Préface d’ Elio Grasso — traduction de Marilyne Bertoncini
On pourrait parler des éventuelles différences entre exotisme et ésotérisme, c’est possible, sans affoler nos esprits déjà mis à rude épreuve, ou du moins irrités, dans notre ère unidimensionnelle. Des décrets absurdes nous y ont amenés Mais la poésie devrait se tenir à l’écart, tout au plus se contenter de traverser les siècles voire les millénaires, se contenter des pyramides égyptiennes et aztèques ou, par exemple, de la traduction de l’Odyssée par Emilio Villa. Et à ce point, j’ajouterais l’introduction de Giorgio Manganelli aux poèmes de Giulia Niccolai dans le lointain, mais pas très lointain, 1981.
Le lointain ou le proche sont perçus différemment selon les générations. Attention, j’appartiens à la génération à laquelle peut plaire l’odeur de la poudre et même générer des étincelles de bonne qualité. Certains diraient « procédons dans l’ordre », mais là ce n’est pas possible, il ne s’agit évidemment pas de lectures désordonnées c’est clair, tout au plus de lectures quotidiennes vaguement improvisées comme quand on promène un chien, et ce qu’on appelle hasard prend l’initiative. Les allusions à certains écrivains, cependant, ne sont pas accidentelles, ni l’attaque de cette note. En se promenant, on peut goûter à différents types de sols, surtout si on habite à la campagne, où certaines formations rocheuses sont vraiment dépaysantes. Elles inspirent des pensées clairement ésotériques, orientées vers quelque chose de spirituel. Des formes extérieures exotiques, car nous y portent des lectures d’enfance, quand un père posait Cristal Pensant de Sturgeon, La Cité, de Simak et les Chroniques martiennesde Bradbury sur la table de chevet. Quel est le rapport de tout ceci avec la poésie, avec la lecture des fragments (je ne sais comment les appeler autrement) de Giovanna Iorio ? La diffusion des pensées à un certain âge permet de voyager dans le temps, de voir des choses qui ne se sont pas encore produites ou de retrouver ce qui semblait perdu dans un passé lointain. Et on tombe follement amoureux des scènes bien faites, de pages qui se laissent feuilleter comme des papillons au bord de l’eau, tant que le temps nous portera vers des époques futures où tout est prêt, et réuni, pour l’aventure. Voilà un excellent point de départ pour cultiver la pertinence visuelle et concrète des noms cités et de l’auteur du livret ici présent. Désormais le futur est devenu contemporain, plus adulte peut-être (probablement pas), et il nous permet donc de faire des allers-retours sans nous soucier de technique, pour apprécier les merveilles jadis prophétiques qui, aujourd’hui indiquent autant de cartes, de feuillets volants, doté d’une réelle vivacité. Incidents domestiques et du quartier, discours de voyage qui s’écrivent avant même d’être écrits. L’invisible en dessous de moi est la façon dont Giovanna indique ce qui semble ne pas s’être passé, comme si le monde était inépuisable. Cette façon de feindre que rien ne se passe fait ressurgir des lieux et des univers fantastiques dans lesquels on pourrait vivre. Une sorte d’hommage à petites touches en peu de pages, mais suffisantes pour maintenir vivants les jeux d’enfance et de la mâturité avec toujours la crainte que le refuge ne soit débusqué et détruit. Le livret que vous lisez pourrait-il être sentimental ?
Ou la subtile introduction à une méditation vespérale, en robe de chambre, en attendant une nuit propédeutique ? Questions posthumes. L’autrice a sans doute pris grand soin de ne pas les poser, tandis que les délicats rouages de son esprit tournaient délicatement sur eux-mêmes. Dans chaque élément, un secret, rien à quoi s’attacher, juste un vague soupçon de détachement curatif, la simple indication de géographies rares et de dates calendaires tenues cachées mais perceptibles encore. Car, tant que l’univers continue de s’étendre, quelque chose qui a eu lieu continue de propager son propre rayonnement. Mais à quel point une tasse de café dont le liquide ressemble au ciel est-elle ésotérique ? L’interrogation reste figée dans le fragment, enrichie par le regard peut-être un peu inquiet, mais claire comme le flanc d’un navire sous les tropiques.
La Grande Bellezza/La grande beauté, installation sonore dans les bois de Giovanna Iorio.
Ce sont elles, les ailes parfumées de la femme-papillon quand elle se posent sur le papier sans jamais se demander combien de temps elles vivront au soleil avant de racornir. Il y aura tout au plus un rayon de poussière chaque fois que nous sentirons la solitude affamée nous mordre, et que les voitures traverseront la desolation row qui évoque Dylan. Des poussières toujours, voyez-vous, puisque ceux de mon âge sont émus devant de belles nouvelles générations comme s’il n’y avait pas de Docteur Bloodmoney et autres dystopies qui ne font pas rire. Qui sait si les jeunes savent ce que signifie Bikini, en plus du fameux maillot de bain. Pendant ce temps, la femme papillon ferme les yeux et sent la mer.
Tout se tient quand on lit l’article en question. La lumière change les contours des pensées. A bien y réfléchir, c’est justement la lumière qui transforme les 26 fragments en mémoire, une lumière qui éloigne les poisons de l’espèce, au prix même de quelques éclairs nostalgiques, et on imagine toutes les inventions dont j’ai parlé plus haut : reprise de récits d’enfance quand surgit le nouveau avec de petites touches et quelques coups de coude. Nous ne résolvons pas le mystère, tout comme ce fin livret (fin dans tous les sens) : cela n’aurait aucun sens pas plus que de décrypter l’horaire des trains. L’horaire et les 26 fragments sont utiles, chacune à sa manière. Il me semble y voir une série de cas délibérement posés là, car il est vrai qu’on ne jette jamais rien, et il est vrai aussi que la poésie se trouve dans les coins des livres et des maisons, dans les bibliothèques paternelles et les auteurs qu’on ne cessera jamais d’aimer.
Giovanna Iorio, Poeti senza parole, Poésie sans parole, traduction et voix de Marilyne Bertoncini.
Alors amusez-vous à trouver vos plaisirs dans le livret de Giovanna, même parmi les astérisques placés entre un fragment et le suivant. Il est probable que se trouvent là les mouvements d’ailes les plus intéressants de la femme papillon. Parce qu’ils sont là pour unir toutes les distances.
maybe it wanted to end that tortuous thought a path as far as the house of smooth stones where the sound of things is softer
peut-être cette pensée tortueuse voulait-elle finir chemin s’éloignant vers la maison de pierres lisses où le bruit des choses est plus doux
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if I close my eyes I’m not in this room anymore I listen to the house’s bones suddenly I’m white made smooth in the light it flows over things and over my voice if I close my eyes
si je ferme les yeux je ne suis plus dans cette pièce j’écoute les os de la maison je blanchis lissée par la lumière elle coule sur les choses et sur ma voix si je ferme les yeux
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my heart is tired the sound of a drop in a gutter it could do better than this little nail that scratches on the glass it asks to go out it asks to come in
mon coeur est fatigué le bruit d’une goutte d’eau dans une gouttière il pourrait mieux faire que ce petit ongle qui gratte à la vitre demandant à sortir demandant à entrer
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a light blue coffee cup on the table might be the sky I push my lips out over the precipice I remain suspended on the sounds
sur la table une fine tasse bleue pourrait être le ciel je pose mes lèvres sur le précipice et reste suspendue au-dessus des sons
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I’ve come to wait in a church the only house that is open apart from a bar and I’m not hungry outside there’s the noise of cars that flow who knows where if I close my eyes maybe you hear the sea the light comes in through ogival windows and shines it changes the contours of thoughts the face of the saints brightens now
Je suis venu attendre dans une église la seule maison ouverte à part un bar et je n’ai pas faim dehors il y a le bruit des voitures qui roulent qui sait où si je ferme les yeux peut-être qu’on entend la mer la lumière rayonne à travers des vitraux en ogive et change le contour des pensées, le visage des saints maintenant s’illumine
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today I’m driving slowly and looking at things they flow alongside me fast and there’s a slowness in me in my heart a laziness maybe this is how the body heals a vessel anchored to the gaze I remain entangled to things a falcon follows me I see its shadow on the asphalt I drive slowly
aujourd’hui je roule lentement et regarde les choses s’écoulent rapides à côté de moi et en moi il y a une lenteur dans le coeur une paresse peut-être ainsi le corps guérit-il un vaisseau à l’ancre du regard, je reste mêlée aux choses un faucon me suit je vois son ombre sur l’asphalte je roule lentement
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idle and white a rose ignores the imminent storm I’d gone out so much sleep in your bent neck I need to get free from these images something hurries from the very heart of things I am a child who plays the flute because every earthly instant is a crossroads oh saint of the scorched restored hands teach me to recite the lines of Yves Bonnefoy at random
oisive et blanche une rose ignore l’orage imminent j’étais sorti tant de sommeil dans ton cou penché je dois me libérer de ces images quelque chose accourt du fond même des choses je suis un enfant qui joue de la flûte parce que chaque instant terrestre est un carrefour ô sainte aux mains brûlées ravivées apprends-moi à réciter au hasard les vers d’Yves Bonnefoy
*
the delicate scent of butterfly wings on my fingers I confess to not believing in time magic carpet hidden figures two different parts of the design and that visitors stumble over anyway the greatest joy of the absence of time is when I find rare butterflies and plants and the ecstasy another thing that’s hard to explain being one with sun and stone and the wind that leafs through Nabokov
le parfum subtil des ailes de papillon sur mes doigts j’avoue ne pas croire au temps signes cachés de tapis magique deux parties différentes du dessin et qu’ils trébuchent les visiteurs de toute façon la plus grande joie de l’absence de temps est de trouver papillons et plantes rares et l’extase autre chose encore difficile à expliquer ne faire qu’un avec le soleil et la pierre et le vent qui feuillette Nabokov
*
we have a second memory the thread of which runs through the drunken hours a pair of trousers and a torn shirt as along an incandescent chain wine is the symbol of blood theLumbarda grapevines put down roots in sandy earth the dust had parched our throats the satyr has a preference for scenes like this there are situations in which the profound sense of the most familiar words suddenly becomes clear cistern we’re not at all amazed by the wonderful they’re still alive the Heroes’ mother islands they flower again each year
nous avons une seconde mémoire dont le fil court le long des heures d’ivresse une paire de pantalon et une chemise déchirée comme le long d’une chaîne incandescente le vin est le symbole du sang les vignes de Lumbarda s’enracinent dans la terre sablonneuse la poussière nous avait desséché la gorge le satyre préfère des scènes comme celle-ci il y a des situations dans lesquelles le sens profond des mots les plus familiers devient soudain manifeste contient le merveilleux ne suscite en nous nulle surprise elles sont toujours vivantes les îles mères des Héros elles refleurissent chaque année
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you realise from the sound of these words that time is cracked in front of the sky a glimpse of another unbroken sky nothing is left but removing layers to the motionless air sound after sound revealing the mute expanse of providential sense the echo of a thunder arrives
tu t’aperçois au son de ces mots que le temps est fêlé devant le ciel s’entrevoit un autre ciel intact il ne reste qu’à retirer des couches à l’air immobile son après son révéler la muette étendue du sens providentiel arrive l’écho d’un tonnerre
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the thin sound of the grass the sigh of a gate the pensiveness of a fence the gentle eyes of a herd suddenly the race of time stumbles on hares’ black holes
le bruit ténu de l’herbe le soupir d’un portail la rêverie d’une clôture les yeux doux d’un troupeau soudain la course du temps trébuche sur les trous noirs des lièvres
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an angel fell in the middle of nothing the sky evaporated the fish were left at the bottom of a glass the eyes of whoever watches the flightless wings unarmed are salty a man dressed in black picks up white rain in a hat he offers feathers to passersby he writes on walls
un ange est tombé au milieu de rien le ciel s’est évaporé sont restés les poissons au fond d’un verre salés les yeux de qui désarmé regarde les ailes sans vol un homme vêtu de noir recueille une pluie blanche dans un chapeau il offre des plumes aux passants il écrit sur les murs
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a fox is asleep in the dark of fragile bones the silence is bristly it has the red fur of a wild animal
un renard dort dans l’obscurité des os fragiles le silence est hirsute il a la fourrure rousse d’un animal sauvage
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do not deceive time you have to show it the way the road that goes ahead you must not let it turn back again it has followed me and now it plays outside with the last light of the day it loosens the sun’s rays among the old houses like a braid
ne trompe pas le temps tu dois lui montrer le chemin la route qui avance tu ne dois pas le laisser revenir en arrière il m’a suivi et maintenant il joue dehors avec la dernière lueur du jour il dénoue les rayons du soleil entre les vieilles maisons comme une tresse
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listen to the night closed inside of a walnut it sounds like a shell that falls in the nothingness
écoute la nuit enfermée dans une noix elle sonne comme une coquille qui tombe dans le vide
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my grandma would call it the sick sun a nearly extinguished will‑o’-the-
wisp in the mirror of a lake I feel like towelling it dry and sticking it back in the sky the recovered sun of light dissolves on my shadow life is this stain on the wall witness our vanishing
ma grand-mère l’appelait le soleil malade un feu-follet presqu’éteint dans le miroir d’un lac j’ai envie de le sécher avec un chiffon et de le replacer dans le ciel soleil guéri. La lumière se dissout sur mon ombre la vie est cette tache sur le mur témoin de notre disparition
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blanche est la couleur du temps vous avez bien fait le vide est désirable les pensées n’ont plus de poids et rien ne se passe l’expérience de la nuit n’a pas besoin de gravité je suis la plume qui accompagne la pierre tombant ensemble cherchant le fond du jour
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the dark colour of roses warns us the winter has thorns the day drags in the rose garden with its crown poor christ
A la couleur sombre des roses on comprend que l’hiver a des épines le jour rampe dans la roseraie avec sa couronne pauvre christ
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if I had not had breasts I would have fed you on dew have placed a leaf’s green upon your lips but milk is white for a reason we’re unaware of we entrust to its whiteness the cry in the cradle
si je n’avais pas eu de seins je t’aurais nourri de rosée aurais mis le vert d’une feuille sur tes lèvres mais le lait est blanc pour une raison que l’on ignore à sa candeur on confie le cri dans le berceau
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and if the world ceased to exist tomorrow but only the sky and the swallows I’d be the rocking thread from one nothingness to the other I unite distances
et si demain le monde cessait d’exister sauf le ciel et les hirondelles je serais le fil qui balance d’un néant à l’autre je joins les distances
*
now I can unite the invisible underneath me the breath of a fish that brushes the rocks an ancient bone and a crab is scuttling backwards it shows me a fragile mechanism memory to close one’s eyes to pray in reverse
maintenant je peux unir l’invisible sous moi le souffle d’un poisson qui effleure les rochers un vieil os et un crabe recule et me montre un fragile mécanisme le souvenir fermer les yeux prier à l’envers
*
and if I lived amidst these yellow flowers and if I breathed to the rhythm of the bushes I deceived a butterfly the most ingenuous of all it brushed my shoulder
et si je vivais parmi ces fleurs jaunes et si je respirais au rythme des buissons j’ai trompé un papillon le plus ingénu de tous m’a effleuré l’épaule
*
there’s a party of crickets along the path and the world goes quiet the stones are warm do not disturb its song let’s cross it in silence
il y a une fête de grillons le long du chemin et le monde se tait les pierres sont chaudes n’en dérangez pas le chant traversons le en silence
*
it freezes the voice the last winter
se fige la voix au dernier hiver
Présentation de l’auteur
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- CHEVEUX AU VENT… un projet poético-humanitaire et participatif d’Antje Stehn - 6 juillet 2023
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- Alberto Manzoli, le mythe au coeur de la poésie - 29 octobre 2022
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- Charles Baudelaire, banal contemporain - 2 juillet 2022
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- Les Journées Poët Poët, la poésie dans tous ses états d’art - 4 mai 2022
- Chiara Mulas, la poésie et l’expérience du terrible - 4 mai 2022
- A Casa di a Puisia : entretien avec Norbert Paganelli - 2 mars 2022
- Les prix de poésie 2021 de la Casa di a Puisia - 2 mars 2022
- 6 poètes ukrainiens - 2 mars 2022
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- La revue M U S C L E - 3 février 2022
- La Confiance dans la décohérence — poésie et physique quantique - 5 janvier 2022
- ll faut sauver la revue ARPA ! - 21 décembre 2021
- I Vagabondi, revue littéraire des deux rives de la Méditerranée - 5 décembre 2021
- La Volée (poésie) (écritures) (rêveries), n. 19 - 22 novembre 2021
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- Sabine Venaruzzo, la Demoiselle qui prend le pouls du poème - 6 septembre 2021
- De la Performance aux poésies-performances - 6 septembre 2021
- Un poète s’éteint : disparition d’Henri Deluy - 21 juillet 2021
- Edito et sommaire du numéro spécial Mémoire — n. 209 - 7 juillet 2021
- Shuhrid Shahidullah - 4 juillet 2021
- Présentation de la revue VOCATIF - 30 juin 2021
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- Poésie mag - 7 décembre 2020
- Poesiarevelada - 7 décembre 2020
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- Wilfrid Owen : Et chaque lent crépuscule - 5 décembre 2018
- “Dissonances” numéro 35 : La Honte - 3 décembre 2018
- Luca Ariano : extraits de Contratto a termine - 3 décembre 2018
- Wilfrid Owen : Et chaque lent crépuscule (extraits) - 3 décembre 2018
- REVU, La revue de poésie snob et élitiste - 16 novembre 2018
- Apollinaire, Le Flâneur des deux rives - 5 novembre 2018
- Un Album de jeunesse, et Tout terriblement : centenaire Apollinaire aux éditions Gallimard - 5 novembre 2018
- “Apo” et “Le Paris d’Apollinaire” par Franck Ballandier - 5 novembre 2018
- Giancarlo Baroni : I Merli del giardino di San Paolo / Les Merles du Jardin de San Paolo (extraits) - 5 novembre 2018
- Sophie Brassart : Combe - 5 octobre 2018
- Michele Miccia — Il Ciclo dell’acqua / Le Cycle de l’eau (extrait) - 5 octobre 2018
- Alain Fabre-Catalan et Eva-Maria Berg : “Le Voyage immobile, Die Regungslose Reise” - 5 octobre 2018
- Revue “Reflets” numéro 28 — dossier spécial “Poésie” - 5 octobre 2018
- Florence Saint-Roch : Parcelle 101 - 5 octobre 2018
- Les Cahiers du Loup Bleu - 4 septembre 2018
- Sanda Voïca : Trajectoire déroutée - 4 septembre 2018
- Les Revues “pauvres” (1) : “Nouveaux Délits” et “Comme en poésie” - 4 septembre 2018
- Résonance Générale - 4 septembre 2018
- Pascale Monnin : la matière de la poésie - 6 juillet 2018
- D’Île en Elle : Murièle Modély, de “Penser maillée” à “Tu écris des poèmes” - 5 juillet 2018
- Créolités et création poétique - 5 juillet 2018
- La Revue Ornata 5 et 5bis, et “Lac de Garance” - 3 juin 2018
- Journal des Poètes, 4/2017 - 5 mai 2018
- “En remontant l’histoire” du Journal des Poètes - 5 mai 2018
- Patrick Williamson, Une poignée de sable et autres poèmes - 6 avril 2018
- Revue Traversées - 6 avril 2018
- Daniele Beghè, Manuel de l’abandon (extraits) - 6 avril 2018
- Jean-Charles Vegliante, Où nul ne veut se tenir - 2 mars 2018
- La revue Cairns - 1 mars 2018
- Denise Desautels : La Dame en noir de la poésie québecoise - 26 janvier 2018
- La Passerelle des Arts et des Chansons de Nicolas Carré - 21 novembre 2017
- Revue Alsacienne de Littérature, Elsässische Literaturzeitchrift, “Le Temps” - 20 novembre 2017
- Jacques Sicard, La Géode & l’Eclipse - 14 novembre 2017
- Nouvelles de la poésie au Québec : Claudine Bertrand - 16 octobre 2017
- Martin Harrison - 2 octobre 2017
- visages de l’Australie, Carole Jenkins - 2 octobre 2017
- Feuilletons : Ecritures Féminines (1) - 2 octobre 2017
- Beverley Bie Brahic - 1 octobre 2017
- Entretien Hélène Cixous et Wanda Mihuleac - 15 septembre 2017
- Laurent Grison, L’Homme élémentaire et L’œil arpente l’infini - 15 septembre 2017
- John Ashbery : Le Serment du Jeu de Paume - 1 juillet 2017
- Patricia Spears Jones - 30 juin 2017
- Les Débuts de Cornelia Street Café, scène mythique de la vie littéraire new-yorkaise - 16 juin 2017
- Au Café Rue Cornelia, Village de l’Ouest, New York : Une Conversation - 15 juin 2017
- Voix féminines dans la poésie des Rroms : Journal des Poètes 4, 2016 et 1, 2017 - 19 avril 2017
- “Mahnmal Waldkirch” et quatre traductions - 18 avril 2017
- Eva-Maria Berg, poème pour le Mémorial de Waldkirch - 18 avril 2017
- “La Mémoire des branchies” et “Debout”, deux recueils d’Eva-Maria BERG. - 21 mars 2017
- Judith Rodriguez : l’aluminium de la poésie - 3 février 2017
- choix de poèmes de Carole JENKINS traduits par Marilyne Bertoncini - 31 janvier 2017
- Feuilletons… Rome DEGUERGUE, Marie-Ange SEBASTI, Chantal RAVEL Christophe SANCHEZ, Gérard BOCHOLIER - 21 janvier 2017
- GUENANE et Chantal PELLETIER, aux éditions de La Sirène étoilée - 9 décembre 2016
- Muriel STUCKEL, Du ciel sur la paume. - 9 décembre 2016
- PING-PONG : Gili Haimovich - 25 novembre 2016
- Aux éditions Henry — Valérie CANAT de CHIZY, Laurent GRISON - 16 novembre 2016
- Le Journal des Poètes, Phoenix et Le Festival Permanent des Mots - 8 novembre 2016
- Ping-Pong : Deux poèmes et un entretien avec Kent Mac Carter - 31 octobre 2016
- Poèmes de Jan Owen traduits par Marilyne Bertoncini - 20 octobre 2016
- James Byrne, Une poèsie qui vous explose - 30 septembre 2016
- Fil de lecture de Marilyne Bertoncini : autour de Dominique CHIPOT - 17 septembre 2016
- Trois recueils illustrés — John TAYLOR, Sabine HUYNH, Anna JOUY - 10 juillet 2016
- Fil de Lecture de Marilyne BERTONCINI : Eloge du silence et de la légèreté, Eric DUBOIS, Cédric LANDRY - 10 juillet 2016
- Ara Alexandre Shishmanian, Fenêtre avec esseulement - 30 juin 2016
- Denis EMORINE : Bouria, Des mots dans la tourmente - 25 juin 2016
- Cahiers Littéraires Internationaux Phoenix n°20, Hiver 2016 - 20 avril 2016
- Xavier Bordes, La Pierre Amour - 19 mars 2016
- Entretien avec Shuhrid Shahidullah - 24 février 2016
- Pierre Perrin : Une Mère, le cri retenu - 21 février 2016
- Fil de Lecture de Marilyne Bertoncini : Nouveautés des 2Rives - 22 décembre 2015
- Angèle Paoli : Tramonti - 1 décembre 2015
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