EUGÈNE DURIF : UN ESSAI PROVISOIRE ?
1
La Rumeur libre poursuit son édition d’œuvres “complètes” d’auteurs vivants soigneu_sement choisis ; après Patrick Laupin, Roger Dextre, voici le tour d’Eugène Durif. Sous le titre “Au bord du théâtre”, ce tome I regroupe des poèmes et des textes dramatiques. Mais il contient tout aussi bien des textes inédits et d’autres, remaniés (mais quelle est l’étendue de ce remaniement ? quelle en est la signification ?), précédemment parus en recueils ou en revues. Eugène Durif a commencé par publier de la poésie dans les années 80. Son recueil, L’Étreinte, le Temps (Comp’Act, 1988), fut accueilli par Henri Deluy, en ces termes : “Dans une langue dont l’énigme, à chaque vers, dément la volonté de simplicité et de transparence, Eugène Durif étonne. Dans une langue qui serre ce qui affleure et qui tient à ce qui fuit, véritable souci d’équilibre entre la qualité d’un regard direct sur la vie, dans son apparat visible, et ce qui sourd d’angoisse dans les mots”. (in Poésie en France, 1983–1988, une anthologie critique ; Flammarion, 1989). Puis, la plus grosse partie de son activité est consacrée au théâtre : écriture, mise en scène, interprétation… D’où le titre de ce volume ; ce qui ne l’empêche pas d’écrire des romans.
2
L’étreinte, le temps : en quoi ce recueil ressemble-t-il à celui initialement paru ? Dans l’impossibilité de répondre à cette question faute d’avoir sous la main cette première version, il ne reste plus qu’à lire celle ici offerte. Eugène Durif s’attache à dire la difficulté d’être au monde, de maîtriser le réel, de circonscrire parfaitement ce que qu’on veut dire : “Cela, / ne pouvons le voir ni l’approcher / que par trouées intermittentes”. Si Eugène Durif revendique une certaine présence au monde, cela ne va pas sans difficultés ni sans une certaine obscurité dans ses poèmes ; les notations sont nombreuses qui mettent en lumière ces difficultés : “Ciel d’hiver descendant / vers ce qui ne peut l’atteindre”, “Il ne sait pas celui qui va / ce qu’il traverse et foule aux pieds”. Dès lors, il ne faut pas s’étonner que cet environnement prenne l’aspect d’un “amoncellement en vrac” ou d’un “deuil jamais achevé”. La question se pose alors : deuil de quoi ? d’une impossible origine ? d’une impossible coïncidence avec le réel ? ou de quoi d’autre ? La parole poétique serait alors chargée de trouver réponse à ces questions, de remettre du sens dans le réel… Ce que capte (ce que dit) Durif, c’est “Seulement dans l’infime, / le tressaillement léger, sans joie du monde”. Et de l’étrangeté d’être au monde, d’agir dans le monde. Ce qui amène à ce poème en prose majeur (me semble-t-il) dans lequel Eugène Durif dénonce l’inutilité de parler : “Lorsqu’ils veulent parler, ils savent bien que c’est inutile et renoncent ou bien ce sont des mots sans suite, sans rime ni raison, que l’on se répète tout bas jusqu’à, parfois, avoir envie de hurler ou de saisir la main d’une femme et de lui sourire”. Mais Eugène Durif continue d’écrire, donc de prendre la parole pour les autres ; c’est sans doute pour ne pas avoir à hurler sa détresse qu’il continue de parler sans fin dans ses livres, qu’ils soient recueils de poèmes ou romans, ou de faire parler ses personnages au théâtre. Comme il le note un peu plus loin dans ce recueil : “Paroles qui n’en finissent pas dans le noir, / je te parle”.
3
Il n’est pas question de passer en revue les 13 ensembles qui suivent L’Étreinte, le temps : il faudrait écrire un livre, ce qui dépasserait largement le cadre de cet essai. Mais par contre il est possible de relever quelques tendances et d’indiquer quelques pistes de lecture : la diversité des formes (confessions, dialogues, notes constituant un journal, poèmes proprement dits…), les poèmes dramatiques et le rapport de l’œuvre dans sa globalité avec le théâtre, le réalisme singulier qui traverse les textes d’Eugène Durif…
La diversité des formes.
On peut classer ces 13 ensembles ainsi :
- 7 relèvent de la poésie stricto sensu dans la mesure où les textes correspondent à la forme poème qu’ils soient en vers, le plus souvent, ou en prose.
- 3 du dialogue (dont un en partie : Tristan, le fou de l’âme à l’envers dont Folie Tristan est définie par Eugène Durif comme “fragment d’une pièce en cours d’écriture”. On remarquera que tous sont écrits en vers. Et on peut y ajouter la dernière partie du livre, Quelques chansons et fredonneries dont l’auteur dit, dans la page 355 (En tous sens) qu’[il écrit] souvent des chansons… Pour des spectacles.
- 1 de la confession : Au final dont certains passages prennent la forme du poème.
- 1, enfin, relève du journal intime puisqu’il s’agit de notes prises entre le 2 août et le 17 août (2008 précise la prose liminaire). Un passage est dialogué, renvoyant ainsi à la forme théâtrale (qu’indique nettement la prose : “Ma pièce se déroule durant une nuit d’été dans ces collines des Lenghe emblématiques de l’œuvre de Pavese”).
Le théâtre n’est jamais loin de la poésie. Ainsi s’éclaire le titre de ce tome I : Au bord du théâtre… Tout au bord, ajoute Eugène Durif dans sa dédicace…
Les poèmes dramatiques.
Les poèmes dramatiques sont écrits en vers. On pense, bien sûr, à Corneille, à Racine, à Hugo et à bien d’autres. Mais c’est rester à la surface des choses. Eugène Durif, en effet, ne fait aucune différence entre la poésie et le théâtre : tous les deux sont destinés à être dits. Sur scène, de préférence. Il suffit de lire ces textes, à voix haute : la publication en livre ne semble être qu’une commodité. Son écriture suppose l’oralité. On pense alors au gueuloir de Gustave Flaubert. Ce dernier est connu pour cette pratique dans laquelle il teste ce qu’il a écrit en le lisant à haute voix. Ce qui lui prendra un certain temps quant à la composition de ses grands romans. Certains critiques ont remarqué que la prose romanesque de Flaubert est “à la limite du poétique, sans rimes ni pieds”. La pratique de la lecture à pleine voix consiste à vérifier si la phrase tient le coup et apparaît suffisamment claire… On remarquera que Durif écrit en vers libres (c’est-à-dire sans rimes ni pieds) et que ses Poèmes dramatiques sont aussi rédigés en vers libres, voire en versets. De même, dans ses Quelques chansons et autres fredonneries, la rime est rare ou remplacée par l’assonance comme si cela n’avait qu’une importance toute relative… Cette coïncidence n’est pas neutre et vient confirmer la proximité entre le poème et le texte théâtral…
Le réalisme.
Le réalisme de Durif est étrange : s’il est noté “Bobines de fil évidées”, le vers suivant précise “le récit des rêves, minutieux bercement”. Ailleurs, Eugène Durif écrit : “Le drap dans la terre / achève de pourrir” et le lecteur se met à rêver à une improbable inhumation que rien dans le poème ne vient confirmer.
Le Carnet de notes : San Stefano Belbo interroge : “des jeunes passent à moto et crient des insultes // (est-ce qu’il y a une maison natale du poète ? / les poètes peuvent-ils s’inscrire dans le natal ?” [à propos de Pavese, alors que Durif est en résidence dans la ville natale de Pavese et qu’il va écrire une pièce]. On pourrait poser une hypothèse sans être sûr qu’elle soit valable ; puisque Durif écrit : “Ô prosodie écartelée des anciens poèmes, / Comment rendre, rendre ce qui / s’est éloigné de nous, le monde / défait en regard du poème”, n’est-il pas possible de se rappeler un instant que l’histoire (en général, mais aussi celle de la poésie omniprésente dans ce livre) s’écrit toujours du point de vue de la classe dominante… Eugène Durif adopterait alors, avec son réalisme, une position originale remettant en cause cet axiome…
4
Mais Eugène Durif est aussi romancier. En même temps que Au bord du théâtre, paraît L’âme à l’envers, un roman… J’ai demandé à lire le roman alors que j’avais encore sur ma table de travail Au bord du théâtre ; je me souvenais parfaitement de certains passages de ce dernier ouvrage quand je lisais le roman : je ne pouvais alors manquer de relever quelques coïncidences étranges qu’il serait fastidieux de toutes dénombrer… L’intrigue est des plus simples : Bernard, un photographe, est abandonné par Elma, un mannequin. Mais Elma continue d’inonder Bernard de SMS dans lesquels elle avoue toujours penser à lui. À lire le roman, on va de surprise en surprise… Et le lecteur finit par se poser des questions.
5
L’âme à l’envers est un livre difficile à lire dans la mesure où il n’est pas simple de suivre son auteur l’écrivant car ce roman ne peut se lire indépendamment d’autres ouvrages du même auteur ni indépendamment de la biographie d’Eugène Durif…
“Tristan vieilli, Tantris l’âme à l’envers, et toutes les lettres bouleversées…” écrit Durif reprenant ainsi dans ce morceau de phrase le titre de son roman. mais il y a plus, l’image de Tristan et l’expression, on les trouve déjà dans “Tristan, le fou l’âme à l’envers”, ce recueil hybride de poèmes et d’un fragment de pièce en cours d’écriture (Au bord du théâtre, pp 227–240). Tout y est, même le nom Tantris : le lecteur est ainsi renseigné sur la façon de travailler d’Eugène Durif, ça circule entre les textes (bribes, expressions, images, paragraphes…) On retrouve même dans le roman ce fragment de la prose liminaire “L’idiot, Tantris, figure le carnaval… tes pareils dansent à la lune ?” (Au bord du théâtre, p 229). On est toujours au bord du théâtre, mais ce n’est pas artificiel car Eugène Durif décrit une rupture amoureuse et le couple Tristan/Yseult est nécessaire à une évocation détaillée de ce que fut l’amour entre Bernard et Elma…
Mais l’aspect autobiographique du roman ne laisse pas d’interroger. La rupture sentimentale qui en constitue l’intrigue est aussi présente dans “Au final” (pp 303–308) et dans le poème “Elma, l’âme à l’envers” (pp 309–311). De même la commande d’un travail sur Cesare Pavese et le séjour dans la ville natale de l’écrivain italien (voir Carnet de notes : San Stefano Belbo) se retrouvent dans le roman. Non seulement, San Stefano Belbo est nommée dans le roman, mais on peut y lire des passages qui proviennent de ce Carnet de notes : la fête foraine et ses attractions, la relation amoureuse entre Pavese et Constance Dowling. Etc. L’écriture, qu’elle soit romanesque, poétique ou théâtrale ne serait que la volonté d’expliciter le réel par des moyens métaphoriques : les passages du roman en italiques (commentaires du narrateur relatifs à son aventure malheureuse) semblent le prouver.
C’est alors que surgit dans la fiction un personnage réel, Stan dont “l’écriture, à l’affût des signes” avait fait découvrir au narrateur le double de Lyon. On se souvient alors que Durif est originaire de la région lyonnaise (où il est né en 1950) et que Stan (qu’une note de l’auteur en bas de la page 54 identifie), Stanislas Rodanski donc, mena sa courte vie (1927–1981) à Lyon. Mais Rodanski, poète, a aussi signé de nombreux textes sous les pseudonymes de Tristan, de Lancelo (qu’on retrouve dans le roman) et il avoue dans son “Dernier journal tenu par Arnold” que ses familiers l’appellent Bernard. Jeu de miroirs sans fin qui fait soupçonner au lecteur que la fiction a quelque chose à voir avec la réalité.
Décrire ce qui gravite autour d’Elma ou de lui-même est pour le narrateur (le romancier ?) l’occasion de décrire le monde tel qu’il (ne) va (pas) : petit monde des amateurs de motos customisées, anciens de la bande à Baader, portrait d’un prédateur sexuel… Tout est bon pour dire le monde qui nous entoure et Durif sait frapper juste. Ainsi avec le club échangiste qu’il fait décrire au narrateur qui répond aux demandes d’Elma, ainsi avec le travail (de jeunesse) de Bernard dans un journal où il ne fallait pas faire de vagues, un journal “d’un radical-socialisme à l’ancienne, bien mesuré, pas un mot plus haut que l’autre, tourner sept fois sa plume dans son encrier avant d’avancer quoi que ce soit, ne pas heurter qui que ce soit, ménager la droite, ménager la gauche, la chèvre et la feuille de chou, ouvrir le parapluie, marcher sur des œufs…” : la description est au vitriol ! On a parfois l’impression que le narrateur se remémore son passé pour mieux affronter le présent (et l’avenir ?). Le narrateur, à moins que ce ne soit le romancier lui-même tant les deux se ressemblent, se demande (après un long chapitre où son ami décédé, Frédéric, lui raconte ses expériences sado-maso) : “Sommes-nous capables d’être parfois autre d’un autre et en même temps totalement avec lui, d’une présence qui fasse que pour un instant on puisse s’abandonner à l’idée de vivre sans trop avoir peur de cette solitude totale où nous serions dans l’attente de la mort…”.
6
Reste une histoire d’amour dont le narrateur (le principal intéressé) essaie de sortir tant bien que mal pour ne plus souffrir. Une histoire avec toutes ses digressions (nécessaires sur le plan littéraire) comme les psychologues professionnels qui sont toujours imbus de leur savoir et à côté des problèmes de leurs patients, les médicastres qui abrutissent les malades avec leurs pilules, les sado-maso qui finissent toujours par tuer ou mourir, un monde où les classes sociales existent, où la culture “cultivée” est un signe de distinction… Bref, une histoire d’amour comme il y en a mille, une histoire qui va comme elle va. Reste que cette histoire se termine de manière ambiguë. Elma sort-elle vraiment de la vie de Bernard ? La vie sans Elma est-elle possible ? L’âme est-elle remise à l’endroit ? Si la fin du roman est irréprochable sur le plan technique, la sortie d’Elma de la vie de Bernard pendant un moment d’assoupissement de ce dernier laisse le lecteur dubitatif… Comme si la réalité était ailleurs ; dans cet auto-portrait (?) déchiré que n’en finit pas de tracer Eugène Durif…
____________________
Eugène Durif, Au bord du théâtre (tome I). La Rumeur libre éditions, 432 pages, 23 €.
Eugène Durif, L’âme à l’envers. Actes Sud éditeur, 224 pages, 19 €.
- Le rôle de la documentation dans Les Communistes de Louis Aragon - 20 février 2022
- Julien Blaine, Carnets de voyages - 5 juillet 2021
- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 21 février 2021
- Revue Cabaret n° 29 et 30 - 5 janvier 2021
- Frédéric Tison, La Table d’attente - 5 janvier 2021
- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 6 octobre 2020
- Louis BERTHOLOM, Au milieu de tout - 6 juin 2020
- Christian Monginot, Après les jours, Véronique Wautier, Continuo, Fabien Abrassart, Si je t’oublie - 6 avril 2020
- Autour de Christine Girard, Louis Dubost et Jean-François Mathé - 6 mars 2020
- Stéphane Sangral, Des dalles posées sur rien, Pierre Dhainaut, Après - 26 février 2020
- Patrick LAUPIN, Le Rien qui précède - 21 janvier 2020
- Pierre Dhainaut, Transferts de souffles - 20 décembre 2019
- Jean MAISON, A‑Eden - 21 novembre 2019
- Jean ESPONDE, A la recherche de Lucy - 6 novembre 2019
- Edith Azam & Bernard Noël : Retours de langue - 14 octobre 2019
- Béatrice Libert, Battre l’immense - 25 septembre 2019
- Les Hommes Sans Epaules n° 47 (1° semestre 2019). - 15 septembre 2019
- Béatrice Marchal et Richard Rognet, Richard Jeffries, Olivier Domerg - 4 juin 2019
- Autour de Jean-Claude Leroy, Olivier Deschizeaux, Alain Breton - 29 mars 2019
- Fil autour de Claudine Bohi, Yann Dupont, Françoise Le Bouar, Didier Jourdren - 3 mars 2019
- François Xavier, Jean Grenier, Gilles Mentré - 3 janvier 2019
- Claire Audhuy, J’aurais préféré que nous fassions obscurité ensemble - 5 octobre 2018
- Trois écritures de femmes - 3 juin 2018
- Brigitte Gyr,Le vide notre demeure - 5 mai 2018
- Eugène Ostashevsky, Le Pirate Qui Ne Connaît Pas La Valeur De Pi - 5 mai 2018
- Actualité de La Rumeur Libre - 5 mai 2018
- Michel Dvorak, Vers le cœur lointain - 5 mai 2018
- Ainsi parlait THOREAU… - 6 avril 2018
- Nicolas VARGAS, EMOVERE - 6 avril 2018
- Patrice BÉGHAIN, Poètes à Lyon au 20e siècle - 6 avril 2018
- DIÉRÈSE n° 70 : Saluer la Beauté - 1 mars 2018
- Du Cloître à la Place publique - 1 mars 2018
- Serge Núñez Tolin La vie où vivre - 26 janvier 2018
- Jean-François Bory, Terminal Language - 26 janvier 2018
- Gérard Pfister, Ce que dit le Centaure - 26 janvier 2018
- Éric Chassefière, Le peu qui reste d’ici - 26 janvier 2018
- Éric Chassefière, La présence simple des choses - 26 janvier 2018
- Claude Albarède, Le Dehors Intime - 29 novembre 2017
- Stéphane Sangral, Circonvolutions - 27 novembre 2017
- Horia Badescu, Le poème va pieds nus - 27 novembre 2017
- Jeanpyer Poëls, Aïeul - 26 novembre 2017
- Alain Dantinne, Précis d’incertitude - 26 novembre 2017
- Gérard Bocholier, Les Étreintes Invisibles - 22 novembre 2017
- Marc Dugardin, Lettre en abyme - 19 octobre 2017
- Christian Viguié, Limites - 19 octobre 2017
- Geneviève Raphanel, Temps d’ici et de là-bas - 19 octobre 2017
- Eric Brogniet, Sahariennes suivi de Célébration de la lumière - 19 octobre 2017
- Laurent Albarracin, Cela - 7 octobre 2017
- Place de la Sorbonne n° 7 - 2 octobre 2017
- Chiendents n° 118, consacré à Marie-Josée CHRISTIEN - 30 septembre 2017
- Fil de lecture : autour des Éditions L’Herbe qui Tremble - 30 septembre 2017
- CHIENDENTS n° 109, consacré à Alain MARC. - 2 septembre 2017
- Fil de lecture autour d’Henri MESCHONNIC, de Rocio DURAN-BARBA, de Marianne WALTER et de Joyce LUSSU - 2 septembre 2017
- Tombeau de Jointure (100) - 31 mai 2017
- POSSIBLES, et INFINIE GÉO-LOCALISATION DU DOUTE n° 2 & 3 - 31 mai 2017
- La nouvelle poésie mexicaine - 24 mai 2017
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN - 19 mai 2017
- Actualité éditoriale de Sylvestre Clancier - 30 avril 2017
- Un éditeur et ses auteurs : les Éditions Arfuyen, avec NOVALIS, Marie-Claire BANCQUART, Cécile A. HOLDBAN. - 24 avril 2017
- Diérèse 68 et 69 - 24 mars 2017
- Un éditeur et ses auteurs : L’HERBE QUI TREMBLE avec Isabelle Levesque, André Doms, Pierre Dhainaut, Horia Badescu, Christian Monginot. - 21 février 2017
- Fil de lecture autour de Michel DEGUY, Patricia COTTRON-DAUBIGNE, Serge PEY, Mathias LAIR, et David DUMORTIER - 25 janvier 2017
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : une éditeur et ses auteurs, LA PASSE DU VENT - 21 décembre 2016
- Rectificatif de Lucien Wasselin à propos d’une critique parue dans le numéro 168 : - 29 novembre 2016
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : Un éditeur et ses auteurs, les éditions ROUGERIE - 16 novembre 2016
- Anne MOSER & Jean-Louis BERNARD, Michèle DADOLLE & Chantal DUPUY-DUNIER - 30 octobre 2016
- Fils de Lecture de Lucien Wasselin : éditions des Deux Rives, J.POELS, A. HOLLAN, W.RENFER - 20 septembre 2016
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : ARFUYEN — SPIRITUALITÉ et POÉSIE. - 25 juin 2016
- Fil de Lecture de Lucien WASSELIN : sur Jeanine BAUDE - 15 mai 2016
- Fil de Lecture de Lucien WASSELIN - 3 avril 2016
- Questionnements politiques et poétiques 2 “Les Orphées du Danube” - 4 mars 2016
- FIL DE LECTURE de Lucien Wasselin : Baldacchino, Garnier, Grisel - 8 février 2016
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin : Nouveautés de L’Herbe qui tremble - 7 janvier 2016
- Jacques VACHÉ : “Lettres de guerre, 1915–1918”. - 5 décembre 2015
- Eugène Durif : un essai provisoire ? - 1 décembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : Actualité des Hommes Sans Epaules Editions - 23 novembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : autour de la Belgique - 11 novembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : Le Castor Astral a quarante ans - 3 novembre 2015
- Phoenix n°18 - 3 novembre 2015
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin : Luca/Pasolini/Siméon - 26 octobre 2015
- Pierre GARNIER : “Le Sable doux” - 26 octobre 2015
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin sur : A.Costa Monteiro, G. Hons, C. Langlois, J. Roman - 8 octobre 2015
- INUITS DANS LA JUNGLE n° 6 - 21 septembre 2015
- Fil de lecture de L.Wasselin : Abeille, Althen, Walter - 14 septembre 2015
- Deux lectures de : Christophe Dauphin , Comme un cri d’os, Jacques Simonomis - 24 août 2015
- Fil de lectures de Marie Stoltz : Hennart, Laranco, Corbusier, Maxence, Bazy, Wasselin, Kijno - 11 juillet 2015
- Fil de lectures de Lucien Wasselin : Louis-Combet, Moulin et Loubert, Dunand, Marc, Audiberti - 5 juillet 2015
- Christian Monginot, Le miroir des solitudes - 22 juin 2015
- Jean Chatard, Clameurs du jour - 22 juin 2015
- Contre le simulacre. Enquête sur l’état de l’esprit poétique contemporain en France (3). Réponses de Lucien Wasselin - 21 juin 2015
- EUROPE n° 1033, dossier Claude Simon - 14 juin 2015
- Yves di Manno, Champs - 14 juin 2015
- Jeanpyer Poëls, Le sort est en jeu - 14 juin 2015
- Jean Dubuffet et Marcel Moreau, De l’art brut aux Beaux-Arts convulsifs, - 23 mai 2015
- Mathieu Bénézet, Premier crayon - 10 mai 2015
- ROGER DEXTRE ou L’EXPÉRIENCE POÉTIQUE - 10 mai 2015
- Jacques Pautard, Grand chœur vide des miroirs - 17 avril 2015
- Patrick Beurard-Valdoye, Gadjo-Migrandt - 29 mars 2015
- François Xavier, L’irréparable - 15 mars 2015
- Fernando Pessoa, Poèmes français - 1 mars 2015
- Paola Pigani, Indovina - 1 février 2015
- Michel Baglin, Dieu se moque des lèche-bottes - 1 février 2015
- Didier Guth & Sylvestre Clancier, Dans le noir & à travers les âges - 18 janvier 2015
- Jean-Baptiste Cabaud, Fleurs - 6 décembre 2014
- Sylvie Brès, Cœur troglodyte - 30 novembre 2014
- Sombre comme le temps, Emmanuel Moses - 16 novembre 2014
- Zéno Bianu, Visions de Bob Dylan - 9 novembre 2014
- Marwan Hoss, La Lumière du soir - 19 octobre 2014
- Michel Baglin, Loupés russes - 13 octobre 2014
- Abdellatif Laâbi, La Saison manquante - 13 octobre 2014
- Deux lectures de Max Alhau, Le temps au crible, par P. Leuckx et L. Wasselin - 30 septembre 2014
- Porfirio Mamani Macedo, Amour dans la parole - 30 septembre 2014
- Chroniques du ça et là n° 5 - 2 septembre 2014
- A contre-muraille, de Carole Carcillo Mesrobian - 25 mai 2014
- Hommage à Pierre Garnier - 6 février 2014
- Sous la robe des saisons de Philippe Mathy - 29 janvier 2014
- Sub Rosa de Muriel Verstichel - 20 janvier 2014
- Comment lire la poésie ? - 19 janvier 2014
- Au ressac, au ressaut de Roger Lesgards - 6 janvier 2014
- Sous la robe des saisons de Philippe Mathy - 31 décembre 2013
- L’instant des fantômes de Florence Valéro - 23 décembre 2013
- La proie des yeux de Joël-Claude Meffre - 27 novembre 2013
- Bestiaire minuscule de Jean-Claude Tardif - 19 novembre 2013
- Après le tremblement, de Jean Portante - 18 novembre 2013
- Aragon parle de Paul Eluard - 10 novembre 2013
- Facéties de Pierre Puttemans - 4 novembre 2013
- La tête dans un coquillage de Patrick Pérez-Sécheret - 26 octobre 2013
- À vol d’oiseaux, de Jacques Moulin - 22 octobre 2013
- Vaguedivague de Pablo Néruda - 16 octobre 2013
- Mare Nostrum - 4 octobre 2013
- Rudiments de lumière, de Pierre Dhainaut - 15 septembre 2013
- Et pendant ce temps-là, de Jean-Luc Steinmetz - 15 septembre 2013
- Mémoire de Chavée - 30 août 2013
- Marc Porcu, Ils ont deux ciels entre leurs mains - 12 août 2013
- La chemise de Pétrarque de Mathieu Bénézet - 12 août 2013
- NGC 224 de Ito Naga - 6 août 2013
- LES ILES RITSOS - 7 juillet 2013
- Les Sonnets de Shakespeare traduits par Darras - 30 juin 2013
- Séjour, là, de JL Massot - 7 juin 2013
- Archiviste du vent de P. Vincensini - 27 avril 2013
- Mots et chemins - 8 mars 2013
- Passager de l’incompris de R. Reutenauer - 2 mars 2013
- Tri, ce long tri - 15 février 2013