Evelyne Chicout est une romancière guadeloupéenne prolixe et engagée. Ses fictions rendent compte des problématiques sociales et humaines. Elles abordent la question des origines, de cette disparité ethnique qui est l’identité de la Caraïbe, notamment dans La Caraïbe aux eux visages. Dans son roman autobiographique, Le Passé au futur, cette question du métissage est placée au centre de la constitution de cette femme accomplie.
- Comment la créolité imprègne-t-elle votre oeuvre et pourquoi avoir choisi d’écrire en créole plutôt qu’en français ?
- J’ai toujours parlé français dans ma famille en Guadeloupe, et à mon arrivée en France quand j’avais 17 ans, j’ai continué. A l’époque, c’était marrant de parler avec mes amis ou même mes enfants en créole, mais c’est vrai que je ne le pratique pas beaucoup. Depuis que j’écris, je me suis penchée sur la question : comme j’écris sur la Caraïbe, il m’arrive de penser en créole, ce qui m’a d’ailleurs permis de me rendre compte que je n’étais pas à jour sur l’orthographe ! Elle n’est d’ailleurs pas évidente… Par exemple il n’y a pas de « r » qui est remplacé par un « w ». Il y a aussi d’autres choses que j’avais apprises, qui m’ont fait réaliser à quel point le français est plus complexe que le créole.
Evelyne Chicout, Le Sang oublié, éditions Nestor.
En fait le créole est tellement plus simple qu’on aurait tendance à le compliquer. L’été dernier, une dictée, à la journée de la créolité, m’a permis d’apprendre des choses sur l’orthographe de ma langue ! Je me suis aussi acheté un roman en créole au salon du livre. Cependant je tiens à exprimer mon admiration pour les jeunes l’ayant choisi comme option au bac, car ce n’est définitivement pas évident à apprendre.
- Et au niveau syntaxique, le créole est-il plus simple ?
Tout est beaucoup plus simple ! Il n’y pas par exemple pas autant de temps pour un seul verbe ! seulement passé, présent et futur. C’est tout. Mais comme je suis arrivée en France très jeune, je me suis imprégnée du français, donc je parle et pense en français. Ce qui est dommage en fait !
- Lisez-vous en Créole ?
- Un peu, mais c’est très difficile du fait de ce manque des « r » qui sont des « w », il n’y a pas non plus de « c » car il correspond au « k » …
- Vous avez dû aussi entendre vos parents parler créole ?
- Oui mes parents, mes amis aussi. Mes enfants ne le parlent pas mais le comprennent. J’ai sans doute été influencée par ma vie en France.
- Votre imaginaire est donc quand même imprégné de la créolité ?
- Oui complètement. Je trouve le créole bien plus coloré que le français. A l’origine, il a été formé par les amérindiens qui étaient sur place, les africains qui sont arrivés, et les européens.. Pour se comprendre ils ont, chacun avec leur langue de base, créé cette langue. C’est donc une langue très vieille, parlée depuis très longtemps, par beaucoup de pays du monde.
- Ce n’est pas une langue figée, mais une langue officielle qui évolue, et qui est lexicalisée avec des dictionnaires par exemple ?
- Le créole évolue, notamment parce qu’il est employé par des locuteurs qui le font évoluer. D’ailleurs aujourd’hui des mots du langage populaire entrent dans le dictionnaire, comme certains mots de créole lexicalisés en français moderne. Elle vit, elle est enseignée et figure même au bac en option comme je vous l’ai dit ! Toutefois, si le créole semble simple, il faut rentrer dedans.Il est imprégné d’un imaginaire particulier. C’est là qu’on voit que la langue détermine l’individu. Je m’en rends compte en écrivant.
- Effectivement, en psycho-linguistique on voit, à partir de l’étude de son fonctionnement syntaxique et lexical, la façon dont la langue débouche sur les universaux d’un peuple . Je trouve le lexique créole très poétique ! N’est-ce pas difficile de le traduire en français ?
- Evidemment. Cela dit, il y a beaucoup de français dans cette langue, par exemple dans le créole guadeloupéen qui est très simple, si on parle lentement les gens en France nous comprennent. En Martinique les gens parlent plus vite et l’accent complique la compréhension. Je ne m’imagine pas du tout écrire en créole… dans mon dernier roman j’ai utilisé des expressions. Il n’y en a pas beaucoup mais je me suis permis de les mettre. A la fin du roman, j’ai ajouté un glossaire avec leur signification. Mais au salon du livre, j’ai rencontré un auteur qui écrivait en créole : pour moi c’est « la mer à boire » ! Il faut vraiment s’y mettre. Il doit y avoir une question de personnalité aussi. Pour avoir grandi en France, est-ce-que j’ai vraiment envie de m’investir autant dans le créole ? Ce qui m’intéresse, c’est d’en glisser quelques mot dans mon écriture, mais il ne s ‘agit pas d’écrire intégralement en créole.
Evelyne Chicout, La Caraïbe aux deux
visages, éditions Nestor.
- Et pensez-vous qu’il existe des traductions satisfaisantes ?
- Oui, il y en a, mais c’est tout de même difficile. Je me suis d’ailleurs rendu compte que certains mots créoles changent, ce qui est normal… mais quand je rencontre des « anciens », et que je leur apprends ces mots nouveaux, ils me disent que ce n’est pas du créole ! Ils sont outrés, mais c’est vrai qu’une langue doit évoluer afin de ne pas mourir.
- Y a‑t-il des gens qui écrivent sur le créole lui-même ? Comme des linguistes ?
- Oui bien sûr ! Hector Poullet, un linguiste par exemple. Dans le cadre du prix littéraire, j’ai pu me procurer son dernier livre, qui est très agréable à lire. C’est une pièce de théâtre, et ce qu’il écrit est tellement coloré… Il était digne d’avoir le prix selon moi. Il transmet d’anciens contes que j’ai pris plaisir à lire, avec des mots que j’avais oubliés et que j’ai également pris plaisir à redécouvrir.
Il fait vraiment un travail de fond sur la langue, notamment en Guadeloupe, où nous sommes très conservateurs. Mais on trouve aussi des livres de grammaire créole, ainsi que des dictionnaires. Par ailleurs, certains, notamment des indépendantistes, depuis quelques temps ne s’expriment plus qu’en créole. Il ont aussi une radio. Cela fait partie de l’histoire de la Caraïbe. Il y a des mots amusants… par exemple pour quelqu’un qui achèterait quelque chose aux enchères, on dirait qu’il l’a acheté « à l’encan ». Même moi, je connaissais le mot sans savoir ce qu’il voulait dire. Cela m’a obligée à chercher.
- Existe-t-il des textes anciens en créole, comme ceux écrits en ancien français ? Des textes de référence, une littérature écrite en langue ancienne ?
- Oui, bien que je ne puisse pas vous citer de référence…
- Est-ce que la poésie créole est un genre fréquenté ? Est-elle beaucoup lue ?
- Oui, il y a beaucoup de poètes, surtout aux Antilles où je dirais même qu’il y a plus de poètes que de romanciers, contrairement à ce qui se passe en France. C’est d’ailleurs peut-être parce que je suis plus influencée par mon éducation française que j’écris des romans. Mais au salon, je me suis rendu compte qu’il y avait vraiment beaucoup de poésie et très peu de roman dans la culture créole.
- Et du théâtre peut-être aussi ?
- Exactement, puisqu’il s’agit d’un genre très vivant et que le créole s’y prête très bien.
— La poésie est-elle aussi portée sur scène, récitée par les poètes ou des comédiens ?
- Oui, elle est énoncée par les poètes. Elle n’est pas qu’écrite, mais aussi très orale et vraiment très présente dans la Caraïbe. D’ailleurs peut-être l’influence de la langue elle-même fait-elle qu’il y a moins de romans ?
- Pourtant, le roman, tel qu’il a occupé le devant de la scène au dix-neuvième siècle en France, est peut-être le genre le plus à même de transfigurer des problématiques historiques et sociales, car les gens s’identifient au héros… ?
- Oui, dans mes romans j’essaye d’ailleurs de raconter le passé en le mélangeant aux événements actuels. C’est un genre qui me correspond bien. Je me suis penchée sur la poésie mais ce n’est pas « mon truc ». Je pense que nous avons une identité difficile à changer même si elle peut évoluer.
- Dans vos romans il y a une coloration et une présence des Antilles de plus en plus grande qui ramène au créole, donc ?
- C’est vrai, mon univers romanesque est très empreint de créolité, même s’il est aussi empreint de la France, à mon image en fait. Je m’intéresse d’avantage au créole maintenant, alors qu’avant j’avais tendance à le considérer comme un dialecte. Je ne m’exprimais en créole que quand j’étais en colère, et encore ! Je vouvoyais mes enfants puisque chez nous, aux Antilles, c’est très significatif, cela met de la distance et change la forme de la relation. Mes parents faisaient ça. Il y a cependant des mots qui changent selon les iles, mais malgré ces nuances, nous nous comprenons. D’ailleurs la poésie créole est très belle, mais peu de personnes la comprennent à cause de nombreux détails, qui ne sont pas compréhensibles en français. Si j’avais une anecdote à raconter en créole, la traduire en français ne donnerait pas le même résultat. Il y a quelque chose qui se perd.
- Et quand vous écrivez en français vous arrive-t-il de penser en Créole ?
- Oui bien-sûr ! Par exemple si j’ai un personnage créole je vais penser en créole car il doit penser en créole !
- On peut donc espérer, à travers votre témoignage, que de plus en plus d’auteurs pratiquent et développent les langues créoles, pour lesquelles je suppose qu’il existent des contacts entre elles ?
- Eh bien, par exemple à Sainte-Lucie, dans la petite Caraïbe, les gens parlent créole ! Donc même s’il y a des nuances je comprends quand j’y vais. Comme à la Réunion, à l’Ile-Maurice, dans toute la Caraïbe et même en Louisiane.
- C’est donc une langue en pleine évolution, et bien en vie ! Merci beaucoup, Evelyne Chicout, d’avoir accordé de votre temps à Recours au poème.
- Antoine Loriant, provençale - 6 novembre 2024
- Revue Ce qui reste, revue de poésie contemporaine - 6 septembre 2024
- Salah Al Hamdani : de Bagdad, il reste le poème - 30 août 2024
- Le Bruit des mots n°4 : Regrd sur la Poésie Nativ American — Entretien avec Béatrice Machet - 6 mai 2024
- Contre-Allées, revue de poésie contemporaine, Sommaire 48, Automne 2023 - 6 mai 2024
- Gong, revue francophone de haïku, n°81, octobre — décembre 2023 - 6 mai 2024
- Entretien avec Abdellatif Laâbi - 6 mai 2024
- Bluma Finkelstein, la leçon suprême - 6 mai 2024
- Par-dessus la guerre, la poésie : entretien avec Gili Haimovich - 6 mai 2024
- Sandra Santos, Du Portugal au Brésil… En silence - 6 mars 2024
- Les couleurs du poème : entretien avec Germain Roesz - 6 mars 2024
- Une maison pour la Poésie 4 : La Péninsule — Maison de Poésie en Cotentin : entretien avec Adeline Miermont Giustinati - 6 mars 2024
- ANIMAL — POÉSIE D’AUJOURD’HUI | HIVER 2023 - 6 mars 2024
- Revue A L’Index n°48 - 6 mars 2024
- DOC(K)S, la Revue : Entretien avec François M. - 6 mars 2024
- IN PRINCIPIO ERAT VERBUM. UKRAINE : LA POÉSIE EN GUERRE - 6 mars 2024
- Escales des Lettres : un printemps permanent ! - 6 mars 2024
- Paul Vidal, Mélodie des Villes et des temps, petit recueil - 6 mars 2024
- Poésie et philosophie : des amants terribles — Entretien avec Philippe Tancelin - 6 janvier 2024
- Nous avons perdu Michel Cosem, ne perdons pas Encres Vives ! Rencontre avec Eric Chassefière - 6 janvier 2024
- Entretien avec Pascal Boulanger — La philosophie, on devrait, pour bien faire, ne l’écrire qu’en poème. Ludwig Wittgenstein - 6 janvier 2024
- Poésie et philosophie, une Traversée du silence — entretien avec Jean-yves Guigot - 6 janvier 2024
- La chaosthétique d’Edouard Glissant : entretien avec Aliocha Wald Lasowski - 6 janvier 2024
- La philosophie pense la poésie, la poésie pense la philosophie : entretien avec Guillaume Métayer - 6 janvier 2024
- Le Salon de la Revue : pour sa 34ème édition ! - 6 novembre 2023
- La poésie, le Scriptorium, la paix… FAIRE PAROLE ENSEMBLE ! Entretien avec Dominique Sorrente - 6 novembre 2023
- Dans le corps irrésolu du poème : entretien avec Francis Coffinet — Le bruit des mots n°4 - 1 novembre 2023
- Rencontre avec Cécile Guivarch : De la terre au ciel - 30 octobre 2023
- Revue OuPoLi — Entretien avec Miguel Ángel Real - 29 octobre 2023
- Anne-Laure Lussou, Quelques… tiens (extraits), suivi de Plus loin que nos paupières - 28 octobre 2023
- Laurence Lépine, Affleurements ( extraits) - 28 octobre 2023
- Narges Mohammadi remporte le prix Nobel de la paix - 8 octobre 2023
- Pinar Selek, Lettre ouverte contre horizon fermé - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Terres de Femmes - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Ubu - 6 septembre 2023
- Cécile Oumhani, Les vivants et les morts - 5 septembre 2023
- BÉATRICE BONHOMME, une couronne sur les genoux - 5 septembre 2023
- Une voix pour la liberté : Somaia Ramish - 5 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Poèmes - 5 septembre 2023
- Claude Ber : Célébration de l’espèce — l’insoumission irréductible du poème - 5 septembre 2023
- Rencontre avec Fawzia Zouari : Écrire par dessus les frontières - 5 septembre 2023
- Questions à Claude Ber - 6 juillet 2023
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 6 juillet 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 6 juillet 2023
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 juillet 2023
- Ilse au bout du monde - 6 juillet 2023
- Valéry Meynadier, Le Dit d’Eurydice - 21 juin 2023
- hélas! au berceau : entretien avec Matthieu Limosino - 6 mai 2023
- Les Mots nus : entretien avec Rouda - 6 mai 2023
- Le Bruit des mots n°3 — Entretien avec Alain Marc : la trans-mission de la littérature - 6 mai 2023
- La Traductière, Revue internationale de poésie et art visuel, n°39 - 5 mai 2023
- Enseigner la poésie : un éveil au silence — entretien avec Géry Lamarre - 5 mai 2023
- Appel’action pour une trans-mission du poëme : entretien avec Julien Blaine - 2 mai 2023
- Gwen Garnier-Duguy, Livre d’or - 22 avril 2023
- Dato Magradze, La Terre féconde - 6 avril 2023
- Verso de printemps : Ombre et lumière ! - 20 mars 2023
- Radu Bata, Le Blues Roumain, Anthologie implausible de poésies - 20 mars 2023
- À la racine de la Terre : une poétique — Entretien avec Régis Poulet - 5 mars 2023
- Spered Gouez, l’Esprit sauvage, n°28/31ème année : L’Incertitude pour principe - 3 mars 2023
- Reha Yünlüel, à travers les images… - 6 janvier 2023
- Autour des éditions Unicité - 5 janvier 2023
- Poésie is not dead : Réanimation poétique jusqu’à nouvel ordre ! Entretien avec François M. - 5 janvier 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 5 janvier 2023
- Une maison pour la Poésie 1 : Annie Estèves — Maison de poésie Jean Joubert de Montpellier - - 5 janvier 2023
- Lili Frikh, Tu t’appelles comment et autres poèmes - 6 novembre 2022
- Robert Lobet : les Éditions De La Margeride, lieu du poème - 4 novembre 2022
- Du Livre Pauvre au Livre d’Artiste : la poésie visuelle de Ghislaine Lejard - 4 novembre 2022
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 4 novembre 2022
- Revue Contre-allées — revue de poésie contemporaine, n°46, automne 2022 - 4 novembre 2022
- Bernard Dumerchez, quarante ans de livres pour l’éternité - 3 novembre 2022
- Les livres d’artistes des éditions Transignum : du manuscrit au palimpseste - 31 octobre 2022
- La ponctuation, du point final au point d’infini : entretien avec Eric Poindron. - 4 septembre 2022
- Muriel Couteau Mauger, L’Amie - 26 août 2022
- Mariela Cordero, Transfigurer est un pays que tu aimes - 26 août 2022
- Numéro d’été : Best off des pages que vous avez aimées durant cette année 2021/2022 - 6 juillet 2022
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 juillet 2022
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 juillet 2022
- La Revue des revues - 2 juillet 2022
- La revue Voix n°6 - 2 juillet 2022
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 1 juillet 2022
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 1 juillet 2022
- Un printemps en poésie chez Gallimard : Etienne Faure, Anna Ayanoglou, Daniel Kay - 21 juin 2022
- La Revue des revues - 21 juin 2022
- Isabelle Lévesque, Je souffle, et rien - 6 juin 2022
- Les revues, du papier à la toile - 5 mai 2022
- La poésie a pour demeure les sculptures d’italo Lanfredini - 5 mai 2022
- Femmes de parole, paroles de femmes - 4 mai 2022
- Une Ent’revue‑s avec André Chabin - 3 mai 2022
- Le Printemps des Poètes : l’éphémère immuable - 5 mars 2022
- Nohad Salameh, Baalbek les demeures sacrificielles - 5 mars 2022
- I Vagabondi n°2 — Revue de création des deux rives de la Méditerranée - 5 mars 2022
- Charles Pennequin, du vivant extrêmophile au devenir des poètes-poissons - 4 mars 2022
- Francopolis, 170ème Édition : Janvier-Février 2022 - 21 février 2022
- Ara Alexandre Shishmanian, Orphée lunaire, Mi-graines - 20 février 2022
- Davide Napoli, Les Ombres du vide - 6 février 2022
- Jean-Luc Favre Reymond, Petit traité de l’insignifiance - 21 janvier 2022
- Claude Ber, Mues — Le bruit des mots n°1 - 6 janvier 2022
- Ian Monk, oulipien dans la forme - 5 janvier 2022
- La revue Voix n°6 - 5 janvier 2022
- Jeanine Baude, Les vagues lui appartiennent - 28 décembre 2021
- Jean-Luc Favre Reymond, Les Versets kaoniques, Journal I - 4 décembre 2021
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2021
- Portulan bleu n°36 - 6 novembre 2021
- La poésie, En ce siècle cloué au présent - 5 novembre 2021
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 septembre 2021
- Autour des éditions Unicité : Etienne Ruhaud et Eric Dubois - 6 septembre 2021
- Bonnie Tchien Hwen-Ying : Le corps du silence - 6 septembre 2021
- Miroitement sur terre de la petite flaque d’eau de Christophe Jubien - 5 juillet 2021
- La quatrième dimension du signe - 4 juillet 2021
- La revue Le Ortique accueille Marceline Desbordes-Valmore - 30 juin 2021
- Poesia Revelada, revue nomade - 21 mai 2021
- Le Lieu-dit L’Ail des ours - 21 mai 2021
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero : Lettre de verre est le poème - 6 mai 2021
- Marc Tison : Sons et poésies qui s’enlacent - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero & Joël Leick, L’Autre moitié de ton corps - 6 avril 2021
- Les Hommes sans Epaules n°51, dédié à Elodia Zaragoza Turki - 6 avril 2021
- La gazette de Lurs n°46 - 6 avril 2021
- Pascal Boulanger, L’Intime dense - 21 mars 2021
- Entre les lignes entre les mots - 21 mars 2021
- Un don des mots dans les mots, est traduire : entretien avec Marilyne Bertoncini - 6 mars 2021
- Les brodèmes d’Ekaterina Igorovna - 6 mars 2021
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 mars 2021
- Revue Phœnix n°34 - 21 janvier 2021
- Jean-Louis Bergère, un chanteur dans le silence - 5 janvier 2021
- Jeanne davy, miroir des femmes du jazz - 5 janvier 2021
- Le féminin pluriel de l’Atelier de l’Agneau - 5 janvier 2021
- L’eau bleue du poème de Béatrice Marchal - 21 décembre 2020
- Sabine Venaruzzo, Et maintenant, j’attends - 6 décembre 2020
- Muriel Augry, Ne me dérêve pas - 26 novembre 2020
- Eva-Maria Berg, Pour la lumière dans l’espace, illustrations de Matthieu Louvier - 6 novembre 2020
- La petite Ficelle ombilicale du Poème - 6 novembre 2020
- « États généraux permanents » de l’urgence : entretien avec Yves Boudier et Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2020
- Des liens de liens : Poésie à la une - 6 novembre 2020
- Davide Napoli, Le Lapsus de l’ombre - 6 octobre 2020
- Pile ou face ou la contingence révélatrice - 6 septembre 2020
- Diérèse n°78 : Poésie et Littérature ! - 6 septembre 2020
- Georges de Rivas, La beauté Eurydice, Sept Chants pour le Retour d’Eurydice - 6 juin 2020
- Anthologie Le Courage des vivants - 21 mai 2020
- Daniel Ziv, Ce n’est rien que des mots sur les Poèmes du vide. - 6 mai 2020
- Les Ailes Ardentes de Rodrigo Ramis - 6 mai 2020
- Des revues numériques à la page - 6 mai 2020
- Les Cahiers littéraires des Hommes sans épaules - 6 mai 2020
- Mouvements pour un décollage dans les étincelles - 2 mai 2020
- Marc Tison, L’Affolement des courbes - 21 avril 2020
- Bruno Doucey, Terre de femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti - 6 avril 2020
- Barry Wallenstein, Tony’s blues, textes choisis et traduits par Marilyne Bertoncini, gravures Hélène Bautista - 21 mars 2020
- Ilse au bout du monde - 6 mars 2020
- Marilyne Bertoncini, La Noyée d’Onagawa - 6 mars 2020
- Entre les lignes entre les mots - 6 mars 2020
- Les Chroniques du Çà et là n°16 : Poèmes au féminin - 6 mars 2020
- Philippe Thireau, Melancholia - 26 février 2020
- Le chant du Cygne n’est pas pour demain - 5 février 2020
- Encres vives n°492, Claire Légat : Poésie des limites et limites de la poésie - 5 janvier 2020
- Traversées poétiques - 5 janvier 2020
- Marc Alyn & Nohad Salameh, Ma menthe à l’aube mon amante, correspondance amoureuse - 6 décembre 2019
- Oxmo Puccino, Mines de cristal - 6 novembre 2019
- Wanda Mihuleac et Alain Snyers, Roumpfs - 6 novembre 2019
- Gérard Baste : Plus rien à dire ? - 6 novembre 2019
- Revue Texture, encore un peu de lui : Michel Baglin - 6 septembre 2019
- La lettre sous le bruit n°45 : hommage à Rémy Durand - 6 septembre 2019
- Eric Dubois, L’Homme qui entendait des voix - 6 septembre 2019
- Murielle Compère-Demarcy, Alchimiste du soleil pulvérisé - 1 septembre 2019
- Rencontre avec Saleh Diab - 6 juillet 2019
- Un papillon dans ma boîte aux lettres : Libelle - 4 juin 2019
- Revue Nu(e) N°69 - 4 juin 2019
- Entretien avec Philippe Barrot - 4 juin 2019
- Philippe Thireau, Je te massacrerai mon coeur - 4 juin 2019
- Lichen, premier signe de vie à revenir… - 4 mai 2019
- Marc Alyn, T’ang Hayden, T’ang l’obscur, Mémorial de l’encre - 4 mai 2019
- “Face aux verrous”, les étudiants du Master de Lettres Modernes de L’Université de Caen - 4 mai 2019
- Rencontre avec Marc Tison - 4 avril 2019
- Editions Wallâda, la princesse rebelle - 4 avril 2019
- Jean-Marc Barrier, l’autre versant de la montagne - 4 avril 2019
- Pourquoi viens-tu si tard, enfin ! - 29 mars 2019
- L’intranquille de printemps… - 28 mars 2019
- Le Manoir disparu : entretien avec Maggy de Coster - 3 mars 2019
- Marc Tison, Des nuits au mixer - 3 mars 2019
- Revue Teste XXX : Véhicule anonyme - 3 février 2019
- Entretien avec Alain Brissiaud : le présent de la Poésie - 3 février 2019
- Rencontre avec Angèle Paoli - 3 février 2019
- Florilège 2018 des Editions Tarmac : l’Art comme Copeaux contre la barbarie. - 3 février 2019
- Revue L’Hôte - 4 janvier 2019
- Les anthologies à entête des Hommes sans Épaules - 4 janvier 2019
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 4 décembre 2018
- Les Langues de Christine Durif-Bruckert - 3 décembre 2018
- L’Intranquille - 3 décembre 2018
- Lettre à Guillaume Apollinaire - 5 novembre 2018
- Gwen Garnier-Duguy, Alphabétique d’aujourd’hui - 5 novembre 2018
- Richard Soudée : deux Lys sur le balcon - 5 novembre 2018
- Les Oeuvres poétiques de Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Rencontre avec un poète : Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Revue Florilège - 5 octobre 2018
- Morceaux choisis de La Boucherie littéraire - 4 septembre 2018
- Questions à Claude Ber - 4 septembre 2018
- La Caraïbe aux visages d’Evelyne Chicout - 5 juillet 2018
- Le Jeu d’Inéma - 5 juillet 2018
- Jean-Luc Despax, Mozart s’est échappé - 3 juin 2018
- Eric Dubois, un chemin de vie plus qu’un parcours - 3 juin 2018
- Le Trans-Art…et après ? - 3 juin 2018