ARFUYEN ou l’expérience intérieure.
Sans doute faut-il s’entendre sur le sens de l’expression “expérience intérieure” : les éditions Arfuyen sont connues pour publier des livres relevant d’une spiritualité oubliée. Le mot Arfuyen a été emprunté à une colline située en face du Mont Ventoux où Gérard Pfister, le créateur de cette maison, possédait alors une bergerie : c’est là un beau symbole de militantisme et de gratuité en une époque qui en est singulièrement dépourvue… Non seulement, Pfister et sa femme publient des mystiques rhénans mais aussi des livres de littérature inclassable. L’expérience intérieure recouvre donc tout ce qui s’oppose à cette société mercantile seulement intéressée par la réussite financière, c’est une activité (écrire et éditer) où les mots ont plus d’importance que les espèces sonnantes et trébuchantes. Coup d’œil donc sur trois livres parus récemment aux éditions Arfuyen.
Jacques Abeille : Petites proses plus ou moins brisées.
Une voix déchire l’obscurité, s’échine à parler pour qui ou pour quoi, on ne sait… Jacques Abeille s’évertue à capter cette voix qui ressemble à s’y méprendre à celle des rêves, et ce n’est sans doute pas un hasard si l’on peut lire dans Noirs, dans la première des trois suites de ce recueil, ces mots “dans le sommeil paradoxal”. L’écriture de Jacques Abeille ne va pas sans une certaine obscurité. Ainsi dans la première partie intitulée Ce qu’il reste d’un jeune homme qui maigrissait ne sait-on pas qui est ce jeune homme, qui est le gardien dont le poète rapporte les propos toujours introduits par ces mots “Il dit”. De même la forme est parfois trop apparente, comme dans Noirs, pour que le lecteur puise dire qu’il s’agit là d’une écriture automatique ou relevant d’un surréalisme tardif même si Abeille a été marqué par le surréalisme, qu’il est entré en contact avec Vincent et Micheline Bounoure et qu’il a fréquenté le peintre Pierre Molinier dont André Breton dit : “D’une fusion de joyaux entre lesquels domine l’opale noire, le génie de Molinier est de faire surgir la femme non plus foudroyée mais foudroyante, de la camper en superbe bête de proie.” ou “Une échelle de soie a pu enfin être jetée du monde des songes à l’autre, dont se trouve ainsi démontré qu’elle ne pouvait être que celle de la tentation charnelle” 1. Tout au plus, ce même lecteur pourra-t-il interpréter ce fragment “Les bas noirs de la nonne ensanglantée montent à vos jambes…” comme une image surréalisante ou une référence à l’œuvre peint de Molinier.
La deuxième partie du livre (Figures en réserve) est occupée par la figure de la femme. S’agit-il de figures mises en réserve, c’est-à-dire de côté en attendant d’être utilisées dans d’autres écrits ? Ou le terme doit-il être pris dans son sens pictural ? Si cette figure est énigmatique au début, car jamais nommée, non identifiable, elle devient prostituée dans un long poème (Éloge de la prostitution) qui court sur une dizaine de pages et qui se termine par ces deux vers “elle marche fesses nues / dans les rues de nos futurs” qui ne sont pas faire penser à ceux d’Aragon (dans Le Fou d’Elsa, plus précisément dans le Zadjal de l’avenir) : “L’avenir de l’homme est la femme / Elle est la couleur de son âme / Elle est sa rumeur et son bruit” 2. La raison de cette opposition marquée réside peut-être dans le fait que les textes de Jacques Abeille sont comme le point de départ de fictions qui restent à venir… En tout cas la femme est celle pour qui l’homme agit ; dans cet Éloge, Jacques Abeille utilise des verbes conjugués à la première personne du singulier au futur (“Je vous offrirai”, “Je bâtirai”, “J’alignerai”…). Malgré ce Je, il n’y a rien d’autobiographique dans ce poème. Mieux, dans D’une femme au visage d’exil, on relève cette bribe : “Le premier sentiment fut de l’appel le plus obscur, sur une autre frontière que celle du désir…” : la femme est bien une figure littéraire, mais pas vraiment l’objet du désir du poète… Et ce n’est pas pour rien que Jacques Abeille termine cette partie du livre par un poème dont Shéhérazade semble correspondre à ce qui le hante.
La limite entre le poème et la prose est donc bien fragile, il s’agit pour Abeille de capter le moment où le texte naît même si l’histoire ne va pas plus loin. Les poèmes de la troisième partie, Bris et bruits, font penser par leur relative brièveté et leur diversité à de petits tableaux ; peut-être est-ce l’influence de l’activité de peintre de Jacques Abeille ? Ce livre paraît avec un bandeau “Prix Jean Arp de Littérature Francophone”. Ce prix récompense chaque année pour l’ensemble de son œuvre un écrivain francophone indépendamment de son succès commercial. Ces Petites proses sont donc une bonne occasion de découvrir Jacques Abeille…
(Jacques ABEILLE, Petites proses plus ou moins brisées. Arfuyen, 128 pages, 12 €. Couverture : encre de J Abeille).
Gabrielle Althen : Soleil patient.
Guillevic compte parmi les rencontres fondatrices de Gabrielle Althen. Si j’ai lu pratiquement tout Guillevic, c’est le premier recueil de Gabrielle Althen qui arrive sur ma table de travail… Et L’Hôpital de Guillevic, publié en 1988 chez Arfuyen (Cahier n° 39), est aux côtés des ouvrages parus chez Gallimard… L’estime dans laquelle Gabrielle Althen tient Guillevic autorise à lire Soleil patient à la lumière de la question que le regretté Jean Rousselot posait : “Peut-il y avoir une poésie matérialiste ?” 3. Faut-il le dire, le matérialisme n’est pas sous la plume de Rousselot la caricature grossière, malveillante et erronée à laquelle cette doctrine est souvent réduite. il s’agissait pour lui de la volonté de “montrer les choses et [de] les assembler selon les lois d’une perspective purement terrestre”. Étaient alors réunis, dans le chapitre de ce panorama critique, Ponge, Guillevic et Follain. Rousselot écrivait : “Guillevic fait dépendre de l’homme l’existence des choses. Mais il les suscite par des moyens […] magiques plutôt que logiques ; son énonciation a l’accent d’un rituel…” 4. Cette façon de lire Soleil patient est renforcée par l’espèce de postface que Gabrielle Althen joint à son recueil : elle y parle d’expérience existentielle…
Si le premier ensemble de poèmes porte le nom d’une expression qui peut ressembler à un barbarisme régional, “Trouver manque”, il convient de s’interroger sur le quasi-oxymore de cette expression bretonne nous dit l’auteur dans sa postface. On y trouve à la fois l’idée de trop plein avec le verbe trouver et celle d’insuffisance avec le verbe manquer. Reflet de celle qui est partie vers d’autres latitudes et qui a la nostalgie de ce qu’elle a quitté ? Cet ensemble serait alors la métaphore des regrets de Gabrielle Althen, du contraste entre ce qu’elle recherche et ce qu’elle trouve. Le deuxième ensemble est intitulé Falloir. Malgré ce que ce mot recèle d’énergie, les poèmes hésitent, marquent un temps de recul ; ce sont des poèmes du manque au ton élégiaque : “Et nous nous demandons comment nous allons faire / Puisque la mort n’a pas sa place sur notre image / Et qu’il y manque des mots au four de notre bouche”. Le poème se réduit parfois à une phrase parcimonieuse. Il se fait aussi l’écho du Rimbaud des Poésies : au vers rimbaldien “Ô saisons, ô châteaux” répond ce morceau de prose “Autres saisons, autres châteaux”. Si pour Rimbaud l’âme était sans défauts ou non, si la parole devait fuir et voler, pour Gabrielle Althen “Il n’y a pas de place ici pour le soupir”. La vie est alors une longue quête d’amour : “J’aime, dit en s’éveillant la première tête à déborder de cet espace”. Reste alors à “Descendre dans le monde pas d’autres solutions”. Se confronter aux choses et aux autres…
C’est le mystère de la condition humaine qu’explore Gabrielle Althen : si elle est parfois sensible aux notions d’anges, de Dieu, d’âme, de béatitudes ou d’oraison (qui viennent émailler ses vers), le lecteur ne sait trop s’il s’agit de propos rapportés ou de choses entendues que ne partage pas le poète (comme dans ces deux vers “Des anges à manteaux bleus nouent des cordes sur les monts / répétait hébété le patron de ce bar”) ou de réalités consubstantielles au poète (comme dans le poème Ténacité où les majuscules aux déterminants ton, ta, tes semblent insister sur le caractère divin de celui à qui l’auteur s’adresse)… Confronté à l’étrangeté de ces poèmes (malgré une langue familière) le lecteur s’interroge et s’égare, en particulier sur l’efficacité de la langue poétique. Dans sa postface, Gabrielle Althen écrit de Troisième jour (l’ensemble final) que la vie est “redevenue vivante”. Mais c’est aussi une interrogation sur les limites de la poésie et de la littérature qui, selon Gabrielle Althen, “n’aiment pas beaucoup […] demeurer dans les séjours heureux, ni s’immobiliser à dire le désir comblé”.
Restent ces poèmes et cette réconciliation avec le réel selon Gabrielle Althen. Qu’en est-il au juste, de cette réconciliation : est-elle simplement humaine, charnelle ou est-elle mystique, religieuse ? Peut-elle partager avec d’autres cette plénitude ? Comment vivre avec la conscience de la mort qui nous attend tous quand on ne croit pas à la survie et à la résurrection, quand on pense que l’esprit n’est qu’un effet de la matière, de la complexité du corps ? Certains refusent ces évidences et croient. Je les envie, parfois… Mais je m’éloigne de Soleil patient.
(Gabrielle ALTHEN, Soleil patient. Arfuyen, 142 pages, 14 € . Couverture : toile de Christian Morgenstern, détail).
Jean-Claude Walter : Dans l’œil du dragon.
C’est un livre inclassable que Dans l’œil du dragon : ni recueil de poèmes en prose, ni journal, ni essai… Divisé en sept parties toutes soigneusement désignées par un titre, comme il y a les 7 jours de la semaine, les 7 mercenaires, les 7 têtes de l’Hydre de Lerne, les 7 pêchés capitaux, les 7 tawafs autour de la Kaaba, les 7 merveilles du monde, etc, il regroupe des textes relevant de genres divers comme la note de lecture, la note sur un peintre, les souvenirs… Il faut avoir présent à l’esprit, quand on recherche une unité à ce livre, que le chiffre 7, en numérologie, désigne la vie intérieure (ici, celle de l’écrivain sans doute)… À l’intérieur d’un même “chapitre”, le lecteur passe sans transition d’une note sur L’interrogatoire de Chessex, à un texte de souvenirs sur le lycée, lui-même suivi par des citations de trois auteurs différents. C’est dire que cet ouvrage est vraiment inclassable. D’ailleurs, l’éditeur, dans son prière d’insérer, prévient : “… textes singuliers qui passent de l’observation à la rêverie, de l’humour et l’ironie à la méditation la plus mélancolique sur notre destin d’homme”. On ne peut mieux dire.
Deux approches du réel peuvent retenir l’attention du lecteur : les premiers émois amoureux et le goût de l’auteur pour la littérature et l’écriture. Ces émois amoureux prennent différentes formes : l’amour pour la mère, pour les institutrices et les jeunes filles côtoyées dans le système scolaire (à l’école et au lycée). La vision de la mère est fusionnelle, la mère “est chant fertile, havre de sollicitudes […], prodigue en baisers caresses et parfums”. “L’odeur de madame Mère, son parfum à la fois fugitif et si troublant” est à l’origine de l’amour qui poursuivra Jean-Claude Walter toute sa vie. À côté de cette mère qui revient à plusieurs reprises dans le livre, l’image du père est sévère, il a fait la guerre, il est comparé à un ogre. Les fragments qui le caractérisent sont sans appel : “l’air pédant du père” et, quand Walter décrit un cheval : “sa tronche, sa mèche, son œil sévère”, c’est pour tout de suite lui trouver une ressemblance avec le père… Il ne s’agit pas de sombrer dans une psychologies de bazar, un freudisme aventureux (le complexe d’Œdipe, le meurtre symbolique du père sont des notions que je ne maîtrise pas), d’ailleurs, Jean-Claude Walter quand il fait appel à la psychanalyse (“Cher Sigmund Freud, au secours !”), c’est pour dévier la discussion, non sans humour, sur ses pères (littéraires) de substitution… Jean-Claude Walter fut aussi amoureux de ses maîtresses d’école : la lèvre de la maîtresse est “inaccessible”, un texte dédié “À l’institutrice” se termine par ces mots : “Madame, je vous aime”, mademoiselle Houfschmidt a des “hémisphères [qui allèchent l’auteur en herbe] comme poires au sirop un dimanche de fête”. Quant aux jeunes filles qui ne vont pas sans une certaine idéalisation, l’émoi est le même : Jean-Claude Walter respire leur odeur, boit leur haleine… Et plus tard, au cinéma ce furent “embrassades, léchages, chairs meurtries…” Ces confidences qui, si elles ne sont pas originales, sont cependant frappées du coin de la sincérité et expliquent sans doute l’amour qu’il porte à son “Ange”. En tout cas, elles concourent à l’émotion du lecteur qui découvre ces textes…
Les artistes (peintres ou photographes) sont présents dans ce livre : Soulages, Egon Schiele ou Carjat (fixant Rimbaud sur la plaque sensible) pour ne citer que ceux-là. Si quelque chose relevant de l’intime se dit alors, cet apparent éparpillement cache une profonde unité car Jean-Claude Walter, partant de sources diverses, ne fait qu’exprimer ce qui ressort de sa personnalité la plus secrète. De même avec les hommes de lettres qui sont omniprésents dans ce livre : textes certes mais aussi citations ; environ vingt écrivains présents dans les petites créations et trente (parfois les mêmes) auteurs des citations données à lire. Ce qui laisse penser que le vrai sujet de ce livre est la littérature (et l’écriture). Quelle(s) leçon(s) tirer de ces réflexions au moment où Jean-Claude Walter dresse le bilan de sa vie (il est né en 1940) et de son œuvre ? Mine de rien. Il y a des indices qui permettent d’avancer quelques hypothèses : écrire ressemble à ce que fait Sysiphe, c’est toujours recommencer la même chose. Et puis, c’est l’auteur qui le note : “Écrire bref. Battre l’urgence” (p 59). Ce livre en est la preuve (un seul texte, sauf erreur, dépasse la page !) Battre l’urgence, c’est-à-dire aller plus vite qu’elle, noter les choses de peur de les oublier. Et puis il y a ce va-et-vient entre les textes et les citations dispersées tout au long du livre : elles permettent des lectures multiples des proses de Jean-Claude Walter. Ce livre serait alors un “manuel” tant il invite à (re)lire ses pages mais aussi des œuvres lues il y a longtemps ou superbement (?) ignorées lors de leur parution. Mais chaque lecteur trouvera sa propre piste ou son interprétation…
Dans l’œil du dragon devrait donc trouver de multiples lecteurs, tous plus différents les uns des autres… Car cha cun d’entre eux trouvera au moins une petite prose correspondant à ses goûts…
(Jean-Claude WALTER, Dans l’œil du dragon. Arfuyen, 128 pages, 13 €. Couverture : collage d’Erwin Heyn).
°°°°°°°°°°
L’expression expérience intérieure est donc à entendre diversement : ces trois livres le prouvent. Nul sectarisme, nul intégrisme dans l’activité d’Arfuyen mais, au contraire, une ouverture à ce qui se fait de meilleur dans la pensée : les auteurs ici recensés montrent une extrême liberté dans leurs propos en un temps où le dogmatisme libéral fait des ravages et conduit l’humanité dans une impasse, pour ne pas dire à la catastrophe…
Lucien WASSELIN.
Lucien Wasselin a publié chez Recours au Poème éditeurs :
Aragon/ La fin et la forme
————————————————————————————————————————————————–
1. André Breton, Le Surréalisme et la Peinture. Nouvelle édition, Gallimard, 1965, page 246.
2. Aragon, Œuvres poétiques complètes, tome 2, page 647. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2007.
3. Jean Rousselot, Poètes français d’aujourd’hui. Seghers éditeur, 1959, p 323.
4. Id, p 331.
- Le rôle de la documentation dans Les Communistes de Louis Aragon - 20 février 2022
- Julien Blaine, Carnets de voyages - 5 juillet 2021
- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 21 février 2021
- Revue Cabaret n° 29 et 30 - 5 janvier 2021
- Frédéric Tison, La Table d’attente - 5 janvier 2021
- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 6 octobre 2020
- Louis BERTHOLOM, Au milieu de tout - 6 juin 2020
- Christian Monginot, Après les jours, Véronique Wautier, Continuo, Fabien Abrassart, Si je t’oublie - 6 avril 2020
- Autour de Christine Girard, Louis Dubost et Jean-François Mathé - 6 mars 2020
- Stéphane Sangral, Des dalles posées sur rien, Pierre Dhainaut, Après - 26 février 2020
- Patrick LAUPIN, Le Rien qui précède - 21 janvier 2020
- Pierre Dhainaut, Transferts de souffles - 20 décembre 2019
- Jean MAISON, A‑Eden - 21 novembre 2019
- Jean ESPONDE, A la recherche de Lucy - 6 novembre 2019
- Edith Azam & Bernard Noël : Retours de langue - 14 octobre 2019
- Béatrice Libert, Battre l’immense - 25 septembre 2019
- Les Hommes Sans Epaules n° 47 (1° semestre 2019). - 15 septembre 2019
- Béatrice Marchal et Richard Rognet, Richard Jeffries, Olivier Domerg - 4 juin 2019
- Autour de Jean-Claude Leroy, Olivier Deschizeaux, Alain Breton - 29 mars 2019
- Fil autour de Claudine Bohi, Yann Dupont, Françoise Le Bouar, Didier Jourdren - 3 mars 2019
- François Xavier, Jean Grenier, Gilles Mentré - 3 janvier 2019
- Claire Audhuy, J’aurais préféré que nous fassions obscurité ensemble - 5 octobre 2018
- Trois écritures de femmes - 3 juin 2018
- Brigitte Gyr,Le vide notre demeure - 5 mai 2018
- Eugène Ostashevsky, Le Pirate Qui Ne Connaît Pas La Valeur De Pi - 5 mai 2018
- Actualité de La Rumeur Libre - 5 mai 2018
- Michel Dvorak, Vers le cœur lointain - 5 mai 2018
- Ainsi parlait THOREAU… - 6 avril 2018
- Nicolas VARGAS, EMOVERE - 6 avril 2018
- Patrice BÉGHAIN, Poètes à Lyon au 20e siècle - 6 avril 2018
- DIÉRÈSE n° 70 : Saluer la Beauté - 1 mars 2018
- Du Cloître à la Place publique - 1 mars 2018
- Serge Núñez Tolin La vie où vivre - 26 janvier 2018
- Jean-François Bory, Terminal Language - 26 janvier 2018
- Gérard Pfister, Ce que dit le Centaure - 26 janvier 2018
- Éric Chassefière, Le peu qui reste d’ici - 26 janvier 2018
- Éric Chassefière, La présence simple des choses - 26 janvier 2018
- Claude Albarède, Le Dehors Intime - 29 novembre 2017
- Stéphane Sangral, Circonvolutions - 27 novembre 2017
- Horia Badescu, Le poème va pieds nus - 27 novembre 2017
- Jeanpyer Poëls, Aïeul - 26 novembre 2017
- Alain Dantinne, Précis d’incertitude - 26 novembre 2017
- Gérard Bocholier, Les Étreintes Invisibles - 22 novembre 2017
- Marc Dugardin, Lettre en abyme - 19 octobre 2017
- Christian Viguié, Limites - 19 octobre 2017
- Geneviève Raphanel, Temps d’ici et de là-bas - 19 octobre 2017
- Eric Brogniet, Sahariennes suivi de Célébration de la lumière - 19 octobre 2017
- Laurent Albarracin, Cela - 7 octobre 2017
- Place de la Sorbonne n° 7 - 2 octobre 2017
- Chiendents n° 118, consacré à Marie-Josée CHRISTIEN - 30 septembre 2017
- Fil de lecture : autour des Éditions L’Herbe qui Tremble - 30 septembre 2017
- CHIENDENTS n° 109, consacré à Alain MARC. - 2 septembre 2017
- Fil de lecture autour d’Henri MESCHONNIC, de Rocio DURAN-BARBA, de Marianne WALTER et de Joyce LUSSU - 2 septembre 2017
- Tombeau de Jointure (100) - 31 mai 2017
- POSSIBLES, et INFINIE GÉO-LOCALISATION DU DOUTE n° 2 & 3 - 31 mai 2017
- La nouvelle poésie mexicaine - 24 mai 2017
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN - 19 mai 2017
- Actualité éditoriale de Sylvestre Clancier - 30 avril 2017
- Un éditeur et ses auteurs : les Éditions Arfuyen, avec NOVALIS, Marie-Claire BANCQUART, Cécile A. HOLDBAN. - 24 avril 2017
- Diérèse 68 et 69 - 24 mars 2017
- Un éditeur et ses auteurs : L’HERBE QUI TREMBLE avec Isabelle Levesque, André Doms, Pierre Dhainaut, Horia Badescu, Christian Monginot. - 21 février 2017
- Fil de lecture autour de Michel DEGUY, Patricia COTTRON-DAUBIGNE, Serge PEY, Mathias LAIR, et David DUMORTIER - 25 janvier 2017
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : une éditeur et ses auteurs, LA PASSE DU VENT - 21 décembre 2016
- Rectificatif de Lucien Wasselin à propos d’une critique parue dans le numéro 168 : - 29 novembre 2016
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : Un éditeur et ses auteurs, les éditions ROUGERIE - 16 novembre 2016
- Anne MOSER & Jean-Louis BERNARD, Michèle DADOLLE & Chantal DUPUY-DUNIER - 30 octobre 2016
- Fils de Lecture de Lucien Wasselin : éditions des Deux Rives, J.POELS, A. HOLLAN, W.RENFER - 20 septembre 2016
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : ARFUYEN — SPIRITUALITÉ et POÉSIE. - 25 juin 2016
- Fil de Lecture de Lucien WASSELIN : sur Jeanine BAUDE - 15 mai 2016
- Fil de Lecture de Lucien WASSELIN - 3 avril 2016
- Questionnements politiques et poétiques 2 “Les Orphées du Danube” - 4 mars 2016
- FIL DE LECTURE de Lucien Wasselin : Baldacchino, Garnier, Grisel - 8 février 2016
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin : Nouveautés de L’Herbe qui tremble - 7 janvier 2016
- Jacques VACHÉ : “Lettres de guerre, 1915–1918”. - 5 décembre 2015
- Eugène Durif : un essai provisoire ? - 1 décembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : Actualité des Hommes Sans Epaules Editions - 23 novembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : autour de la Belgique - 11 novembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : Le Castor Astral a quarante ans - 3 novembre 2015
- Phoenix n°18 - 3 novembre 2015
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin : Luca/Pasolini/Siméon - 26 octobre 2015
- Pierre GARNIER : “Le Sable doux” - 26 octobre 2015
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin sur : A.Costa Monteiro, G. Hons, C. Langlois, J. Roman - 8 octobre 2015
- INUITS DANS LA JUNGLE n° 6 - 21 septembre 2015
- Fil de lecture de L.Wasselin : Abeille, Althen, Walter - 14 septembre 2015
- Deux lectures de : Christophe Dauphin , Comme un cri d’os, Jacques Simonomis - 24 août 2015
- Fil de lectures de Marie Stoltz : Hennart, Laranco, Corbusier, Maxence, Bazy, Wasselin, Kijno - 11 juillet 2015
- Fil de lectures de Lucien Wasselin : Louis-Combet, Moulin et Loubert, Dunand, Marc, Audiberti - 5 juillet 2015
- Christian Monginot, Le miroir des solitudes - 22 juin 2015
- Jean Chatard, Clameurs du jour - 22 juin 2015
- Contre le simulacre. Enquête sur l’état de l’esprit poétique contemporain en France (3). Réponses de Lucien Wasselin - 21 juin 2015
- EUROPE n° 1033, dossier Claude Simon - 14 juin 2015
- Yves di Manno, Champs - 14 juin 2015
- Jeanpyer Poëls, Le sort est en jeu - 14 juin 2015
- Jean Dubuffet et Marcel Moreau, De l’art brut aux Beaux-Arts convulsifs, - 23 mai 2015
- Mathieu Bénézet, Premier crayon - 10 mai 2015
- ROGER DEXTRE ou L’EXPÉRIENCE POÉTIQUE - 10 mai 2015
- Jacques Pautard, Grand chœur vide des miroirs - 17 avril 2015
- Patrick Beurard-Valdoye, Gadjo-Migrandt - 29 mars 2015
- François Xavier, L’irréparable - 15 mars 2015
- Fernando Pessoa, Poèmes français - 1 mars 2015
- Paola Pigani, Indovina - 1 février 2015
- Michel Baglin, Dieu se moque des lèche-bottes - 1 février 2015
- Didier Guth & Sylvestre Clancier, Dans le noir & à travers les âges - 18 janvier 2015
- Jean-Baptiste Cabaud, Fleurs - 6 décembre 2014
- Sylvie Brès, Cœur troglodyte - 30 novembre 2014
- Sombre comme le temps, Emmanuel Moses - 16 novembre 2014
- Zéno Bianu, Visions de Bob Dylan - 9 novembre 2014
- Marwan Hoss, La Lumière du soir - 19 octobre 2014
- Michel Baglin, Loupés russes - 13 octobre 2014
- Abdellatif Laâbi, La Saison manquante - 13 octobre 2014
- Deux lectures de Max Alhau, Le temps au crible, par P. Leuckx et L. Wasselin - 30 septembre 2014
- Porfirio Mamani Macedo, Amour dans la parole - 30 septembre 2014
- Chroniques du ça et là n° 5 - 2 septembre 2014
- A contre-muraille, de Carole Carcillo Mesrobian - 25 mai 2014
- Hommage à Pierre Garnier - 6 février 2014
- Sous la robe des saisons de Philippe Mathy - 29 janvier 2014
- Sub Rosa de Muriel Verstichel - 20 janvier 2014
- Comment lire la poésie ? - 19 janvier 2014
- Au ressac, au ressaut de Roger Lesgards - 6 janvier 2014
- Sous la robe des saisons de Philippe Mathy - 31 décembre 2013
- L’instant des fantômes de Florence Valéro - 23 décembre 2013
- La proie des yeux de Joël-Claude Meffre - 27 novembre 2013
- Bestiaire minuscule de Jean-Claude Tardif - 19 novembre 2013
- Après le tremblement, de Jean Portante - 18 novembre 2013
- Aragon parle de Paul Eluard - 10 novembre 2013
- Facéties de Pierre Puttemans - 4 novembre 2013
- La tête dans un coquillage de Patrick Pérez-Sécheret - 26 octobre 2013
- À vol d’oiseaux, de Jacques Moulin - 22 octobre 2013
- Vaguedivague de Pablo Néruda - 16 octobre 2013
- Mare Nostrum - 4 octobre 2013
- Rudiments de lumière, de Pierre Dhainaut - 15 septembre 2013
- Et pendant ce temps-là, de Jean-Luc Steinmetz - 15 septembre 2013
- Mémoire de Chavée - 30 août 2013
- Marc Porcu, Ils ont deux ciels entre leurs mains - 12 août 2013
- La chemise de Pétrarque de Mathieu Bénézet - 12 août 2013
- NGC 224 de Ito Naga - 6 août 2013
- LES ILES RITSOS - 7 juillet 2013
- Les Sonnets de Shakespeare traduits par Darras - 30 juin 2013
- Séjour, là, de JL Massot - 7 juin 2013
- Archiviste du vent de P. Vincensini - 27 avril 2013
- Mots et chemins - 8 mars 2013
- Passager de l’incompris de R. Reutenauer - 2 mars 2013
- Tri, ce long tri - 15 février 2013