Chez Rougerie, il est fréquent de lire de grands poètes et de grands livres. C’est même l’une des mines d’or de la poésie contemporaine. Et ici, de mon point de vue et pour ma part, ne connaissant pas Marcel Hennart avant cette lecture, une vraie découverte (bien que ce soit le onzième livre de ce poète édité ici). La gravité du sable… quel titre, n’est-ce pas ? Une forte concision qui dit déjà beaucoup au sujet d’une œuvre.
Atlantide pas tellement lointaine, ni différente, où rebâtir un monde aux cataclysmes identiques.
p. 29
Ce premier ensemble, La gravité du sable , est suivi d’un deuxième, De jasmin et de lumière, composé pour sa part en sept parties, évoquant l’Espagne passionnée de Hennart, et correspondant à la notion de « jardin » poétique à laquelle les éditions Rougerie aiment à se référer.
Dans sa préface, Marc Dugardin signale que ces poèmes sont inédits, occasion de dire combien la maison Rougerie est lieu de fidélités en amitiés.
Dix ans après la disparition de Marcel Hennart, ce livre est un bel hommage à une poésie de toute beauté, au regard profond et acéré porté sur notre ou nos monde (s). Un livre dont il faut espérer qu’il conduira, comme c’est le cas en ce qui me concerne, à faire découvrir l’œuvre de ce poète à de nombreux nouveaux lecteurs.
une voix
le murmure du vent est plus fort
et ce n’est pas lui
que je veux écouter aujourd’hui
p. 36
Marcel Hennart, La gravité du sable, suivi de De jasmin et de lumière, préface de Marc Dugardin, Rougerie, 2015, 70 pages, 13 €
Autre surprenante découverte que celle de la poésie de Patricia Laranco, que je ne connaissais pas non plus avant lecture de cette anthologie parue dans la collection « Poètes trop effacés » du Nouvel Athanor. C’est du reste l’objet de cette collection de nous faire découvrir des voix plus discrètes que d’autres. C’est aussi un lieu de convictions éditoriales et poétiques, son chef d’orchestre Jean-Luc Maxence n’hésitant pas à écrire ce qu’il pense (en préface) du « milieu » contemporain de la poésie. Il arrive que cela décoiffe un peu. Comme à défendre avec force la poésie de Patricia Laranco, « brute de décoffrage, comme une pierre volontairement non taillée par désespoir » ; avec force, et avec raison :
(…)
Il se crée une sourde et dense globalité
un tissu constitué des présences et des sons
de toutes les opacités rieuses
du monde :
Murs crépusculaires – draps
me palpant de leur houle
Arbres secouant leur poussière dans la brise
Briques à la respiration oppressée
jaillissement de la haute muraille du ciel
Trainaillements de pas inconnus sur le sol…
Je suis sur le lieu géométrique du soir.
p. 20
Outre quelques inédits en sa clôture, le livre est découpé en deux parties, une anthologie tout d’abord ; puis une partie « Présence en revues » dont la raison d’être est peut-être de rendre une forme d’hommage à ces revues combattantes qui, par-delà toutes les indifférences, défendent et font être des poètes. On lira donc ici des poèmes parus dans Résurrection, Poésie sur Seine, Jointure, Diérèse et les Cahiers du Sens. Espérons que ce sera bientôt aussi le cas dans Recours au Poème. Car il faut être (aujourd’hui) poète de belle âme et être humain de rectitude pour oser un tel hommage à la figure d’Ananda Devi (p.83). À lire, ce poème et ce livre.
Patricia Laranco. Portrait, anthologie et bibliographie, collection POètes trop effacés, Le Nouvel Athanor, 2015, 100 pages, 15 €
Autre bel éditeur, Yves Namur en son superbe Taillis Pré, et − là aussi − son catalogue d’amitiés et de fraternité humaine tissé au fil des ans et des recueils. Et grande joie de retrouver les mots du poète Jean-Marie Corbusier, depuis peu architecte belge du Journal des Poètes, depuis la disparition du regretté Jean-Luc Wauthier. Des mots qui disent :
Masque de givre
une voix claire soudain
par-ci par-là
blanc sec
cahotant
je tire les mots
je ferme l’angle
p. 127
La lampe d’hiver, accompagné d’un frontispice de Dominique Neuforge, ce sont ces poèmes-là, ceux qui brillent au plus profond de nous – lumière que nous oublions de voir, souvent. La présence de ce qui est.
Ce mot encore inhabité tire du froid et de l’ombre sur un pli d’air oublié
p.16
La poésie de Jean-Marie Corbusier est poésie profonde, dans la lignée des poètes qui voient. Et ce n’est pas rien. Même si « nous sommes et ne sommes pas ».
Car :
Nous n’allons que vers ce qui se doit
p. 33
Jean-Marie Corbusier, La lampe d’hiver, Le Taillis Pré, 2015, 130 pages, 12 €
Chez Recours au Poème éditeurs, Jean-Marie Corbusier a publié :
Georges Perros/Un pas en avant de la mort, collection L’Atelier du Poème, 2014
Avec ce nouveau livre, Psychanalyse et poésie contemporaine, Jean-Luc Maxence prolonge d’une certaine façon son essai paru en 2014 chez Seghers (Au tournant du siècle. Regard critique sur la poésie contemporaine française). Prolongement et angle d’attaque nouveau, les deux en un. Sauf qu’ici, ce n’est pas simplement de « panorama » de la poésie actuelle dont il s’agit mais d’une sorte de « sirène d’alarme » (tranquillement écrite), avec laquelle nous ne serons pas en désaccord, concernant la « menace de psychonévrose générale » qui pèse sur nos épaules de riches (collectivement) du monde actuel. Mais peut-être même que le temps des alarmes et des menaces est déjà dépassé. À l’évidence, et nous le pensons profondément, la poésie, en tant que lieu intérieur d’être de ce qui est en nous, porte en elle une réponse révolutionnaire à ce qui se trame dans les mondes extérieurs et travaille à s’immiscer en nous. D’un certain point de vue, c’est de cette réponse, ici liée à la psychanalyse junguienne, dont Maxence nous entretient dans cet essai revigorant. On croisera en ces pages : Yves Martin, Yves Bonnefoy, Bernard Noël, Franck Venaille, Jean-Pierre Duprey, Breton, Crevel, Gracq, Bauchau, Deguy, Bataille, Christian Prigent, Henri Deluy, André Laude (liste incomplète)… et de lire les divers chapitres de ce livre, d’être titillée par eux, conduit très certainement la lectrice à s’interroger, ainsi que le fait Maxence : « Aurions-nous tous, au cours de notre vie, une Gradiva qui nous séduit au rendez-vous de l’imaginaire ? ». Car le poète/auteur d’essai/éditeur/psychanalyste jungien/what else ? le dit avec conviction : « Au fond, en ces temps d’apocalypse réelle ou fantasmatique, il n’existe peut-être que deux moyens de se délivrer de ses dragons sortis tout vifs des abysses de l’inconscient personnel ou collectif, deux échappées belles à la rigueur praticables : l’épreuve analytique et la poésie ». J’ajouterais pour ma part, ce fait tout simple que nous sommes des êtres pour la mort.
Jean-Luc Maxence, Psychanalyse et poésie contemporaine, Le Castor Astral, 2015, 155 pages, 14 €
Appartenons-nous tous à Auschwitz ? C’est d’une certaine manière la question posée par ce livre, question à laquelle le poète et le livre apportent réponse par le simple fait de poser question :
Le four, c’est ma mère, mon père, et mon frère.
La machine m’a lié à ma famille
Le four, c’est moi.
Écoutons Guillaume Vissac en son avant-propos :
« 1771 grains de cendres échappés des fours crématoires. 1771, c’est le nombre total de mots qui composent ce poème, c’est la durée de l’averse de neige sous les hautes cheminées des fours. Le long d’une prose carbonisée, comme l’écrit Michel Host, Didier Bazy compose, la mine sur le papier, un poème de taiseux tout au silence, au nerf, à l’économie, aux absences et aux maux. C’est un poème qui se lit en rouleau, exactement comme lorsqu’on dit d’un corps qu’il en est arrivé au bout. C’est un testament dit dans la poussière, dans le vertige de l’alcool, dans l’épaule encastrée à même le mur et le ciment et la désespérance. Confrontée à l’espace concentrationnaire le plus cruel, plongé dans l’enfer souterrain de la machine à démembrer l’âme et le corps (elle n’a pas de visage, cette machine, mais tout le monde la connaît), il n’y a plus guère que le langage qui puisse offrir une alternative à la noirceur et à l’anesthésie. Cette langue prend la forme de cendres : résidus de matière en suspension, jadis incandescente, à présent calcinée, témoin d’une flamme encore présente. »
C’est dit.
Le texte est accompagné de somptueuses toiles de Pascal Blanchard, faisant de ce livre numérique un livre numérique d’art comme nous les aimons chez Recours au Poème éditeurs.
Didier Bazy, Cendres. Toiles de Pascal Blanchard, lecture de Jean-Claude Mathon, postface de Michel Host, Publie.net, 2015, 40 pages, 2,99 €. La page du livre : cliquez.
12 poèmes de Lucien Wasselin articulés autour de 12 peintures originales de Kijno sur papier noir, offertes par le peintre au poète lors de leur dernière rencontre, en 2012, et réalisées pour accompagner chaque poème. Une œuvre en complicité entre peintre et poète, dans une tradition que l’on aime à retrouver en ce début de millénaire. Écoutons François Xavier, éditeur et préfacier de ce très beau livre :
« Hagiographie minérale en testament poétique, ces balises doivent être lues dans le souvenir joyeux d’un homme-météore qui flamba avec ses pinceaux les aurores industrielles de nos contemporains pour tenter de leur faire relever la tête. Conscient que le monde se meurt de laideur, Ladislas Kijno voulait réenchanter le quotidien, projetant à ses débuts ses toiles sur les murs du village, sur les routes, dans la forêt, important ses formes et ses couleurs dans les écoles, tentant vaille que vaille d’interconnecter les êtres humains entre eux sous la bannière étoilée de la peinture ».
Un bien beau livre de poètes/peintres, et un bel hommage à l’œuvre de Kijno, dans une superbe édition.
Lucien Wasselin, Balises. Ladislas Kijno. Collection La bibliothèque d’Orphée, éditions du Littéraire, 2014, sp, np.
Chez Recours au Poème éditeurs, Lucien Wasselin a publié :
Aragon/La fin et la forme, collection L’Atelier du Poème, 2014.
- Le rôle de la documentation dans Les Communistes de Louis Aragon - 20 février 2022
- Julien Blaine, Carnets de voyages - 5 juillet 2021
- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 21 février 2021
- Revue Cabaret n° 29 et 30 - 5 janvier 2021
- Frédéric Tison, La Table d’attente - 5 janvier 2021
- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 6 octobre 2020
- Louis BERTHOLOM, Au milieu de tout - 6 juin 2020
- Christian Monginot, Après les jours, Véronique Wautier, Continuo, Fabien Abrassart, Si je t’oublie - 6 avril 2020
- Autour de Christine Girard, Louis Dubost et Jean-François Mathé - 6 mars 2020
- Stéphane Sangral, Des dalles posées sur rien, Pierre Dhainaut, Après - 26 février 2020
- Patrick LAUPIN, Le Rien qui précède - 21 janvier 2020
- Pierre Dhainaut, Transferts de souffles - 20 décembre 2019
- Jean MAISON, A‑Eden - 21 novembre 2019
- Jean ESPONDE, A la recherche de Lucy - 6 novembre 2019
- Edith Azam & Bernard Noël : Retours de langue - 14 octobre 2019
- Béatrice Libert, Battre l’immense - 25 septembre 2019
- Les Hommes Sans Epaules n° 47 (1° semestre 2019). - 15 septembre 2019
- Béatrice Marchal et Richard Rognet, Richard Jeffries, Olivier Domerg - 4 juin 2019
- Autour de Jean-Claude Leroy, Olivier Deschizeaux, Alain Breton - 29 mars 2019
- Fil autour de Claudine Bohi, Yann Dupont, Françoise Le Bouar, Didier Jourdren - 3 mars 2019
- François Xavier, Jean Grenier, Gilles Mentré - 3 janvier 2019
- Claire Audhuy, J’aurais préféré que nous fassions obscurité ensemble - 5 octobre 2018
- Trois écritures de femmes - 3 juin 2018
- Brigitte Gyr,Le vide notre demeure - 5 mai 2018
- Eugène Ostashevsky, Le Pirate Qui Ne Connaît Pas La Valeur De Pi - 5 mai 2018
- Actualité de La Rumeur Libre - 5 mai 2018
- Michel Dvorak, Vers le cœur lointain - 5 mai 2018
- Ainsi parlait THOREAU… - 6 avril 2018
- Nicolas VARGAS, EMOVERE - 6 avril 2018
- Patrice BÉGHAIN, Poètes à Lyon au 20e siècle - 6 avril 2018
- DIÉRÈSE n° 70 : Saluer la Beauté - 1 mars 2018
- Du Cloître à la Place publique - 1 mars 2018
- Serge Núñez Tolin La vie où vivre - 26 janvier 2018
- Jean-François Bory, Terminal Language - 26 janvier 2018
- Gérard Pfister, Ce que dit le Centaure - 26 janvier 2018
- Éric Chassefière, Le peu qui reste d’ici - 26 janvier 2018
- Éric Chassefière, La présence simple des choses - 26 janvier 2018
- Claude Albarède, Le Dehors Intime - 29 novembre 2017
- Stéphane Sangral, Circonvolutions - 27 novembre 2017
- Horia Badescu, Le poème va pieds nus - 27 novembre 2017
- Jeanpyer Poëls, Aïeul - 26 novembre 2017
- Alain Dantinne, Précis d’incertitude - 26 novembre 2017
- Gérard Bocholier, Les Étreintes Invisibles - 22 novembre 2017
- Marc Dugardin, Lettre en abyme - 19 octobre 2017
- Christian Viguié, Limites - 19 octobre 2017
- Geneviève Raphanel, Temps d’ici et de là-bas - 19 octobre 2017
- Eric Brogniet, Sahariennes suivi de Célébration de la lumière - 19 octobre 2017
- Laurent Albarracin, Cela - 7 octobre 2017
- Place de la Sorbonne n° 7 - 2 octobre 2017
- Chiendents n° 118, consacré à Marie-Josée CHRISTIEN - 30 septembre 2017
- Fil de lecture : autour des Éditions L’Herbe qui Tremble - 30 septembre 2017
- CHIENDENTS n° 109, consacré à Alain MARC. - 2 septembre 2017
- Fil de lecture autour d’Henri MESCHONNIC, de Rocio DURAN-BARBA, de Marianne WALTER et de Joyce LUSSU - 2 septembre 2017
- Tombeau de Jointure (100) - 31 mai 2017
- POSSIBLES, et INFINIE GÉO-LOCALISATION DU DOUTE n° 2 & 3 - 31 mai 2017
- La nouvelle poésie mexicaine - 24 mai 2017
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN - 19 mai 2017
- Actualité éditoriale de Sylvestre Clancier - 30 avril 2017
- Un éditeur et ses auteurs : les Éditions Arfuyen, avec NOVALIS, Marie-Claire BANCQUART, Cécile A. HOLDBAN. - 24 avril 2017
- Diérèse 68 et 69 - 24 mars 2017
- Un éditeur et ses auteurs : L’HERBE QUI TREMBLE avec Isabelle Levesque, André Doms, Pierre Dhainaut, Horia Badescu, Christian Monginot. - 21 février 2017
- Fil de lecture autour de Michel DEGUY, Patricia COTTRON-DAUBIGNE, Serge PEY, Mathias LAIR, et David DUMORTIER - 25 janvier 2017
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : une éditeur et ses auteurs, LA PASSE DU VENT - 21 décembre 2016
- Rectificatif de Lucien Wasselin à propos d’une critique parue dans le numéro 168 : - 29 novembre 2016
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : Un éditeur et ses auteurs, les éditions ROUGERIE - 16 novembre 2016
- Anne MOSER & Jean-Louis BERNARD, Michèle DADOLLE & Chantal DUPUY-DUNIER - 30 octobre 2016
- Fils de Lecture de Lucien Wasselin : éditions des Deux Rives, J.POELS, A. HOLLAN, W.RENFER - 20 septembre 2016
- Fil de lecture de Lucien WASSELIN : ARFUYEN — SPIRITUALITÉ et POÉSIE. - 25 juin 2016
- Fil de Lecture de Lucien WASSELIN : sur Jeanine BAUDE - 15 mai 2016
- Fil de Lecture de Lucien WASSELIN - 3 avril 2016
- Questionnements politiques et poétiques 2 “Les Orphées du Danube” - 4 mars 2016
- FIL DE LECTURE de Lucien Wasselin : Baldacchino, Garnier, Grisel - 8 février 2016
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin : Nouveautés de L’Herbe qui tremble - 7 janvier 2016
- Jacques VACHÉ : “Lettres de guerre, 1915–1918”. - 5 décembre 2015
- Eugène Durif : un essai provisoire ? - 1 décembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : Actualité des Hommes Sans Epaules Editions - 23 novembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : autour de la Belgique - 11 novembre 2015
- Fil de lecture de Lucien Wasselin : Le Castor Astral a quarante ans - 3 novembre 2015
- Phoenix n°18 - 3 novembre 2015
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin : Luca/Pasolini/Siméon - 26 octobre 2015
- Pierre GARNIER : “Le Sable doux” - 26 octobre 2015
- Fil de Lecture de Lucien Wasselin sur : A.Costa Monteiro, G. Hons, C. Langlois, J. Roman - 8 octobre 2015
- INUITS DANS LA JUNGLE n° 6 - 21 septembre 2015
- Fil de lecture de L.Wasselin : Abeille, Althen, Walter - 14 septembre 2015
- Deux lectures de : Christophe Dauphin , Comme un cri d’os, Jacques Simonomis - 24 août 2015
- Fil de lectures de Marie Stoltz : Hennart, Laranco, Corbusier, Maxence, Bazy, Wasselin, Kijno - 11 juillet 2015
- Fil de lectures de Lucien Wasselin : Louis-Combet, Moulin et Loubert, Dunand, Marc, Audiberti - 5 juillet 2015
- Christian Monginot, Le miroir des solitudes - 22 juin 2015
- Jean Chatard, Clameurs du jour - 22 juin 2015
- Contre le simulacre. Enquête sur l’état de l’esprit poétique contemporain en France (3). Réponses de Lucien Wasselin - 21 juin 2015
- EUROPE n° 1033, dossier Claude Simon - 14 juin 2015
- Yves di Manno, Champs - 14 juin 2015
- Jeanpyer Poëls, Le sort est en jeu - 14 juin 2015
- Jean Dubuffet et Marcel Moreau, De l’art brut aux Beaux-Arts convulsifs, - 23 mai 2015
- Mathieu Bénézet, Premier crayon - 10 mai 2015
- ROGER DEXTRE ou L’EXPÉRIENCE POÉTIQUE - 10 mai 2015
- Jacques Pautard, Grand chœur vide des miroirs - 17 avril 2015
- Patrick Beurard-Valdoye, Gadjo-Migrandt - 29 mars 2015
- François Xavier, L’irréparable - 15 mars 2015
- Fernando Pessoa, Poèmes français - 1 mars 2015
- Paola Pigani, Indovina - 1 février 2015
- Michel Baglin, Dieu se moque des lèche-bottes - 1 février 2015
- Didier Guth & Sylvestre Clancier, Dans le noir & à travers les âges - 18 janvier 2015
- Jean-Baptiste Cabaud, Fleurs - 6 décembre 2014
- Sylvie Brès, Cœur troglodyte - 30 novembre 2014
- Sombre comme le temps, Emmanuel Moses - 16 novembre 2014
- Zéno Bianu, Visions de Bob Dylan - 9 novembre 2014
- Marwan Hoss, La Lumière du soir - 19 octobre 2014
- Michel Baglin, Loupés russes - 13 octobre 2014
- Abdellatif Laâbi, La Saison manquante - 13 octobre 2014
- Deux lectures de Max Alhau, Le temps au crible, par P. Leuckx et L. Wasselin - 30 septembre 2014
- Porfirio Mamani Macedo, Amour dans la parole - 30 septembre 2014
- Chroniques du ça et là n° 5 - 2 septembre 2014
- A contre-muraille, de Carole Carcillo Mesrobian - 25 mai 2014
- Hommage à Pierre Garnier - 6 février 2014
- Sous la robe des saisons de Philippe Mathy - 29 janvier 2014
- Sub Rosa de Muriel Verstichel - 20 janvier 2014
- Comment lire la poésie ? - 19 janvier 2014
- Au ressac, au ressaut de Roger Lesgards - 6 janvier 2014
- Sous la robe des saisons de Philippe Mathy - 31 décembre 2013
- L’instant des fantômes de Florence Valéro - 23 décembre 2013
- La proie des yeux de Joël-Claude Meffre - 27 novembre 2013
- Bestiaire minuscule de Jean-Claude Tardif - 19 novembre 2013
- Après le tremblement, de Jean Portante - 18 novembre 2013
- Aragon parle de Paul Eluard - 10 novembre 2013
- Facéties de Pierre Puttemans - 4 novembre 2013
- La tête dans un coquillage de Patrick Pérez-Sécheret - 26 octobre 2013
- À vol d’oiseaux, de Jacques Moulin - 22 octobre 2013
- Vaguedivague de Pablo Néruda - 16 octobre 2013
- Mare Nostrum - 4 octobre 2013
- Rudiments de lumière, de Pierre Dhainaut - 15 septembre 2013
- Et pendant ce temps-là, de Jean-Luc Steinmetz - 15 septembre 2013
- Mémoire de Chavée - 30 août 2013
- Marc Porcu, Ils ont deux ciels entre leurs mains - 12 août 2013
- La chemise de Pétrarque de Mathieu Bénézet - 12 août 2013
- NGC 224 de Ito Naga - 6 août 2013
- LES ILES RITSOS - 7 juillet 2013
- Les Sonnets de Shakespeare traduits par Darras - 30 juin 2013
- Séjour, là, de JL Massot - 7 juin 2013
- Archiviste du vent de P. Vincensini - 27 avril 2013
- Mots et chemins - 8 mars 2013
- Passager de l’incompris de R. Reutenauer - 2 mars 2013
- Tri, ce long tri - 15 février 2013