêve
Mon corps est ta maison
Moi je suis l’homme feu
Je traverse les terres
En embrasant les lieux
Réchauffer le cordon
Moi je suis l’homme espace
Entre tenu de rien
Je suis là je m’efface
Peu importe mon nom
Je suis l’homme parle
J’ouvre grand ma maison
***
Il fallait ne rien faire
Le temps allait passer
On ne pouvait rien dire
Tout paraissait défait
La coquille de faire
Transparence
Dedans il est une âme vive
Dedans tout à compter
Au cœur qui bat en tremble
Un monde apparaît
Le sourire de l’ange
Les hommes d’à côté
Une prière étrange
La voix était portée
Chant ciel
De l’homme à l’homme
Ton mur est de côté
Dehors tout carillonne
***
Par l’homme que tu sais
Il est une musique
Les notes sont jetées
La fanfare résonne
Un silence se tait
Dehors tout tourbillonne
Les cheveux sont défaits
Qui pourra les coiffer
Le chapeau que tu donnes
Au grand bord étiré
On y mettrait des plumes
Et du rouge doré
On y peindrait des lettres
Pour tous les mots discours
On y mettrait un voile
Si grand il pourrait s’envoler
On y mettrait la femme
Elle n’aurait qu’à danser
Les pas de par coté prélude
Les corps décor Sang frais
Entrance
Par les tes
***
Tout revenait à tout
Et la femme d’aller
Son chant
Ses mots nul ne les sait
De sa langue d’étrange
Des sons je
Des sons dits
La musique qu’elle place décors
Il y aurait couleurs doux sœur
Il y aurait de l’âme
Les hommes son secret
De la clarté des voies
On pourrait naviguer
La musique t’emporte
N’attends pas de crier
Le mauvais sort de l’homme
Lui seul peut s’échapper
A écouter la flamme
De l’ange la volée
Les chaines traines d’hommes
Tu peux les arracher
Homme qui cri tu deviens l’homme
Tu
Par le ciel et la terre
(A jamais réunis)