Eric Dubois, un chemin de vie plus qu’un parcours
Voici des années, des décennies, qu’Eric Dubois ne cesse, poursuit, chemine, accompagnant cette évidence qui est sienne, écrire. Il se définit lui –même comme
Eric Dubois : poète du quotidien
Cela sonne bien
Tu auras passé toute ta vie
A chercherA avoir un prénom et un nom1Eric Dubois, Entre gouffre et lumière
Auteur, lecteur-récitant et performeur il publie plusieurs recueils dont « L’âme du peintre » ( publié en 2004) , « Catastrophe Intime » (2005), « Laboureurs » (2006), « Poussières de plaintes »(2007) , « Robe de jour au bout du pavé »(2008), « Allée de la voûte »(2008), « Les mains de la lune » »(2009), « Ce que dit un naufrage »(2012) aux éditions Encres Vives, « Estuaires »(2006) aux éditions Hélices ( réédité aux éditions Encres Vives en 2009), « C’est encore l’hiver » (2009), « Radiographie », « Mais qui lira le dernier poème ? » (2011) aux éditions Publie.net, « Mais qui lira le dernier poème ? » (2012) aux éditions Publie papier, “Entre gouffre et lumière” (2010) aux éditions L’Harmattan, « Le canal », « Récurrences » (2004) , « Acrylic blues » (2002) aux éditions Le Manuscrit, entre autres. Beaucoup d’autres textes paraissent dans des anthologie ou revues. Enfin, ultime engagement de cet auteur tant actif que talentueux, il est le responsable de la revue de poésie en ligne « Le Capital des Mots ».
Eric Dubois, Le Cahier, Le Chant sémantique, Choix de textes 2004/2009, L’Harmattan, 169 pages, 17 euros.
D’une écriture quelque peu classique, dévolue à un lyrisme émouvant et à des interrogations sur la place du poète dans un monde qu’il ne cesse d’interroger, Eric Dubois se définit lui-même comme « poète du quotidien ». Ses premiers recueils convoquent tout un univers, singulier, celui de l’environnement de l’auteur, support d’un questionnement ontologique. Le poète, dans une prise en compte du quotidien, interroge ses propres perceptions, et sa raison d’être au monde, questionnement premier et permanent, qu’il s’agisse de restituer une vision extérieure, ses propres états d’âmes, ou, dans les derniers recueils, le langage lui-même. Il évoque, dans un syncrétisme temporel, ses souvenirs, ses pérégrinations mentales, et, toujours, son rapport à l’écriture.
Le Cahier
Quelques notes raturées tu écris qu’il
est impossible d’écrire dans cet état
Tu ne veux pas de ce monde consumériste des
lignes d’écriture serrées plus de
dyslexie infantile. il t’arrive parfois de bégayer
des mots improbables dans une langue incertaine dans une
syntaxe schizophrèneParfois de songer à ton adolescence et à ta jeunesse
périlleuse sur le chemin des restes de cahier de
poèmes écrits à dix-sept ou à vingt ansMatériau pour une analyse plus approfondie
Mine d’or minée pour les thérapeutes patentés
tu écrivais pour les filles n’est-ce pas ?On écrit pour coucher des mots pour
coucher avec pour se coucher et
dormir avec l’amour.Sur le blanc du papier le noir de
tes pensées le calque de tes désirs
l’encre de ton avancée sur des territoires fragilesTu as toujours avec toi un petit cahier. le cahier tu
écris qu’il est impossible d’écrire dans cet état il
t’arrive parfois de bégayer des mots improbables dans une
langue incertaine dans une syntaxe schizophrèneOù écrire le poids de ton âme sur le balancier des mots
Sur les lignes après la marge du définitif
Matériau pour une analyse plus approfondieMine d’or minée pour les thérapeutes patentés
Un texte le texte de ta peau irriguée
du sang des motsTu as toujours avec toi un petit cahier. le cahier tu
écris qu’il est impossible d’écrire dans cet état il
t’arrive parfois de bégayer des mots improbables dans une
langue incertaine dans une syntaxe schizophrène2Eric Dubois, Le Cahier, Le chant sémantique
L’énergie printanière et remarquablement lumineuse des premiers textes invite le lecteur à suivre le fil des pensées du poète, avec, bien souvent, l’expression d’une tension entre le réel et la perception qu’en a celui-ci. Le sujet est toujours mis en abîme. L’être évolue dans un environnement dans lequel il se reconnaît et/ou se perd. Dans les premiers vers d’Eric Dubois, tout comme dans les derniers, la ténuité du poème n’économise pas le mot juste : un moment de partage purement humain, une communion. Cette dimension réflexive ne quittera pas l’écriture d’Eric Dubois.
Mais dans Entre gouffre et Lumière, la confidence se fait plus présente, les interrogations plus profondes, et le poète partage avec son lecteur ses doutes, ses craintes et des problématiques toute personnelles, confidences qui évitent le ton bien trop empesé d’un lyrisme suranné… Il s’agit d’une posture réflexive, un discours qui énonce sa propre création en même temps qu’il rend compte de l’existence du poète.
Eric Dubois, Entre gouffre et lumière, L’Harmattan, 2010, 69 pages, 10 euros 50.
Tu cherches la pauvreté
Dire l’essentiel
Des mots
Le lyrisme et ses fiorituresDernières salves encore
Dire jeu
plutôt que je3Eric Dubois, Entre gouffre et lumière
Partagé entre une écriture poétique et sa réflexivité, Entre gouffre et Lumière marque un tournant dans l’oeuvre d’Eric Dubois…Fidèle à une syntaxe simple et protocolaire, il unit une écriture qui met en abîme sa propre création à une dramaturgie qui énonce encore des éléments du quotidien, prétextes à brosser les états d’âme du poète.
Eric Dubois, Chaque pas est une séquence, éditions unicité, 48 pages, 11 euros.
Et l’été fume
Je bois ma mélancolieA la terrasse des bars
Je ne fume plus depuis quatre ansJe regard les passants qui me regardent
Si je partais sans payerQui se cache derrière les lunettes noires ?
Les mots ne font plus recette ?
Toujours prégnante en arrière plan, dans les motivations à peine cachées, ou bien énoncées de manière explicite dans les poèmes d’Eric Dubois, nous est montré l’envers du décor, celui d’une écriture poétique en recherche d’elle-même. Le discours est aussi celui d’un militant actif, qui porte la poésie, depuis toujours, la défend, et la promeut.
Un orage soudain
dans la nuitEntre les tours
Une voix briséeEst venue frapper l’esprit
qu’on entend encore au loinLes mots nous manquent
Et qui va disparaître4Op. Cit.
Si Entre gouffre et lumière marque un tournant dans l’oeuvre d’Eric Dubois, ses deux recueils suivants prendront la direction d’une poésie qui interroge le langage, et n’hésite pas à rendre compte de sa propre création. Une poésie de la maturité, qui tente de restituer en un discours touchant jamais exempt d’éléments biographiques, les raisons de sa propre existence. Le vocabulaire, ici encore, reste simple et explicite, tout comme la syntaxe. Mais alors, comment existe cette poésie, créatrice d’images évocatrices d’un discours qui mêle les traces d’un vécu lié intimement à sa raison d’être, l’écriture ? Il semble que l’émotion, cette envolée permise par le texte lorsqu’il dépasse l’anecdotique pour énoncer des archétypes, soit justement le fruit de ce parcours, celui du poète, car Eric Dubois est poète, avant tout, avant même d’appartenir au monde des hommes.
La peau du temps se retourne
massée sous le portesPierre dans la cohue du lichen
La passion est mouvanteLes formes se complètent
habiles abstractionsDans le vent les papiers dansent
avec l’outil des mots à la base du nerfLe pâle éclat du matin se reflète
dans les yeux mornes des passantsQui vivent dans un hôtel dont
les rêves éclaboussent le sexe du ciel5Op. Cit.
Eric Dubois énonce clairement ses motivations, lorsqu’on considère l’exergue d’œuvre du Cahier qui s’ouvre sur une citation empruntée à Louis Aragon dans Le Paysan de Paris :
C’est à la poésie que tend l’homme ; il n’y a de poésie
que du concret
Chaque pas est une séquence, car la prégnance de la vie dans la poésie, et de la poésie dans l’existence est ce qui façonne l’œuvre du poète.
Chaque pas est une séquence
Il y a le mot comme au pied des choses
pour caler la phraseLa langue un départ
La pluie un chasseur
quand le mot devient une choseLa langue est un dédale
Chaque homme est un nuage
Le livre à venir s’ouvre sur le silence
Il y a toujours un regard attaché à un autre regard
s’il n’est pas brisé6Eric Dubois, Chaque pas est une séquence
Et c’est, enfin, avec Langage(s), qu’Eric Dubois atteint un palier qui offre à son écriture une dimension supplémentaire. Je me permettrais d’y voir une sorte de manifeste poétique, dans lequel le poète nous livre ses réflexions sur le travail de la langue et sur la trame pluri-dimensionnelle du poème. Jouant avec l’espace scriptural et les typographies, il se sert désormais de ces deux éléments pour soutenir des réflexions sur ce qu’est “écrire”…
D’une écriture qui convoque une vision du réel transfigurée par le travail de la langue, Eric Dubois a atteint sa maturité poétique et nous en restitue l’essence, dans Langage(s). Le changement, progressif et subtil transparaît dans un emploi de champs lexicaux qui rendent compte de sujets encore jamais abordés. Dans un emploi syntaxique plus savamment orchestré par des scissions et des accolements de vers, Eric Dubois, outre le fait d’intégrer l’espace scriptural à la production de sens, évoque alors des problématiques qui mènent le lecteur dans des univers inédits. C’est le travail du temps, de l’existence, enfin rendu palpable grâce à une poésie subtile et révélatrice de sa propre existence.
Eric Dubois, Langages, éditions unicité, 2017, 57 pages, 12 euros.
Des tous premiers écrits, qui proposent une vision du réel teintée de subjectivité, au déploiement d’une poésie qui problématise l’emploi du langage, et interroge l’espace de l’écriture, sa possible perméabilité à une transcendance souhaitée, et recherchée depuis toujours par le poète, Eric Dubois nous offre la maturation d’un face à face avec lui-même, poète, celui-là même qui émerge, et disparaît derrière le travail vertigineux de la poésie qu’il nous offre .
Ecrire c’est tutoyer la mort
Dire l’impossible
Ecrire ou mourir
On laisse des mots en héritage
On partage le sensible avec les mots qu’on isole dans des
cagesvides
Ajuster le pourquoi et le comment Interroger l’espace
Quelque chose qui ressemble à un départ promet l’aube
clairemet de la couleur au monde et de la tristesse aux arbres
Quelque chose comme les dents du ciel
Quelque chose comme les bruits de RER
On met toujours des mots au corps
des mots au présent
des mots à la présence charnelle
aux vêtements des malades
Et puis, je laisse de côté toute velléité d’analyse, d’interprétation, tout désir de rendre compte des textes d’Eric Dubois, parce que j’ai ce désir de partager avec vous ce qu’est la poésie, qui est communion, au-delà du langage. Alors, voici :
Cristallisation du désir et hommage
amoureux
Je te sais assise active assise active dépendant des saisons
dépendant des saisons de leur cours imperturbable de leur
cours imperturbable et pendant que tu marchandes tes
derniers strings pour quelques lingots d’or dans quelques
marchés aux esclaves nous sommes tes amoureux captifs
tes amoureux captifs toujours en quête de ton amour de
ton amour et d’un retour d’affection mais tu ne nous
écoutes pas occupée à marchander ta lingerie fine dans
quelques souks tu ne nous écouteras pas désireuse de faire
le commerce de tes charmes à quelques séniles
impuissants et prothésistes dentaires tu ne nous écouteras
pas non tu préfères te vendre tu ne nous écouteras pas tu
sais pourtant que nous t’aimons pour ce que tu es et pour
ce que tu représentes aussi l’amour faite femme l’amour et
je te sais assise active assise dépendant des saisons
dépendant des saisons de leur cours imperturbable de leur
cours imperturbable et pendant que tu marchandes tes
derniers charmes pour quelques sonnants et trébuchants
nous nous morfondons de désir d’un désir coupable certes
mais véritable que peut faire la alerte impuissance face à la
féminine assurance que tu déploies
jour après jour avec tant d’énergie sas cesse renouvelée
rien dites vous et vous avez raison rien absolument rien et
nous pouvons toujours croire à des lendemains meilleurs
avant le passer du rideau final oui mous pouvons espérer
toujours ton retour.
- Antoine Loriant, provençale - 6 novembre 2024
- Revue Ce qui reste, revue de poésie contemporaine - 6 septembre 2024
- Salah Al Hamdani : de Bagdad, il reste le poème - 30 août 2024
- Le Bruit des mots n°4 : Regrd sur la Poésie Nativ American — Entretien avec Béatrice Machet - 6 mai 2024
- Contre-Allées, revue de poésie contemporaine, Sommaire 48, Automne 2023 - 6 mai 2024
- Gong, revue francophone de haïku, n°81, octobre — décembre 2023 - 6 mai 2024
- Entretien avec Abdellatif Laâbi - 6 mai 2024
- Bluma Finkelstein, la leçon suprême - 6 mai 2024
- Par-dessus la guerre, la poésie : entretien avec Gili Haimovich - 6 mai 2024
- Sandra Santos, Du Portugal au Brésil… En silence - 6 mars 2024
- Les couleurs du poème : entretien avec Germain Roesz - 6 mars 2024
- Une maison pour la Poésie 4 : La Péninsule — Maison de Poésie en Cotentin : entretien avec Adeline Miermont Giustinati - 6 mars 2024
- ANIMAL — POÉSIE D’AUJOURD’HUI | HIVER 2023 - 6 mars 2024
- Revue A L’Index n°48 - 6 mars 2024
- DOC(K)S, la Revue : Entretien avec François M. - 6 mars 2024
- IN PRINCIPIO ERAT VERBUM. UKRAINE : LA POÉSIE EN GUERRE - 6 mars 2024
- Escales des Lettres : un printemps permanent ! - 6 mars 2024
- Paul Vidal, Mélodie des Villes et des temps, petit recueil - 6 mars 2024
- Poésie et philosophie : des amants terribles — Entretien avec Philippe Tancelin - 6 janvier 2024
- Nous avons perdu Michel Cosem, ne perdons pas Encres Vives ! Rencontre avec Eric Chassefière - 6 janvier 2024
- Entretien avec Pascal Boulanger — La philosophie, on devrait, pour bien faire, ne l’écrire qu’en poème. Ludwig Wittgenstein - 6 janvier 2024
- Poésie et philosophie, une Traversée du silence — entretien avec Jean-yves Guigot - 6 janvier 2024
- La chaosthétique d’Edouard Glissant : entretien avec Aliocha Wald Lasowski - 6 janvier 2024
- La philosophie pense la poésie, la poésie pense la philosophie : entretien avec Guillaume Métayer - 6 janvier 2024
- Le Salon de la Revue : pour sa 34ème édition ! - 6 novembre 2023
- La poésie, le Scriptorium, la paix… FAIRE PAROLE ENSEMBLE ! Entretien avec Dominique Sorrente - 6 novembre 2023
- Dans le corps irrésolu du poème : entretien avec Francis Coffinet — Le bruit des mots n°4 - 1 novembre 2023
- Rencontre avec Cécile Guivarch : De la terre au ciel - 30 octobre 2023
- Revue OuPoLi — Entretien avec Miguel Ángel Real - 29 octobre 2023
- Anne-Laure Lussou, Quelques… tiens (extraits), suivi de Plus loin que nos paupières - 28 octobre 2023
- Laurence Lépine, Affleurements ( extraits) - 28 octobre 2023
- Narges Mohammadi remporte le prix Nobel de la paix - 8 octobre 2023
- Pinar Selek, Lettre ouverte contre horizon fermé - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Terres de Femmes - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Ubu - 6 septembre 2023
- Cécile Oumhani, Les vivants et les morts - 5 septembre 2023
- BÉATRICE BONHOMME, une couronne sur les genoux - 5 septembre 2023
- Une voix pour la liberté : Somaia Ramish - 5 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Poèmes - 5 septembre 2023
- Claude Ber : Célébration de l’espèce — l’insoumission irréductible du poème - 5 septembre 2023
- Rencontre avec Fawzia Zouari : Écrire par dessus les frontières - 5 septembre 2023
- Questions à Claude Ber - 6 juillet 2023
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 6 juillet 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 6 juillet 2023
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 juillet 2023
- Ilse au bout du monde - 6 juillet 2023
- Valéry Meynadier, Le Dit d’Eurydice - 21 juin 2023
- hélas! au berceau : entretien avec Matthieu Limosino - 6 mai 2023
- Les Mots nus : entretien avec Rouda - 6 mai 2023
- Le Bruit des mots n°3 — Entretien avec Alain Marc : la trans-mission de la littérature - 6 mai 2023
- La Traductière, Revue internationale de poésie et art visuel, n°39 - 5 mai 2023
- Enseigner la poésie : un éveil au silence — entretien avec Géry Lamarre - 5 mai 2023
- Appel’action pour une trans-mission du poëme : entretien avec Julien Blaine - 2 mai 2023
- Gwen Garnier-Duguy, Livre d’or - 22 avril 2023
- Dato Magradze, La Terre féconde - 6 avril 2023
- Verso de printemps : Ombre et lumière ! - 20 mars 2023
- Radu Bata, Le Blues Roumain, Anthologie implausible de poésies - 20 mars 2023
- À la racine de la Terre : une poétique — Entretien avec Régis Poulet - 5 mars 2023
- Spered Gouez, l’Esprit sauvage, n°28/31ème année : L’Incertitude pour principe - 3 mars 2023
- Reha Yünlüel, à travers les images… - 6 janvier 2023
- Autour des éditions Unicité - 5 janvier 2023
- Poésie is not dead : Réanimation poétique jusqu’à nouvel ordre ! Entretien avec François M. - 5 janvier 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 5 janvier 2023
- Une maison pour la Poésie 1 : Annie Estèves — Maison de poésie Jean Joubert de Montpellier - - 5 janvier 2023
- Lili Frikh, Tu t’appelles comment et autres poèmes - 6 novembre 2022
- Robert Lobet : les Éditions De La Margeride, lieu du poème - 4 novembre 2022
- Du Livre Pauvre au Livre d’Artiste : la poésie visuelle de Ghislaine Lejard - 4 novembre 2022
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 4 novembre 2022
- Revue Contre-allées — revue de poésie contemporaine, n°46, automne 2022 - 4 novembre 2022
- Bernard Dumerchez, quarante ans de livres pour l’éternité - 3 novembre 2022
- Les livres d’artistes des éditions Transignum : du manuscrit au palimpseste - 31 octobre 2022
- La ponctuation, du point final au point d’infini : entretien avec Eric Poindron. - 4 septembre 2022
- Muriel Couteau Mauger, L’Amie - 26 août 2022
- Mariela Cordero, Transfigurer est un pays que tu aimes - 26 août 2022
- Numéro d’été : Best off des pages que vous avez aimées durant cette année 2021/2022 - 6 juillet 2022
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 juillet 2022
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 juillet 2022
- La Revue des revues - 2 juillet 2022
- La revue Voix n°6 - 2 juillet 2022
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 1 juillet 2022
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 1 juillet 2022
- Un printemps en poésie chez Gallimard : Etienne Faure, Anna Ayanoglou, Daniel Kay - 21 juin 2022
- La Revue des revues - 21 juin 2022
- Isabelle Lévesque, Je souffle, et rien - 6 juin 2022
- Les revues, du papier à la toile - 5 mai 2022
- La poésie a pour demeure les sculptures d’italo Lanfredini - 5 mai 2022
- Femmes de parole, paroles de femmes - 4 mai 2022
- Une Ent’revue‑s avec André Chabin - 3 mai 2022
- Le Printemps des Poètes : l’éphémère immuable - 5 mars 2022
- Nohad Salameh, Baalbek les demeures sacrificielles - 5 mars 2022
- I Vagabondi n°2 — Revue de création des deux rives de la Méditerranée - 5 mars 2022
- Charles Pennequin, du vivant extrêmophile au devenir des poètes-poissons - 4 mars 2022
- Francopolis, 170ème Édition : Janvier-Février 2022 - 21 février 2022
- Ara Alexandre Shishmanian, Orphée lunaire, Mi-graines - 20 février 2022
- Davide Napoli, Les Ombres du vide - 6 février 2022
- Jean-Luc Favre Reymond, Petit traité de l’insignifiance - 21 janvier 2022
- Claude Ber, Mues — Le bruit des mots n°1 - 6 janvier 2022
- Ian Monk, oulipien dans la forme - 5 janvier 2022
- La revue Voix n°6 - 5 janvier 2022
- Jeanine Baude, Les vagues lui appartiennent - 28 décembre 2021
- Jean-Luc Favre Reymond, Les Versets kaoniques, Journal I - 4 décembre 2021
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2021
- Portulan bleu n°36 - 6 novembre 2021
- La poésie, En ce siècle cloué au présent - 5 novembre 2021
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 septembre 2021
- Autour des éditions Unicité : Etienne Ruhaud et Eric Dubois - 6 septembre 2021
- Bonnie Tchien Hwen-Ying : Le corps du silence - 6 septembre 2021
- Miroitement sur terre de la petite flaque d’eau de Christophe Jubien - 5 juillet 2021
- La quatrième dimension du signe - 4 juillet 2021
- La revue Le Ortique accueille Marceline Desbordes-Valmore - 30 juin 2021
- Poesia Revelada, revue nomade - 21 mai 2021
- Le Lieu-dit L’Ail des ours - 21 mai 2021
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero : Lettre de verre est le poème - 6 mai 2021
- Marc Tison : Sons et poésies qui s’enlacent - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero & Joël Leick, L’Autre moitié de ton corps - 6 avril 2021
- Les Hommes sans Epaules n°51, dédié à Elodia Zaragoza Turki - 6 avril 2021
- La gazette de Lurs n°46 - 6 avril 2021
- Pascal Boulanger, L’Intime dense - 21 mars 2021
- Entre les lignes entre les mots - 21 mars 2021
- Un don des mots dans les mots, est traduire : entretien avec Marilyne Bertoncini - 6 mars 2021
- Les brodèmes d’Ekaterina Igorovna - 6 mars 2021
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 mars 2021
- Revue Phœnix n°34 - 21 janvier 2021
- Jean-Louis Bergère, un chanteur dans le silence - 5 janvier 2021
- Jeanne davy, miroir des femmes du jazz - 5 janvier 2021
- Le féminin pluriel de l’Atelier de l’Agneau - 5 janvier 2021
- L’eau bleue du poème de Béatrice Marchal - 21 décembre 2020
- Sabine Venaruzzo, Et maintenant, j’attends - 6 décembre 2020
- Muriel Augry, Ne me dérêve pas - 26 novembre 2020
- Eva-Maria Berg, Pour la lumière dans l’espace, illustrations de Matthieu Louvier - 6 novembre 2020
- La petite Ficelle ombilicale du Poème - 6 novembre 2020
- « États généraux permanents » de l’urgence : entretien avec Yves Boudier et Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2020
- Des liens de liens : Poésie à la une - 6 novembre 2020
- Davide Napoli, Le Lapsus de l’ombre - 6 octobre 2020
- Pile ou face ou la contingence révélatrice - 6 septembre 2020
- Diérèse n°78 : Poésie et Littérature ! - 6 septembre 2020
- Georges de Rivas, La beauté Eurydice, Sept Chants pour le Retour d’Eurydice - 6 juin 2020
- Anthologie Le Courage des vivants - 21 mai 2020
- Daniel Ziv, Ce n’est rien que des mots sur les Poèmes du vide. - 6 mai 2020
- Les Ailes Ardentes de Rodrigo Ramis - 6 mai 2020
- Des revues numériques à la page - 6 mai 2020
- Les Cahiers littéraires des Hommes sans épaules - 6 mai 2020
- Mouvements pour un décollage dans les étincelles - 2 mai 2020
- Marc Tison, L’Affolement des courbes - 21 avril 2020
- Bruno Doucey, Terre de femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti - 6 avril 2020
- Barry Wallenstein, Tony’s blues, textes choisis et traduits par Marilyne Bertoncini, gravures Hélène Bautista - 21 mars 2020
- Ilse au bout du monde - 6 mars 2020
- Marilyne Bertoncini, La Noyée d’Onagawa - 6 mars 2020
- Entre les lignes entre les mots - 6 mars 2020
- Les Chroniques du Çà et là n°16 : Poèmes au féminin - 6 mars 2020
- Philippe Thireau, Melancholia - 26 février 2020
- Le chant du Cygne n’est pas pour demain - 5 février 2020
- Encres vives n°492, Claire Légat : Poésie des limites et limites de la poésie - 5 janvier 2020
- Traversées poétiques - 5 janvier 2020
- Marc Alyn & Nohad Salameh, Ma menthe à l’aube mon amante, correspondance amoureuse - 6 décembre 2019
- Oxmo Puccino, Mines de cristal - 6 novembre 2019
- Wanda Mihuleac et Alain Snyers, Roumpfs - 6 novembre 2019
- Gérard Baste : Plus rien à dire ? - 6 novembre 2019
- Revue Texture, encore un peu de lui : Michel Baglin - 6 septembre 2019
- La lettre sous le bruit n°45 : hommage à Rémy Durand - 6 septembre 2019
- Eric Dubois, L’Homme qui entendait des voix - 6 septembre 2019
- Murielle Compère-Demarcy, Alchimiste du soleil pulvérisé - 1 septembre 2019
- Rencontre avec Saleh Diab - 6 juillet 2019
- Un papillon dans ma boîte aux lettres : Libelle - 4 juin 2019
- Revue Nu(e) N°69 - 4 juin 2019
- Entretien avec Philippe Barrot - 4 juin 2019
- Philippe Thireau, Je te massacrerai mon coeur - 4 juin 2019
- Lichen, premier signe de vie à revenir… - 4 mai 2019
- Marc Alyn, T’ang Hayden, T’ang l’obscur, Mémorial de l’encre - 4 mai 2019
- “Face aux verrous”, les étudiants du Master de Lettres Modernes de L’Université de Caen - 4 mai 2019
- Rencontre avec Marc Tison - 4 avril 2019
- Editions Wallâda, la princesse rebelle - 4 avril 2019
- Jean-Marc Barrier, l’autre versant de la montagne - 4 avril 2019
- Pourquoi viens-tu si tard, enfin ! - 29 mars 2019
- L’intranquille de printemps… - 28 mars 2019
- Le Manoir disparu : entretien avec Maggy de Coster - 3 mars 2019
- Marc Tison, Des nuits au mixer - 3 mars 2019
- Revue Teste XXX : Véhicule anonyme - 3 février 2019
- Entretien avec Alain Brissiaud : le présent de la Poésie - 3 février 2019
- Rencontre avec Angèle Paoli - 3 février 2019
- Florilège 2018 des Editions Tarmac : l’Art comme Copeaux contre la barbarie. - 3 février 2019
- Revue L’Hôte - 4 janvier 2019
- Les anthologies à entête des Hommes sans Épaules - 4 janvier 2019
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 4 décembre 2018
- Les Langues de Christine Durif-Bruckert - 3 décembre 2018
- L’Intranquille - 3 décembre 2018
- Lettre à Guillaume Apollinaire - 5 novembre 2018
- Gwen Garnier-Duguy, Alphabétique d’aujourd’hui - 5 novembre 2018
- Richard Soudée : deux Lys sur le balcon - 5 novembre 2018
- Les Oeuvres poétiques de Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Rencontre avec un poète : Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Revue Florilège - 5 octobre 2018
- Morceaux choisis de La Boucherie littéraire - 4 septembre 2018
- Questions à Claude Ber - 4 septembre 2018
- La Caraïbe aux visages d’Evelyne Chicout - 5 juillet 2018
- Le Jeu d’Inéma - 5 juillet 2018
- Jean-Luc Despax, Mozart s’est échappé - 3 juin 2018
- Eric Dubois, un chemin de vie plus qu’un parcours - 3 juin 2018
- Le Trans-Art…et après ? - 3 juin 2018
Notes