La Mémoire des branchies
Du boîtage vert qui le protège, et dont le titre intrigue, on sort le livret blanc — pas plus grand que la paume d’une main — comme on ouvre un fruit de mer.
Dédié à “mon amie Patricia Fiebig”, La Mémoire des branchies parle à une interlocutrice dont le premier poème indique qu’elle “aurait aimé” le vent de mer qui accompagne ce voyage, accompli par le lecteur en compagnie de la poète, dont la voix ici assourdie, par bribes, dans sa mémoire, sans doute – nous emporte, en mer pense-t-on, accueillis que nous sommes par la photographie aux gris doux de Jacqueline Salmon.
On croit y deviner une maladie, à l’évocation répétée du coeur, ou d’une chambre – ou plutôt des fleurs, dans une strophe dont le champ lexical suggère l’hôpital et la mort :
“oui des fleurs dis-tu
un cimetière dans
la chambre ôte
le souffle
le manque d’oxygène
est multicolore”
Mer et mort se retrouvent ailleurs – mère est-on tenté de lire – et mémoire, de celle immémoriale “quelque part en mer / souvenir / sans humain / vague souvenir ” — qu’appelle l’énigmatique image de la mémoire des branchies (p.37), organe nécessaire “pour qu’on ne se noie pas / à la fin du poème”. Dans l’infini océanique du bruissement des mots, de “la haute plainte” chantant entre les vagues, l’absence de lieu et de repères, parce que la dérive en haute mer n’apporte nulle réponse à la première lecture, nous laisse dépourvus – parce que nous manque encore le système permettant de respirer sous l’eau des mots, de s’y trouver de façon osmotique :
“peut-ête le lecteur commence-t-il
à découvrir mot à mot
à chercher une force
par sa propre voix
au-delà du texte
et d’un rivage”.
Invitation à la patience. A la relecture. Aussi. Comme le mouvement des marées, le flux et le reflux, de la pensée, à l’écriture.
Ce voyage, sous les mots, au fil des déplacements de la poète (l’un des textes du recueil indique précisément Sanary-sur-mer, lieu d’exil d’écrivains allemands pendant la dictature nazie) – emprunte aussi des routes, une rue ou un train … qui tracent des lignes dans le recueil — lignes de fuite, ligne de flottaison, horizons, “ligne sans fin”, fluctuantes évocations sous la marée des mots, entre flot et jusant, qu’on lit, du regard – “comme si se reflétait / dans l’eau le mot”.
Plus qu’un voyage, en réalité, c’est une dérive sans but défini que nous propose la poète, dérive à laquelle se livre le lecteur consentant, et pour laquelle il lui faut patiemment acquérir, comme lorsque l’on nage, le souffle qui permet de ne pas s’asphyxier : le souffle – “atem” - qui est “aussi en soi / un mot / et cherche l’air dans une phrase”. Dérive d’une langue à l’autre, aussi, me semble-t-il, tandis que le regard passe du texte allemand à la belle traduction que je lis ( “ainsi la langue / fait les cent pas / sur le rivage ” dit aussi la poète) . Sans doute faut-il s’abstenir de chercher un sens caché, d’interpréter, mais bien plutôt cela, oui : flotter à la dérive, accepter l’impermanence, la fluidité du sens, dans une poésie ambulatoire qui est ce souffle même… et qui nous pousse — comme un esquif – hors du temps, dans l’analogie, l’empathie, qui fait que ce poème devient notre souffle court, à lire le rythme volontairement haché, notre souffle de lecteur-apprenti nageur de texte de haute-mer.
Car c’est aussi cela que nous donne à vivre la voix impersonnelle offerte par Eva-Maria Berg – la voix d’avant la personne même, le miracle d’une voix d’avant le temps des montres – car : ” les hommes / jettent tout/ dans la mer / neptune a / collecté / leurs montres / pour ses /descendants avant que / l’océan lui aussi / ne coule”.
Hors-temps, hors-lieu – (Eva-Maria Berg ne dit-elle pas à son interlocutrice “tu n’as jamais été / ici /pourtant tu es /dans cet espace /tu peux / déplacer /des images /du mur/ à l’air libre”), le poème qui boit les larmes-mots est océanique et il faut s’y plonger (pour y renaître, nouveau phoenix?) – dans la douleur “immuable” qui pourtant permet de
“trouver quand même
une fin
conformément
à son inachèvement”.
*
Debout- Aufrecht ‑De pie
Ce qui frappe d’abord, sur la couverture au format carré de ce deuxième recueil, c’est l’immense gravure de l’artiste – un crâne qu’on devine sur la noirceur de l’encre – annonçant le projet de cette série dans laquelle Olga Verme-Mignot, graveuse d’origine péruvienne vivant à Paris, souhaitait “exprimer (son) regard sur la violence politique et la mort telles que les habitants du Pérou les ont vécues pendant plusieurs années (1980–2000). (Ses) personnages expriment l’émotion contenue après la “disparition” d’êtres proches, une souffrance qui devient insupportable car on garde toujours l’espoir de la “réapparition”, espoir qui empêche de faire le deuil, dans l’attente d’un avenir meilleur”. Le motif du crâne revient, les visages, à grands rehauts de blanc dans une esthétique très expressionniste, lèvres closes sur une douleur indicible, des corps qu’on devine, couverts de linceuls, comme on imagine le Christ, en attente de résurrection : tout un monde de silence et de désespoir.
Les poèmes d’Eva-Maria Berg, dans la distance géographique et temporelle qu’elle souligne, témoignent de l’universalité du propos, s’insurgent contre toutes les violences – ainsi qu’elle l’a fait récemment dans sa ville, Waldkirch, pour laquelle elle a composé un poème inscrit sur le mémorial, à la mémoire des 138272 victimes, la plupart d´origine juive, assassinés en Lituanie en 1941/42, pendant l’occupation du pays par les forces nationales-socialistes allemandes.
Les poèmes trilingues de Debout sont de courts textes – chaque cahier présente le texte en espagnol sur le recto, les autres versions et l’illustration se découvrent au verso quand on tourne la page comme on soulève un voile. Ces vers disent sans emphase – comme un constat — les regards qui
nous supplient
en silence de les aider
semblables toutefois
aux étoiles
dont la lumière
n’atteint
les hommes
qu’une fois
éteinte
Les corps aussi, dans ce mutisme où se perçoivent “juste les images / ni les cris / ni la puanteur / n’arrivent et surtout / les noms font défaut / pour enterrer les corps nus (…)”
Comme un kaddish laïque, les versets — en répons aux images endeuillées — posent des mots sur les anonymes souffrances, les morts inconnues et niées, portant un espoir qui est aussi “deuil sombre”, humble mémorial, rappelant que
comme les chiffres
ne peuvent rien dire
des noms et que
les ombres dissimulent
une infinité de visages
les morts recherchent
des témoins.
*
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