Ou « que devient Orphée quand c’est une femme qui écrit ? »
Dans aucune des versions consultées du mythe littéraire on ne met en doute la douleur d’Orphée pour son geste involontaire – à l’exception de Norge, faisant l’hypothèse qu’Orphée, désireux de ne pas reprendre « un ménage d’enfer » se retourne volontairement vers Eurydice, l’empêchant ainsi de revenir au monde des vivants – et du mariage. Ce serait ainsi la raison de sa mise en pièce par les Ménades… Si l’on salue la vision novatrice, l’explication psychologique, très parodique, comme toute l’oeuvre de ce poète, est digne de l’opéra-bouffe d’Offenbach.
Et pourtant…
S’il était temps désormais de renverser de nouveau la structure du mythe, de repenser la place d’Eurydice, d’explorer ou proposer un nouveau « pli » du mythe1Terminologie de Pierre Brunel ?Car un mythe ne vit que s’il adhère aux réalités du monde au sein duquel (autour duquel) il se développe– comme la peau qui couvre nos corps et dont les strates, quoique distinctes, sont inséparablement collées, pareillement innervées et irriguées du même sang. Dans cette métaphore, le mythe appartiendrait à la couche profonde qui pourrait expliquer l’épiderme du monde…
Je vais passer par le biais de la traduction pour aborder cette partie de la remontée d’Eurydice,car c’est toujours traduire que de parler des mythes, et de les faire vivre : je vais vous parler d’une expérience personnelle – tenter d’expliquer comment, tout à coup, on en vient à « incarner » pour soi cette figure.
Traduire, c’est plonger au cœur de la matière d’un texte qui ne vous appartient pas, dans une langue qui n’est pas la vôtre — Vous allez le méta/morphoser, il reste le même, et il est différent. Il vous faut l’ingérer (en traduisant, je dis les mots, comme quand j’écris pour moi, je les mâche), l’amener au profond de vous-même, au profond de votre langue, et remonter avec votre fardeau de mots, de sensations, d’images, votre perception toute personnelle du texte que vous vous êtes approprié (mentalement, sonorement, rythmiquement…), que vous portez comme s’il était vôtre, pour, l’enfanter, lui « donner le jour » dans votre propre langue.
Pierre Emmanuel, Tombeau d’Orphée suivi d’Hymnes orphiques.
Chaque version d’un texte est un pas d’Eurydice vers la lumière, sur le chemin qui s’éboule dans l’outre-monde des paroles – sans autre issue que d’explorer sans cesse le labyrinthe souterrain.
C’est ainsi, au cours de l’expérience de traduction, que m’est venue l’idée qu’Eurydice remontait toujours des Enfers elle aussi chargée de son fardeau de mots personnels – de sensations, d’expériences vécues au Enfers. Après tout, elle y était allée, tout au fond d’elle-même, par-delà la mort, et elle allait pouvoir être la chamane, ayant accompli l’ANABASE, la remontée des Enfers.
Elle allait pouvoir porter au-dehors la voix de l’au-delà – sa propre voix, avec son expérience réelle.
J’entends – le fil de sa voix – le fil des mots – le fil d’Ariane nouant le mythe à mon présent
Tenace comme la vrille s’accrochant à la branche pour accéder à la lumière…
mais il y avait/ mais il y a : Orphée. Si Eurydice sort des Enfers, Orphée perd son pouvoir – elle est LA VOIX (d’ailleurs, les traditions plus anciennes, dont Hérodote et Platon se font l’écho, associent Orphée l’égyptien à l’invention des lettres de l’alphabet : Orphée est du côté des signes, qui manifestent la présence, Eurydice est sa voix – elle est la forme de la voix qu’on ne peut contempler, l’idée même de la poésie dont il faut se détourner après l’avoir aperçue.
Je ne suis pas certaine que cette interprétation soit abusive, si je rappelle que, de la même manière, dans l’une des nombreuses versions d’un autre mythe, Sémélé meurt d’avoir voulu regarder Zeus dont elle portait un fils – Dionysos – d’ailleurs dieu d’une poésie non-apollinienne, liée à l’ombre et au chaos.
Le regard meurtrier est par ailleurs le thème de divers mythes, dont celui de Méduse : il faut s’en détourner, pour la tuer – la faire disparaître, pour générer quelque chose d’autre, dans le domaine des signes : la renvoyer au domaine des ombres, au négatif, pour que sa voix, à travers les signes, s’exprime en « positif ». Orphée n’a pas le choix.
Il n’est donc pas impossible d’imaginer que le regard en arrière, la transgression, soit en réalité un acte délibéré – non pas pour de banales raisons psychologiques — vengeance, etc. — mais parce que ce « coup d’oeil » est un meurtre essentiel – un sacrifice, nécessaire au mythe, pour s’emparer du pouvoir de cette voix.
Orphée, dans cette version, ne serait pas l’Amoureux éploré dont la poésie naît de la douleur de l’Absence, la blessure à jamais ouverte, par la double mort de l’épouse piquée par un serpent, et perdue à l’orée du réel, mais l’inventeur de cette absence qui lui est nécessaire.
Peut-être est-il temps en effet de RENVERSER Orphée, de RENOMMER les choses : orphisme, oui, par tradition – mais si c’était Eurydice qu’il fallait invoquer pour dire la poésie ?
L’Eurydice d’ombre, celle qui tentera de remonter la pente vers la lumière avec la charge de mots qu’elle porte en elle, les beaux mots qui la lient aux enfers profonds — aux fonds — de la langue :
l’Eurydice chamane, descendue aux enfers, qui tente la remontée, l’anabase – interrompue par le regard meurtrier d’Orphée 3
Non plus le regard involontaire, tuant « sans intention de donner la mort »,par excès de tendresse et d’inquiétude, mais meurtre souterrain, silencieux, et à jamais celé – le crime parfait…
Le silence qu’on fit si longtemps autour de la voix des femmes dans l’art et la littérature m’amène en effet à douter même de la douleur d’Orphée. Mais Eurydice ? Déchirée intérieure sans mots propres – ayant perdu ses propres mots, mots volés par la mâle parole du poète — pour dire sa souffrance, sa plainte silencieuse, Eurydice qui cherche loin d’ Orphée ces mots qu’il emporte — l’empêchant de sortir des Enfers… car pour sortir, comme pour entrer, on a besoin d’un « sésame », de mots ou d’un chant – ceux qu’Orphée lui a pris.
Ce problème de la voix des femmes dans la mythologie est récurrent. Elle n’est pas la seule nymphe ou dryade a être privée de sa voix : on compte Echo, punie par Héra/Junon car elle détournait son attention par ses récits captivants, afin de permettre à Zeus de la tromper. Narratrice experte, devenue l’ombre de la voix des autres, elle ne peut que répéter les derniers mots de Narcisse dont elle est amoureuse, en vain.
On citera aussi Syrinx, transformée en roseau pour échapper à Pan, et définitivement associée à lui par le biais de la flûte qu’il porte à ses lèvres pour évoquer le souffle de la nymphe : voix volée, qui passe par le souffle de Pan – et l’inspire sans doute, tandis qu’il l’ex/pire…
Et Daphné, transformée en laurier pour échapper à Apollon, dieu musicien, qu’elle se contentera de couronner de ses feuilles, consacrant son arbre aux chants et aux poèmes… mais on ne parle plus de sa voix, après sa prière exaucée au dieu Pénée.
Alors, oui, je prends des libertés avec le « livret » — le script — d’Orphée. J’aimerais qu’on imagine un monde dans lequel Eurydice aurait pu retrouver la lumière, et garder son petit bagage de mots… Et je déclare qu’Eurydice n’a jamais cessé d’exister – avant même l’existence d’Orphée – puisque dans la voix du poète, dans les traces du monde, je lis son nom, que je l’entends, la voix archaïque d’Eurydice, cette voix primordiale qui est TOUT, PARTOUT, et qui nous enveloppe.
La voix d’Orphée, en vérité, c’est celle d’Eurydice.
Le fameux chant : ce sont les mots volés à Eurydice – dont l’absence est nécessaire pour que ce chant advienne, et lui appartienne.
Avant Orphée, Eurydice était un continu chant d’oiseaux, sa voix celle d’une volière
Désormais aux Enfers, elle est maintenue sous le joug de la terre – prisonnière, tout comme Proserpine, qui croqua de la grenade — cette „pomme de grains “qui la maintient au domaine des ombre, l’empêche de repasser du côté des vivants.”
Pour qu’Orphée soit poète, il doit enfermer la voix d’Eurydice – comme on enferme le grillon dans une cage pour qu’il chante – comme on aveugle le rossignol pour que sa mélodie soit plus émouvante.
Orphée puise en Eurydice les mots qui enchantent le monde : mais, elle, cachée, a perdu sa voix de source claire, d’écume vive autour des galets qu’elle roule.
Orphée ne chante pas sa propre douleur – son chant impitoyable se nourrit de la peine d’Eurydice — d’où j’imagine qu’il doive sa fin, déchiqueté par les Ménade et la moqueuse arrivée de sa tête chantante sur le rivage de Lesbos, patrie de la poétesse Sapho…
Muriel Stuckel, Eurydice désormais.
Il est ainsi puni de son hubris, pour avoir enfermé la voix de LA Femme dans les cordes de sa lyre, comme un grillon dans sa cage. 2Un homme veut mettre en son pouvoir une voix féminine. Que désire-t-il ? La jouissance, ou le pouvoir originel dont cette voix est le signe le plus archaïque? Cette tentative sombre dans la mort, la déchéance ou le ridicule, car la voix déborde l’espace où l’on veut l’enfermer, elle échappe à la volonté du metteur en scène. ((https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0607122154.html Prétendre enfermer les voix dans la cage d’un écran est une hubris punie par les dieux ; titre de l’article)). Orphée, sans Eurydice, n’aurait donc pas de chant – il a la voix sombre de l’ombre d’où lui provient la mélopée des mots d’Eurydice – la douleur d’Eurydice – la bouche pleine de terre d’Eurydice sans corps, qui n’a pu traverser la frontière des morts, mais où il est descendu lui dérober le charme de sa voix.
Voilà le sens que je donne à ce voyage d’Orphée aux Enfers.
Le mythe d’Orphée sans Eurydice n’est rien – mais le sien, le mythe d’Eurydice, n’a sans doute pas pu encore prendre son envol tant qu’on enferme ses mots dont on n’a qu’un écho, une réverbération… et qu’il est temps de délivrer. Ecrire et être femme, c’est se saisir de cet écho, que le Talmud nomme Bat Qol, la « fille d’une voix » : la voix prophétique définitivement silencieuse et qu’il faut de nouveau, enfin, faire vibrer,la voix intérieure longtemps contenue, qui se décide à rompre le silence.
Voilà – tout comme Minotaure, dont le mythe raconte, d’une autre façon, cette histoire de l’être piégé, privé de la parole, au tréfond de son âme, en quête de l’autre dont la parole le délie, en quête d’une Ariane qui déroule son fil, comme un cordon ombilical permettant la naissance… Paradoxalement, d’une certaine façon, Eurydice et Minotaure sont sœurs (car qui peut me prouver que Minotaure n’est pas aussi femme, double jumeau d’Ariane, injustement bestialisée par l’absence de parole, injustement parquée au fond du labyrinthe d’où elle mugit sa plainte ?) et qu’une même lutte, à travers les plis et replis des mythes, les mène aujourd’hui à la lumière ?
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Notes