Humain, simplement, humain. Des mots sur le papier. Des traces noires. Rien, ou peut-être le vide. Alors pourquoi cette fièvre, cette quête d’êtres de neige et de vent sur les chemins bientôt déserts ?
Il fut un temps, sans doute, où je m’efforçais de trouver au bout de ma course lente le chant du poème, la joie d’écrire.
J’avais des mots à ma portée, mais je n’en faisais rien ou presque. Aujourd’hui, devant la page blanche de mon carnet, je cherche toujours leurs ombres brûlantes.
Des mots
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