Rome Deguergue, Appel du Large,
Du sommet de la dune du Pyla, Rome Deguergue, randonneuse géo-poète, observe l’océan, et le microscosme des sables qui l’emporte – et avec elle le lecteur, à travers les époques et l’espace. Ne déclare-t-elle pas : ” je suis d’ici & d’autres ailleurs traversiers”
Sensible à l’étrange étrangeté du monde, que modifient les temps climatériques, Rome Deguergue va de l’avant, se cherche dans le monde offert au marcheur, nous propose de “réapprendre à voir, en écho diffracté “, de redevenir
“Souffle, graine, voix échappée à la ronde des lunes, aux grands anneaux du temps d’avant, inachevés et complices de l’avenir en expansion infinie”
et de
“percevoir, mugissantes les paroles croisées, singulières, lancées d’autres déserts”.
La prose poétique, vibrante et rythmée, de l’auteure, fait siennes les leçons d’Hölderlin, de l’exilé de Guernesey, évoque Edouard Glissant, Paul Valéry, Kenneth White…
Pour la poète, comme pour eux, “La terre est un mot qui embrasse la terre” – et sa voix prophétique résonne, appel du large, sur “l’horizocéan” que nous dévoilent ses mots, et les belles photos de Patrice Yan le Flohic.
(ce texte figure en 4ème de couverture du recueil)
*
Marie-Ange Sebasti, La Connivence du marchand de couleurs
La Connivence du Marchand de couleur, chant en trois parties, suit le cheminement d’une figure jaillie de la nuit initiale du poème, en brèves strophes interrogeant l’énigme d’une quête qui n’est autre qu’élan, accueil, ouverture.
De cette à peine silhouette, dont on ne devine rien “sinon son ombre tiède / d’après-midi”, nous ne saurons, en creux, qu’ébauches d’envol, amorces de voyages, embryons de paysages de rêves appelant à la mémoire les paysages de Watteau ou de Corot, dans les “vapeurs de longues fêtes // longtemps imaginées” où “de lents promeneurs / se partagent le couchant”. Tout geste, toute pensée s’esquisse, et se nie du même mouvement : “il ne réclame rien / il s’habille de sable (…) mais s’en sépare vite”… Plus même :
Il ne s’est jamais présenté
au poste frontière
Il s’est insinué
sur des terres étrangères
qui ne demandent jamais
d’où il vient
Véritable éloge du dénuement radical, la première partie de ce recueil, où le lecteur tente de suivre une ombre impersonnelle, semble présenter à travers elle une image de la liberté AB-solue — libre de toute entrave, affranchi des contingences, avant tout lien et toute relation, “il” vogue “sur des prairies d’aigue-marine et d’outremer”, flotte en bordure des rêves, en marge de la nuit.
C’est de cette nuit que sourdent les couleurs du marchand/marcheur :
Jour après jour le crépuscule
brasse toutes les couleurs
inonde l’univers
rétrécit les galaxies
Comme dans le traité de Goethe, les couleurs sont autant obscurcissement de la lumière qu’éclaircissement du noir, d’où elles naissent à travers le bleu : l’azur, le lapis-lazuli, le cobalt ou l’indigo forment le fond duquel surgira, dans la lumière où il se fond, le rouge de “la passion écarlate / d’un monde indicible”, pour qu’enfin toutes explosent dans “l’éblouissante page // d’un seul vitrail”.
Le deuxième chant aura fait affleurer d’autres référents tout aussi vagues et mystérieux : “elle ouvre ses volets (…) elle retient quelque temps / l’arc-en-ciel qui le traverse” – puis les flottements créent des Icare hybrides qui “ajustaient leurs ailes”, et dont on ne sait s’ils seront mineurs d’or et de rubis, avant que n’apparaissent les mots, embrasés par le couchant dans l’attente d’un nouveau jour.
Et ce “voyageur en déroute / navigateur fragile” en son périple in-accompli, son flottement en lisière des paysages, semble être une âme en quête de substance, autant que de lumière, prête à renaître dans la troisième partie : âme des mots mûrissant sous la page, avec la connivence du marchand de couleurs, qui leur donnera corps… peut-être.
*
Chantal Ravel, A peine un chant
Chantal Ravel nous propose la couleur sonore de cinq variations construites – composées, plus exactement — “sur une basse obstinée”, dans cet autre opus publié par Jacques André.
Sous les yeux du lecteur se déploie un univers musical tissé de souvenirs de vieilles chansons, “comme mémoire de langue”, dont le rappel, depuis Les Compagnons de la Marjolaine, jusqu’ aux rythmes du “shimmy en claquettes”, revisite les souvenirs de l’enfance et ajoute profondeur au réel :
Et quelque chose d’une voix qu’on avait oubliée
s’ajuste au bruissement feutré de la nuit
Dans la première variation, c’est l’impondérable improbable de sons, venus du passé, continuant de nous hanter, “voyageur fatigué frappant à a propre porte” comme l’errant d’Apollinaire suppliant “Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant / La vie est variable aussi bien que l’Euripe” .
A travers l’évocation du ” cavalier pressé /qui chevauche la nuit/et déjà disparaît” c’est Supervielle (cité en exergue), mais aussi en filigrane le Goethe des Lieder de Schuman, qui sont convoqués comme figures tutélaires de ce retour en la mémoire pour lequel la poésie est le mode de transport.
Ce voyage mélodieux dans le “presque rien qui jusque là se fait” est aussi une plongée sensuelle et nocturne où la caresse des refrains, ou mieux encore, des leitmotivs, trace les cercles d’un éternel retour
“comme à chaque retour des petits dieux penchés sur un berceau, ce balancement régulier du même au même”.
Dans la deuxième variation, tout l’infini de la mémoire jaillit du souvenir précis d’ “un après-midi d’automne à Boucieux” : une narration poétique y alterne avec des bribes de dialogues saisis sur le vif, dans une syntaxe heurtée, où se lit visuellement aussi l’importance des blancs et du silence, soulignée par des vers instables, terminant sur d’inutiles conjonctions lancées sur le vide : “Et ce chant dans mon coeur et tout ça /qui rameute l’élan malgré que”.
Chant coupé, “blessure de vertigineuses nostalgies” tirant sa force dans “la fragile perfection de l’instant”, il nous amène à la troisième variation, sous l’égide d’une alouette à l’allégresse aussi vive que celle de John Keats, naissant des lignes indécises d’un dessin d’enfant à déchiffrer :
S’approcher et lentement
de soi d’une stupéfaction grande
ouverte sur cette présence
là et si léger
vol d’alouette notre semblable
désir
dont le chant vertical traverse “l’entaille du silence”.
Changement de rythme et d’univers, dans la quatrième variation, drôle et jazzy, avec Rimbaud en trame, et Aristide Bruand. Evocation d’un père, fantaisiste danseur, souvenirs des mots d’autrefois dans un chromo années cinquante, “Entre réclames de Boldoflorine/ de Dop Dop Dop et autre chicorée Leroux (où) débarquent le shimy les claquettes etsétéra”. Tout pourtant se renverse, langage, convenances… au rythme de la danse – “une vraie transe d’estafier”, brisant “la ronde criarde des musettes / enroulant la complainte des jours / assoupis dans l’ivresse des genêts.”
Rimb’ encore, dans l’ultime variation, “si loin de la vieille Europe aux anciens parapets” : langue et lexique totalement libérés “sans chaperon ou autre guenille d’ancienneté” – enfin “ça dégommait ça / faisait frette aux oreilles”, sur les bords du Saint-Laurent où pourtant reviennent les ritournelles “revenantes”– modernisées, destinées désormais à des “princesses en baskets et goutte /au nez”, mais toujours portant la grâce naïve d’une langue immémorielle, enfouie au profond de la rêverie inconsciente où “ça chantait”.
Avec un art très sûr de la composition, Chantal Ravel nous enchante, et il n’est pas certain que le lecteur ne souhaite relire/réentendre, en boucle, cette lecture musicale.
*
Christophe Sanchez, Morning à la fenêtre
Deux textes bien différents de Christophe Sanchez sont sortis en 2016. Les habitués de la page facebook de l’auteur ont pu déguster, par épisodes quotidiens, les fragments de Morning à la fenêtre, partagés au fil de l’écriture, entre le 5 novembre 2015 et le 13 janvier 2016.
Publié aux éditions Tarmac — jeune maison liée à la revue Festival Permanent des Mots de Jean-Claude Goiri, éditeur qu’il conviendrait de soutenir, dans sa démarche exploratrice1 – ces fragments composent un élégant volume au format allongé, imprimé sur beau papier vergé. Sous le titre “jazzy”, (et nous reviendrons sur cet adjectif), on entre dans l’intimité du laboratoire poétique, où l’auteur, entre cigarette et café d’insomnie matinale, inscrit dans l’encadrement restreint d’une fenêtre sa perception de la ville, traduite dans la forme contrainte et ouverte à la fois d’un poème “cadré” lui aussi, en deux strophes de 5 vers, dont le dernier n’est composé que d’un ou deux mots – paraissant s’échapper, comme les éléments (nuages, fumée des cheminées…) qui traversent l’espace observé, s’éloignant vers l’horizon découvert par leur mouvement.
Ces brefs poèmes (deux par page, en position irrégulière) transforment le banal paysage urbain en petits joyaux d’orfèvrerie de mots. De familier — voire trivial “et tout le saint-frusquin”, à technique, tel “le crissement bleuté/ D’une égoïne”, ou précieux, (le “Poudrin parme qui voile la / Peine”), n’hésitant pas à recruter des expressions vernaculaires (ce vanneau qui “roumègue” dans sa mare et la vague qui “joue galapiat”), toutes les ressources du lexique promènent le lecteur, d’un alignement de marge à l’autre, d’une perception surréaliste à l’autre. Voyez le 10 novembre (et le mot “voir” est absolument justifié):
Par la fenêtre haute en brume
Le réverbère détruit d’un oeil
Plaintif l’épouvante des ombres
Sous le sable grêle des paupières
Molles
La nuit s’est couchée à front de
Grève pour un sommeil de paille
Et ce matin, le jour a une gueule
De croquemitaine à ronger des os
Jaunes
Ainsi l’huis tourne-t-il sur ses gonds, dévoilant sur la nuit “astrakan”, l’angle d’un toit, une antenne-râteau, goelands et corbeaux… toute une faune familière vaquant à ses occupations au seuil du jour “gourd”, avant l’activité humaine qu’annonce le “tempo” du gyro d’un camion de la voirie, reflété sur la vitre ou se joue l’inversion de dehors et dedans.
Tout surprend dans ces poèmes, et d’abord le rythme syncopé de la syntaxe — rejets interne aux mots, coupe des vers… liés aux allitérations et inversions sonores, donnant à la lecture ce balancement musical qu’évoque le titre, cette impression de skat improvisé ( toutes les allitérations gutturales du perco (qui) crie son marc et casse/du sucre sur le dos du jour épris/ D’une aigrette rabougrie et bécas-/ Sonne pendue à l’heur où un geai/ La prendra”), ou cette finale de note bleue que connaissent les amoureux du jazz :
La pendule affiche l’heure
D’été trépassé alors elle
Lorgne à la fenêtre et s’é-
Tonne des huit tocsins à
La nuit
L’inventivité et la richesse des images, la précision des observations (qu’elles relèvent de la notation précise des heures, de la situation globale – on est dans le plein de l’état d’urgence — ou de l’information naturaliste et ornithologique — on y entend autant qu’on y voit par exemple toute une faune avicole, entre digue et étangs) n’empêchent pas l’humour, qui nous décrit l’onde de commotion provoquée par une mouette rieuse s’attachant au râteau de télévision, ou le piaf étourdi qui “Se prend l’aile à la /Cuistre et disparaît”.
Outre ces tableaux, ce sont des récits qui s’écrivent – qu’on devine, dans le battement des ailes du goéland, oiseau dont on ne se surprend pas qu’il passe si souvent sur l’étang et le temps, de son vol lent, forcément. Car dans ces petits matins, le temps s’étire, comme dans un tableau de Dali, et les choses se métamorphosent à travers les mots, pour lesquels le pêne évoque immanquablement la peine – juste esquissée dans l’inversion d’un article :
Des toits s’élève une rumeur
De bonheur d’être ainsi ac-
Croché à la pêne de la vie
A chercher la clé du jour
à venir.
“Le jour étire ses jambes/ Et craque aux chevilles/ De la nuit une allumette”, outre le seuil de la fenêtre, en reflet du poète qui l’observe, et reçoit “en ressac”, les impressions du jour… Et le lecteur s’interroge sur les raisons de cette insomnie livrée avec pudeur, comme le flux des pensées au matin, avant le vrai réveil dans “les aubes/ D’oubli”.
*
Gérard Bocholier, Les chemins tournants de Pierre Reverdy
Les éditions Tituli2, fondées il y a trois ans par l’écrivain Christine Bonduelle, publient cet essai, le deuxième consacré à Pierre Reverdy3 par Gérard Bocholier, lui-même poète des profondeurs.
Né à Narbonne (Aude) en 1889, Pierre Reverdy, aujourd’hui sous-estimé, voire oublié, nous dit Gérard Bocholier, fut, aux côtés de Max Jacob et Guillaume Apollinaire, l’un des fondateurs de la modernité. L’auteur dans son introduction, rappelle que “tous, en commençant par les Surréalistes, lui devront les définitions les plus fortes et les plus durables de l’image, de l’émotion et de la fonction poétique”. Le titre de son essai, reprend de façon programmatique celui d’un poème de Reverdy, qui ouvre le recueil Sources du Vent paru en 1929 et que je vous propose de lire comme un avant-propos :
Chemin tournant
Il y a un terrible gris de poussière dans le temps
Un vent du sud avec de fortes ailes
Les échos sourds de l’eau dans le soir chavirant
Et dans la nuit mouillée qui jaillit du tournant
des voix rugueuses qui se plaignent
Un goût de cendre sur la langue
Un bruit d’orgue dans les sentiers
Le navire du cœur qui tangue
Tous les désastres du métier
Quand les feux du désert s’éteignent un à un
Quand les yeux sont mouillés comme des brins d’herbe
Quand la rosée descend les pieds nus sur les feuilles
Le matin à peine levé
Il y a quelqu’un qui cherche
Une adresse perdue dans le chemin caché
Les astres dérouillés et les fleurs dégringolent
A travers les branches cassées
Et le ruisseau obscur essuie ses lèvres molles à peine décollées
Quand le pas du marcheur dans le cadran qui compte
règle le mouvement et pousse l’horizon
Tous les cris sont passés tous les temps se rencontrent
Et moi je marche au ciel les yeux dans les rayons
Il y a du bruit pour rien et des noms dans ma tête
Des visages vivants
Tout ce qui s’est passé au monde
Et cette fête
Où j’ai perdu mon temps
C’est toute la vie de Pierre Reverdy que nous fait parcourir, chronologiquement, jusqu’au dépouillement final, cet essai aussi bref que palpitant, qui rend perceptible cette affirmation du poète des profondeurs cité p. 45 : “La poésie est à la vie ce qu’est le feu au bois. Elle en émane et la transforme…” Poésie ignée qui jamais ne se pose, qui court, “use de court-circuits pour déclencher l’illumination”, en 15 chapitres, dont les titres sont ceux des recueils lus par Gérard Bocholier, tout le paysage de la poésie contemporaine se dessine en filigrane des expériences et explorations finement analysées par Gérard Bocholier et témoigne du dessein poursuivi dans cette oeuvre unique afin de “dégager l’oeuvre d’art de la vie afin de “créer une émotion neuve et purement poétique”(p.12) – but réitéré à maintes reprises dans la revue Nord-Sud que dirigea Pierre Reverdy.
La précise étude du style, l’attention portée aux évolutions, clairement lisible dans l’organisation chronologique de l’essai, ne dévoilent peut-être pas le mystère impénétrable qui fût la quête du poète, mais permet au lecteur une approche vivante de ce corpus unique, qu’il est temps, comme le souligne Gérard Bocholier, de tirer de l’oubli alors que, selon la belle expression finale de l’auteur “Ce coeur, avec pudeur et force, ne cessera de battre dans l’histoire de la poésie.”
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Notes :
1Une souscription pour la survie de la jeune édition et de la revue Festival Permanent des Mots est ouverte ici : https://fr.ulule.com/tarmac-editions/
2http://www.tituli.fr/editionstituli – l’éditeur organise des lectures dans la librairie-galerie du 142 rue de Rennes, à Paris, dont le programme est consultable sur le bog – adresses en suivant le lien.
3 Pierre Reverdy, le phare obscur, de Gérard Bocholier était paru en 1984 chez Champ Vallon et Les Chemins tournants de Pierre Reverdy avait connu une première publication numérique en 2015 chez Recours au poème éditeurs : On ne peut que se réjouir qu’il reprenne vie aujourd’hui.
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- Muriel STUCKEL, Du ciel sur la paume. - 9 décembre 2016
- PING-PONG : Gili Haimovich - 25 novembre 2016
- Aux éditions Henry — Valérie CANAT de CHIZY, Laurent GRISON - 16 novembre 2016
- Le Journal des Poètes, Phoenix et Le Festival Permanent des Mots - 8 novembre 2016
- Ping-Pong : Deux poèmes et un entretien avec Kent Mac Carter - 31 octobre 2016
- Poèmes de Jan Owen traduits par Marilyne Bertoncini - 20 octobre 2016
- James Byrne, Une poèsie qui vous explose - 30 septembre 2016
- Fil de lecture de Marilyne Bertoncini : autour de Dominique CHIPOT - 17 septembre 2016
- Trois recueils illustrés — John TAYLOR, Sabine HUYNH, Anna JOUY - 10 juillet 2016
- Fil de Lecture de Marilyne BERTONCINI : Eloge du silence et de la légèreté, Eric DUBOIS, Cédric LANDRY - 10 juillet 2016
- Ara Alexandre Shishmanian, Fenêtre avec esseulement - 30 juin 2016
- Denis EMORINE : Bouria, Des mots dans la tourmente - 25 juin 2016
- Cahiers Littéraires Internationaux Phoenix n°20, Hiver 2016 - 20 avril 2016
- Xavier Bordes, La Pierre Amour - 19 mars 2016
- Entretien avec Shuhrid Shahidullah - 24 février 2016
- Pierre Perrin : Une Mère, le cri retenu - 21 février 2016
- Fil de Lecture de Marilyne Bertoncini : Nouveautés des 2Rives - 22 décembre 2015
- Angèle Paoli : Tramonti - 1 décembre 2015
- BARRY WALLENSTEIN - 29 septembre 2015
- Eric Dubois, Le Cahier, Le Chant Sémantique - 13 septembre 2015
- La poésie de Jan Owen - 5 décembre 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (3) - 30 septembre 2014
- Martin Harrison vient de nous quitter - 9 septembre 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (2). Géraldine Monk présentée par Steven J. Fowler et traduite par Marilyne Bertoncini - 16 juin 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (1) - 9 mai 2014