Cher Eugenio De Signoribus, cet entretien est un honneur pour Recours au Poème tant nous vous savons davantage enclin à laisser parler vos livres plutôt que vous-même.Votre parole apparait en France en 2007, avec la traduction par Martin Rueff de votre livre Ronde des convers, paru aux éditions Verdier.
A quoi la Ronde des convers est-elle une invitation à se convertir ?
La Ronde des convers ne veut pas être une invitation à se convertir au sens religieux du terme. Elle est plutôt la nécessaire annonce d’une conversion intérieure, tout humaine. Les convers sont ceux qui « convertissent », à l’intérieur d’eux-mêmes, le « non » de notre époque médiocre en un « oui » à l’espérance : on peut, on doit encore témoigner soit de la trahison de la civilisation, soit de la spirale du bien, où qu’on la trouve.
Dans la préface de ce livre, Yves Bonnefoy dit percevoir des échanges entre votre poésie et celle de Dante. Pourriez-vous éclairez ces échanges ?
Ce que j’entends par livre de poésie, c’est un parcours cohérent depuis une situation de départ (psychologique, émotionnelle, intellectuelle) jusqu’à un point d’arrivée – qui est une situation provisoire au delà de laquelle je ne peux avancer…. Donc un parcours dans la recherche de vérité, qui s’enfonce dans son propre mal comme dans celui collectif, qui tâche de le traverser, qui cherche à remonter… Pour rendre compte de ce passage, la langue poétique doit recourir à toutes les possibilités : au niveau du lexique ancien et cultivé, au parler populaire et domestique, au « vulgaire » contemporain jusque dans ses néologismes (lorsque la langue traditionnelle ne paraît pas capable d’exprimer le perçu de manière adéquate). Dans cette « construction » du livre, on peut voir, sur son fond originaire, la leçon dantesque.
Le poète d’aujourd’hui doit-il aussi être un témoin des “laissés-pour-compte” et de la dilatation de la misère ?
Le poète est le témoin de sa propre conscience. Il ne peut inventer ce qu’il n’a ou ne sent pas, puisque sa parole serait fausse, privée de fiabilité. Et la conscience est sans le savoir comme un papier absorbant. Ce qu’elle a enregistré revient en surface plus tard, parfois longtemps après: rien n’assure que cela devienne poésie, ou quelque chose de semblable. Plus souvent il arrive que la tache demeure semblable à une blessure impossible à cicatriser.
Il y a, dans votre poésie, une dimension politique. La France, aujourd’hui, a relégué à dessein le poème au rang d’une ornementation désuète. Comme pour mieux cacher, inconsciemment, la puissance conjugale qui la lie à la vie. Vous n’abandonnez aucune ligne de force du poème. Quelle espérance, ou quel “salut” semez-vous en lui ?
Une dimension politique existe. Non pas tellement au sens étymologique d’appartenance à une polis et à l’idée qui la constitue qu’à celui d’une pulsion éthique que ma citoyenneté dirige vers le genre humain (dont la vision composée est une utopie). Je vis dans une petite localité fermée, avec un ressentir illimité… Dans ma fréquente solitude, je participe, j’absorbe, j’intériorise. Les figures poétiques qui certaines fois en découlent, se voudraient sans latitudes, universelles. Cependant, issues d’événements locaux, je cherche à travailler les émotions et les images afin de les rendre exemplaires, plus résistantes, dans le temps présent et hors de lui. A ces textes je confie ma critique poétique-politique de toute déshumanisation.
Vous dites, dans le poème qui clôt “Dans le passage du millénaire” : “c’est pour la figuration d’une idée que je veux être, pour tous les instants qui précèdent, et qui pourraient être tournés vers le bien”. Le temps présent peine à distinguer le bien d’avec le mal : qu’entendez-vous par “tournés vers le bien” ?
Oui, je veux être pour la figuration d’une idée, c’est- à ‑dire de l’utopie ci-dessus indiquée. L’utopie est littéralement le lieu qui n’est pas mais, en même temps, le lieu que l’on peut « voir » par la force de la vision, ou, plus modestement, par celle d’une pré-vision. Beaucoup, trop, se sont résignés à constater les actes et à les analyser (même les plus dramatiques) une fois survenus. (Et l’histoire n’enseigne rien). Les prévoir peut au moins réduire le potentiel de l’erreur, l’apocalypse qui dépend des mains de l’homme. L’instant d’avant peut nous sauver… Je considère, par exemple, ces deux macro-thèmes : où nous conduira l’obscure terrible inassouvissable finance concentrationnaire ? En face de certaines castes transnationales et de «paradis terrestres » relatifs fortifiés comme des bunkers invisibles, que feront, dans quelques années, dix milliards d’êtres « vivants » sur une planète dénaturée et modifiée ?… Se tourner vers le bien possible est peut-être encore possible : si ce ne saurait être le bonheur pour tous, on doit au moins prévoir, pour le désamorcer, le croissant malheur de la plupart, en partant des plus humbles et des moins conscients (animaux compris).
LES PROVENANTS
des nœuds les plus encordés
depuis les niches des corps
les convers arrivent dans la cour
naturels ils vont tous à leur place
de sorte que, à les voir toutes occupées,
se forme un cercle de têtes introverties
à l’intérieur il fait signe et prononce,
un fil subtil en noue l’existence
de conscience et de vaste pitié…
alentour on croirait, vif, un torrent…
mais l’air est net et vide,
hors du cercle le néant visible
Pourriez-vous nous parler de ce poème, fondamental pour notre temps, et que nous voyons comme un amer silencieux aimantant à lui les présences recueillies vers un chemin d’avenir ?
« Les provenants » sont des figures toujours présentes, de toutes les époques. Ce sont les pèlerins, ce sont les réfugiés, ceux qui vont et ceux qui fuient ; et ils se rencontrent aussi avec les sédentaires, les « bloqués », c’est-à-dire ceux qui bougent en eux-mêmes, en même temps pèlerins et réfugiés. Les provenants sont ceux qui ont connu la douleur et le découragement, mais ont conservé de la pitié, non pour eux-mêmes mais pour l’humanité sans armes. Ce sont les justes, tel « le nouvel Abel » (dans la poésie homonyme de Ronde des convers) ou le « vécu-vivant » (de Trinité de l’exode, livre qui a suivi la Ronde) : ils traversent sans cesse l’histoire, en quête d’indices de renaissance.
Quelle importance revêt la notion de pénitence pour le poète, puisque vous employez ce mot issu de notre tradition chrétienne, mais aussi pour les lecteurs qui vous lisent ?
La pénitence est la conséquence de la faute, ou du sens de la faute. J’en suis, comme d’autres imprégné. Je constate les carences de mon action. Je suis impuissant face aux problématiques de notre temps et à leur dégénérescence. Certes, je ne suis pas le seul : mais au moins puis-je répondre de moi. J’augmente mon attention, mon écoute, de façon spasmodique. Je vais au-delà de mes forces. Je me décourage et tombe. Le moine, à l’écart du monde, prie, avec foi et confiance. Le poète, dans le monde, peut écrire sa poésie. S’il ne réussit pas, il entre dans la condition du pénitent: un lourd silence habité par une souffrance vaste, sans nom et sans mot.
AVANT L’ALPHABET
avant l’alphabet
je découvris la lettre entière…
la secrète, le mystère
du message amoureux,
le corps inconnu
de la parole écrite
pour le temps sans défense
j’assiégeai la forteresse
de la page, le là
le châssis suspendu
avant la vérité
je reconnus la lettre
puis elle se fit alphabet
et l’alphabet temps
Votre poésie est riche de mots charriant des racines se liant dans une terre insoupçonnée. Cet enchevêtrement conduit-il à l’origine ?
Cette poésie fait référence à l’origine de ma découverte du mot: le lire, pouvoir en comprendre le sens, avant même de connaître les éléments alphabétiques qui le composaient. Cela naquit du désir irrésistible de savoir ce que s’écrivirent mes parents, à partir de leurs fiançailles, dans les périodes de guerre et d’éloignement. Par ce “siège” obstiné j’ai appris, avec la souffrance aveugle des enfants, le lexique essentiel du langage amoureux… Plus tard seulement, en allant à l’école, je recommençai mon apprentissage par l’alphabet, je connus la dictature du calendrier et la menace des faits… Mais le dévoilement du corps des mots a été la plus grande découverte de ma vie.
Des lignes de force se marient dans votre poésie : la dimension politique, religieuse et bien sur la dimension poétique par laquelle le poète agit sur le monde. Mais, Eugenio De Signoribus, le poète agit-il sur le monde ?
Malgré tous ses efforts, le poète n’agit pas sur le monde. Moins que jamais sur le monde actuel. Il n’a de voix que pour de petites communautés. La poésie germe de façon souterraine et peut faire que nous nous découvrions fraternels. Elle peut étayer sa langue propre, peut aider à la sauver. Peut consoler.
Traduit de l’italien en français par André Ughetto
Entretien en italien
Caro Eugenio De Signoribus, i vostri poemi vengono tradotti in Francia nel 2007, tradotti de Martin Rueff del vostro libro Ronde des Convers, nelle edizioni Verdier. Questa interviste è un onore per Recours au Poème, ancora di più sapendo quanto lei sia più incline a parlare attraverso i suoi libri piuttosto che vocalmente. In quanto la Ronde des Convers è un invito alla conversione?
Ronde des convers non vuole essere un invito alla conversione in senso religioso. Piuttosto è l’annuncio necessario di una conversione interiore, tutta umana. I conversi sono quelli che “convertono”, dentro se stessi, il “no” del mediocre tempo in atto in un “sì” alla speranza: si può, si deve, ancora testimoniare sia il tradimento della civiltà, sia ogni spiraglio di bene.
Nella prefazione del libro, Yves Bonnefoy dice di risentire degli scambi tra la vostra poesia e quella di Dante. Potreste, cortesemente, illuminarci su questi scambi?
Intendo il libro di poesia come un percorso coerente da uno stato di partenza (psicologico, emotivo, di pensiero) a uno di arrivo: cioè a uno stato sempre provvisorio ma oltre il quale non so procedere… Un percorso dunque di ricerca di verità, che affonda nel proprio male e in quello collettivo, cerca di attraversarlo, cerca di risalire… Per dare conto di questo passaggio, la lingua poetica deve cercare di far ricorso a tutte le possibilità: dal lessico antico e colto, alla parlata popolare e domestica, al “volgare” contemporaneo fino ai neologismi (quando la lingua tradizionale non appare in grado di esprimere adeguatamente la percezione). In questa “costruzione” del libro, si può vedere, sullo sfondo originario, la lezione dantesca.
Il poeta di oggi deve essere il testimone della miseria di questa epoca e dare voce ai poveri ?
Il poeta è il testimone della propria coscienza. Non può inventarsi ciò che non ha o non sente, perché la sua parola sarebbe falsa e inaffidabile. E la coscienza è come una carta assorbente, inconsapevole. Quello che ha “registrato” torna a galla in momenti successivi, a volte molto distanti: né è detto che diventi poesia, o qualcosa che le assomigli. Più spesso accade che la macchia resti come una ferita, non rimarginabile.
Esiste, nella vostra poesia, una dimensione politica. La Francia di oggi ha relegato la proposta della poesia a rango di ornamento, questo per nascondere inconsciamente la potenza coniugale che la unisce alla vita. Lei non lascia nessuna ligna di forza del poema. Quale esperienza, o quale salvezza da al poema ?
Una dimensione politica esiste. Non tanto nel senso etimologico di appartenenza a una polis e all’idea che la disegna, quanto nella pulsione etica che la mia cittadinanza è il genere umano (e la sua visione compositiva è un’utopia). Vivo in un piccolo posto chiuso con un sentire sconfinato… Nella frequente solitudine, partecipo, assorbo, interiorizzo. Le figure poematiche che, a volte, ne derivano, vorrebbero essere senza latitudini, universali. Pur prendendo spunto da avvenimenti locali, cerco di rielaborare le emozioni e le immagini per renderle esemplari, più resistenti, nel tempo corrente e fuori di esso. A questi testi affido la mia critica poetico-politica di ogni disumanizzazione.
Lei dice, nella poesia che chiude “Dans le Passage du Millénaire”, “c’est pour la figuration d’une idée que je veux être, pour tous les instants qui précèdent, et qui pourraient être tournés vers le bien”. Oggi abbiamo grande difficoltà a distinguere il bene e il male : cosa intende per “verso il bene”?
Sì, voglio essere per la figurazione di un’idea, cioè dell’utopia sopra accennata. L’utopia è letteralmente il luogo che non c’è ma è, allo stesso tempo, il luogo che si può “vedere” con la forza della visione, o con lo sforzo di una visione, o, più modestamente, di una pre-visione. Molti, troppi, si sono rassegnati a constatare gli atti e ad analizzarli (anche i più drammatici) una volta avvenuti. (E la storia non insegna nulla). Prevederli può almeno diminuire la potenza dell’errore, l’apocalisse che è nelle mani dell’uomo. L’attimo prima può salvarci… Riguardo, per esempio, a due macro-temi: dove ci condurrà l’oscura terribile inarrestabile finanza concentrazionaria? A fronte di alcune caste transnazionali e a relativi “paradisi terrestri” fortificati come bunker invisibili, che faranno, tra alcuni anni, i dieci miliardi di esseri “viventi” su un pianeta snaturato e modificato?… Volgere verso il bene possibile è forse ancora possibile: se non può essere la felicità di tutti, si deve almeno provvedere, a depotenziare la crescente infelicità dei molti, a partire dai più umili e inconsapevoli (animali compresi).
I PROVENIENTI
dai più incordati nodi
dalle nicchie dei corpi
nel cortile giungono i conversi
tutti vanno naturali ai posti
cosὶ che tutti a vederli abitati
formano un cerchio di capi introversi
dentro di sé indizia e pronuncia,
un filo sottile l’esistenza ne lega
di coscienza e vasta pità…
sembra nei pressi vivo un torrente…
l’aria invece è nitida e vuota,
fuori dal cerchio il visibile nulla
Potrebe parlci di questa poesia, fondamentale per il nostro tempo, e che noi vediamo come un amaro silenzioso che attira verso di lui le presenze raccolte verso un camino futuro?
“I provenienti” sono figure sempre presenti, in tutti gli evi. Sono i pellegrini, sono i profughi, coloro che vanno e coloro che fuggono: e si incontrano anche con gli stanziali, i bloccati, cioè quelli che si muovono dentro se stessi, pellegrini e profughi allo stesso tempo. I provenienti sono quelli che hanno conosciuto il dolore e lo sconforto ma hanno conservato la pietà, non per se stessi ma per l’umanità inerme. Sono i giusti, come “il nuovo Abele” (esemplato nell’omonima poesia in Ronda dei conversi) o “il vissuto-vivente” (in Trinità dell’esodo, libro successivo alla Ronda), che attraversano incessantemente la storia alla ricerca di indizi di rinascita.
Quale importanza ha la nozione di penitenza per il poeta, dato che lei utilizza questa parola proveniente dalla tradizione cristiana
La penitenza è la conseguenza della colpa, o del senso di colpa. Come altri, ne sono intriso. La mia azione è carente. Sono impotente di fronte alle problematiche dei tempi e alle loro degenerazioni. Non sono certo il solo: ma io posso rispondere soltanto di me. Aumento spasmodicamente la mia attenzione, il mio ascolto. Vado oltre le mie forze. Mi sconforto e cado… Il monaco, fuori dal mondo, prega, affida e confida. Il poeta, nel mondo, può scrivere la sua poesia. Se non riesce, entra nella condizione del penitente: un grave silenzio abitato da un vasto dolore, senza nome, senza parola.
PRIMA DELL’ALFABETO
prima dell’alfabeto
scoprii l’intera lettera
la segreta, il mistero
del messaggio amoroso,
l’inconosciuto corpo
della scritta parola
per il tempo indifeso
assediai la fortezza
della pagina, il là,
il telaio sospeso…
prima della verità
riconobbi la lettera
poi diventò alfabeto
e l’alfabeto tempo
La vostra poesia è ricca di parole con radici si ritrovano nella terra inattesa. Questi incontri, questo tessuto conduce all’origine?
In questa poesia si accenna all’origine della mia scoperta della parola: leggerla, poterne comprenderne il senso, prima ancora di conoscere gli elementi alfabetici che la componevano… Nacque dall’irrefrenabile desiderio di sapere cosa si scrivessero i miei genitori, da sposi promessi, in tempi di guerra e di lontananza. Da quel testardo “assedio” appresi, con la cieca sofferenza dei bambini, il lessico essenziale del linguaggio amoroso… Solo più tardi, andando a scuola, ricominciai dall’alfabeto, conobbi la dittatura del calendario e la minaccia dei fatti… Ma lo svelamento del corpo della parola è stata la più grande scoperta della mia vita.
Delle ligne di forza si uniscono nei vostri poemi : la dimensione politica, religiosa e certamente la dimensione poetica attraverso la quale il poeta agisce sul mondo. Ma, Eugenio, il poeta agisce sul mondo?
Malgrado tutti gli sforzi, il poeta non agisce sul mondo. Meno che mai sull’attuale. Ha voce solo per piccole comunità. La poesia germina in modo sotterraneo e può farci scoprire fraterni.
Può puntellare la propria lingua, può aiutare a salvarla. Può consolare.
Traduction des questions du français vers l’italien, Silvio Martini
Propos recueillis par Gwen Garnier-Duguy
Recours au Poème remercie Silvio Martini, Jean Maison et André Ughetto pour la possibilité de cet entretien.
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