Philippe Pigeard a réuni un certain nombre de lettres de guerre de Jacques Vaché pour les dire sur scène (avec “grondements et fusées éclairantes”), dans une pièce intitulée “Dans le sillage du météore désinvolte”, titre repris ici pour ce livre… Jacques Vaché fut bien un météore car il est un écrivain sans œuvre véritable puisqu’il meurt en 1919 alors qu’il était né en 1896. L’histoire littéraire a retenu son nom pour l’influence qu’il eut sur les surréalistes et André Breton en particulier.. Mais cela ne va pas sans un certain contresens : Vaché est réduit à une image, celle d’un “dandy des tranchées”. Dans sa préface à ce livre, Philippe Pigeard s’emploie à retracer une image vraie de Jacques Vaché, une image qui n’aurait rien à voir avec les clichés complaisamment répandus : “Jacques Vaché est une illusion d’optique”, affirme-t-il…
Il est paradoxal de publier aujourd’hui ses lettres de guerre (il fut mobilisé en août 1914) alors qu’il était pacifiste et que dans sa jeunesse il fut connu pour sa haine de l’armée. Il est devenu un personnage de légende pour ce qu’en ont dit André Breton et Théodore Fraenkel que Vaché rencontre en janvier 1916. La lettre à Louis Aragon (du 7 août 1918) est un bel exemple de la difficulté à lire les missives de Jacques Vaché : les notes de Philippe Pigeard éclairent sensiblement le texte. Ainsi à propos des poèmes qu’Aragon avait envoyés à Vaché, de la collaboration d’Apollinaire à la revue “La Baïonnette”, des “mouches plein le soleil”, expression qu’Aragon emploie dans une lettre postérieure adressée à André Breton (le 1er juin 1919). Et Philippe Pigeard fait de même pour tous les passages obscurs des lettres de Vaché…
Il est à remarquer que, selon les destinataires de ses lettres (famille proche ou plus éloignée, marraine de guerre ou relations littéraires), Vaché change de ton et de signature. Dans les lettres à ses parents, curieusement Jacques Vaché ne fait pas preuve d’anti-militarisme, au contraire, il semble s’adapter à la guerre et il critique violemment “ces vieux réservistes, ouvriers plus ou moins intéressants, sales, et ivrognes, qui ne font que grogner contre tout et tous, et qui en somme ont un esprit inquiétant — C’est à se demander si on les tiendra durant une autre campagne d’hiver” (lettre à sa mère, du 12 juillet 1915). Tous les clichés y sont : est-ce dû à la censure militaire avec laquelle il faut ruser ou l’expression personnelle de Vaché ? Dans une lettre à son père (du 17 août 1915), on est étonné des livres demandés par Jacques Vaché : rien que du convenu (Lamennais et Lamartine, entre autres !). On est aussi étonné de ce que la censure laisse passer : Vaché décrit précisément, croquis à l’appui, son armement (il est vrai qu’il ne s’agit pas de plans précis permettant la fabrication…) Dans les lettres à sa mère, le lecteur remarque une demande récurrente : l’argent ; voilà qui en dit long sur l’ordinaire du soldat au front.
Mais le plus intéressant réside dans la différence de ton. Autant Jacques Vaché veut rassurer sa mère et son père sur sa situation, autant dans une lettre à Jean Sarment (un ami d’enfance) que dans ses lettres à son cousin et sa tante, il fait part de ses inquiétudes, de sa crainte de perdre la vie… Il écrit à sa tante : “C’est — je ne l’ai pas écrit à la maison, tu penses — l’endroit le plus dangereux de tout le front”… Mais un autre aspect de la personnalité de Jacques Vaché transparaît dans ces lettres : la légende du dandy des tranchées n’est peut-être due qu’à sa volonté de soigner son apparence et aux soins qu’il apporte à se raser, à ne pas être un “poilu classique pouilleux et hirsute”. Si jusqu’au 4 octobre 1915, il semble se faire à la guerre ‑avec les limites précédemment signalées- et à la vie dans les tranchées, dans sa lettre à sa mère en date du 9 octobre 1915, il se révolte contre la boucherie qu’est cette guerre, le mot boucherie revient d’ailleurs dans sa lettre à Jean Sarment du 22 novembre 1915… Dans ses lettres à André Breton, à Théodore Fraenkel et à Louis Aragon, c’est un autre Vaché qui apparaît, un Vaché qui, s’il donne de ses nouvelles de soldat, est plus préoccupé de littérature, n’hésite pas à critiquer le comportement de certains hommes de lettres et manie ses conceptions personnelles comme l’umour. Il est à noter que s’il signe simplement Jacques ou Jack ses lettres aux proches (dont sa marraine de guerre qui trace de Jacques Vaché, dans son témoignage de 1992, un portrait qui ne correspond pas à l’image qui en circule encore mais de quelqu’un sur la réserve), il signe ses lettres à ses amis surréalistes Jacques Tristan Hylar…
Si le témoignage sur la guerre et la vie dans les tranchées est clair dans ces lettres, en particulier dans celle du 8 septembre 1916 (à Jeanne Derrien) dont il faut ici citer un long passage : “… — des tranchées des trous, des bosses — des mouches — du bruit — des odeurs horribles des trous encore — des fils de fer — de la terre dans le cou — Une énorme chaleur qui tombe d’aplomb sur le crâne — Des nuits prodigieuses — pleines de fusées et d’étoiles, ponctuées d’éclatements divers — grouillante d’ombres suspectes et de rats familiers mangeurs de cadavres — Du bruit encore, des explosions stupéfiantes, des hurlements ignobles — …”, l’amateur de poésie ne sera pas sans penser, à la lecture de ce fragment, à des poèmes de Louis Aragon, de Thomas Owen ou de Siegfried Sassoon… Du premier, ces vers extraits d’un poème intitulé “La guerre et ce qui s’en suivit” qu’on trouve dans Le Roman inachevé : “On s’énerve toujours quand la manœuvre dure / Et qu’au-dessus de vous éclatent les fusées”, de Thomas Owen, ceux-ci “Les fusées basses retombent, brouillent notre souvenir du saillant… / Inquiètes du silence les sentinelles chuchotent, curieuses, nerveuses, / Mais rien ne se passe.” 1, ou enfin de Siegfred Sassoon “La mort avait pourri l’endroit ; des jambes vertes, gauches, / Balancées en l’air, étalées, jetées le long des sapes, / Et des bustes basculés dans la boue qui aspire, / Ballotés comme des sacs à sable piétinés, mal remplis, / Et ces culs à l’air, trempés, des cheveux emmêlés, / Des têtes gonflées, avec des caillots, engluées dans la vase.” 2. La guerre : la vie et la mort ; et toute son horreur !
Philippe Pigeard a eu raison de publier cet ensemble de lettres de Jacques Vaché, augmenté de divers documents. Comme il a eu raison de respecter l’orthographe et la ponctuation : je ne sais pas si elles sont des “indices de l’univers hylarien”. Mais ce que je sais, c’est que j’ai été ému à la lecture de ce livre comme je suis ému à la lecture de ces vers de Sassoon : “Je les vois bouffés des rats dans des trous immondes, / Dans des tranchées éboulées, fouettées de pluie, / Rêvant de ce qu’ils faisaient avec battes et balles”…
Lucien WASSELIN.
Notes.
1. Thomas Owen, vers extraits de Froid, première ligne in Et chaque lent crépuscule. Le Castor Astral éditeur, 2001. p 97.
2. Siegfred Sassoon, vers extraits de Contre-attaque in Qu’est-ce que ça peut faire ? L’Arbre éditeur, 2004. Non paginé.
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