Une fois n’est pas coutume – encore qu’il y aurait à y penser, et que la perspective des fêtes de fin d’année y invitent – nous allons parler de chanson, ici. Et d’un interprète sensible de la chanson française, auteur discret de poésie aussi, et créateur d’un lieu culturel qui promet, sur le port de Nice, près de la Place de l’Ile de Beauté – ça ne s’invente pas : la beauté, en effet, La Passerelle en promet ! A commencer par la magnifique exposition des créations en céramique de Sophie Bayeux qui jouent du fragment et de la couture en technique raku.
Espace bien nommé en ce qu’il permet de tendre des ponts entre les arts : expositions, théâtre (en cours ce trimestre, un extraordinaire hommage à Bobby Lapointe, biographie imaginaire à partir de ses chansons, sur un scénarion de Miran, interprétée avec brio par la troupe en résidence permanente1) musique, cabaret-chanson et poésie, mais aussi ouverture aux arts visuel, du spectacle… à travers des résidences, des ateliers, des formes à trouver… Un lieu à peine ouvert, qui se cherche encore, mais qui regorge de possibilités.
Cette Passerelle, Nicolas Carré en rêvait depuis longtemps… Depuis l’adolescence peut-être même, quand jeune lycéen, il se rendait compte qu’il préférait être chanteur plutôt que comédien. Depuis qu’il animait un lieu similaire à La Gaude, dans l’arrière-pays… Un rêve qu’il a transporté avec lui au fil de ses voyages, aux USA et ailleurs… Et qu’il peut enfin fonder, aménager, créer, avec son complice, Eric Aubertin, propriétaire du lieu, une ancienne menuiserie sur 200 m², qu’ils ont entièrement transformée en un espace multifonctionnel, coloré, moderne et chaleureux. Le spectacle de Bobby Lapointe était en quête d’un théâtre où programmer et jouer tant que le spectacle marchait, et non pour quelques représentations, comme lors de la première en 1998 ; tout local vide à louer devenait ainsi support d’une rêverie – qui a rencontré le rêve d’Eric, d’ouvrir une galerie…
A l’origine de ce projet, aussi, la fascination de Nicolas pour le Lapin Agile et son ambiance de cabaret convivial, qu’il tente de retrouver dans sa fraîcheur initiale, à l’époque de Mac Orlan, de Max Jacob, puis de Ferré ou Nougaro – loin du spectacle muséal pour touriste vers lequel tendrait désormais, comme tant d’autres, ce lieu montmartrois historique.
Le répertoire du cabaret, Nicolas Carré l’a “hérité” de Miran — auteur de théâtre dont il interprète donc le “Tu la tires ou tu Lapointe” avec des représentations qui continuent jusqu’aux fêtes, après une interruption musicale liée au festival de jazz de La Gaude — et de Bernard Bettenfeld, chanteur populaire auquel il rend hommage : ces chansons faisaient partie des spectacles de Miran. Avec le pianiste Bruno Mistrali, son complice, Nicolas proposait d’abord au public de choisir le spectacle parmi une centaine de chansons, qui constituent le coeur de leur répertoire, formule qui évolue sans cesse : il n’y a jamais deux soirées identiques — les invités sont bienvenus, les surprises aussi.
Si le retour du public joue aussi un rôle dans la composition de ce répertoire, Nicolas Carré juge que ce retour est “son affaire” : “c’est à moi de faire aimer la chanson, dit-il, parce que je sais qu’elle est belle, qu’elle mérite d’être présentée, d’être entendue, d’être défendue.” Il donne en exemple “Le Chemin des forains” d’Edith Piaf, que Bruno Mistrali et lui ne présentent plus depuis longtemps, bien qu’ils l’adorent, mais qui ne passe pas avec le public : “elle est trop belle cette chanson, s’il y a quelque chose qui cloche, c’est qu’il y a quelque chose qu’on fait de travers… En y réfléchissant, je me rends compte que les fois où je l’ai chantée, je venais de l’apprendre, et je la chantais en ayant un doute sur le texte – forcément, on ne peut pas chanter comme ça. Je ne peux pas “lire” une chanson : je me souviens d’un chanteur au Blue Street à Saint-Laurent du Var qui avait des dossiers, des classeurs énormes sous son piano, avec des centaines de chansons, dans toutes les langues, et qui t’interprétait ce que tu lui demandais… Il ouvrait le cahier, il avait la chanson, avec la partition, l lisait les paroles qu’il chantait – il ne se trompait pas, par contre — mais c’est un autre métier. Moi, je suis ‘en mission’.”
C’est vrai, Nicolas porte les chansons, et fait “entrer” le public dans celles qu’il nous offre : il ne présente pas des chansons, il nous amène à l’intérieur, et c’est assez extraordinaire.“Avec le public, c’est un partage, dit-il, c’est un mot que j’aime bien.” Le mot “mission” me semble aussi pertinent : Nicolas Carré permet à des chansons de survivre. Pas toutes peut-être, car il ajoute malicieux :
“Il y a un détail, que je faisais remarquer à Bruno, alors que nous envisagions d’interpréter une chanson de Maxime Leforestier : aucune de celles que nous présentons n’est construite sur le modèle couplet/refrain où le refrain est toujours le même. Les chansons que j’interprète ont parfois un refrain, mais il fait évoluer l’histoire. Les chansons que j’aime racontent des histoires. Je ne chante pas non plus de chansons “qui ne finissent pas” – il y a une histoire, et il y a une chute. On est là – on raconte des histoires : c’est un bon passe-temps”.
Tu n’aimes pas le côté ritournelle des chansons?
Non, au contraire, le côté ritournelle musicale, j’adore – cet air qui revient, la rengaine, j’adore… mais il faut que l’histoire avance. Je chante d’ailleurs une chanson qui s’appelle “La Ritournelle” qui est de Jean-Roger Caussimon, et qui fait partie des chansons qu’il n’a pas enregistrées.
Tu te rattaches à la lignée des chanteurs réalistes?
Non, elle peut être fantastique l’histoire – il faut qu’il y ait aussi une vraie musique derrière – pour Bruno, il doit avoir plaisir à jouer au piano, même s’il arrive à enrichir des mélodies, et qu’il ne joue jamais deux fois la même chose.
Et, Jean-Roger Caussimon, dont tu parles beaucoup lors du spectacle…
C’est l’un des paroliers de Léo Ferré, il était aussi comédien, il écrivait des poèmes et il a rencontré Ferré au Lapin Agile. Ferré lui a demandé s’il pouvait mettre en musique La Seine, je crois… Il a très peu chanté, mais il y a plein d’albums enregistrés par lui – il n’est pas vraiment chanteur… Moi, j’aime bien parler de lui parce que ça résume bien l’esprit de ma soirée. Il a écrit des chansons si belles qu’on peut les chanter les yeux fermés devant un public qui ne les connaît pas, en se disant que de toute façon, ça va plaire, à la première écoute. C’est le pari que je prends – je crois qu’on ne peut pas ignorer la beauté de certaines choses. Et ce que je dis en riant, c’est aussi que j’adore dire son nom. Il résume bien mes soirées, mais nous avons aussi “Sans Bagages” de Barbara, parce que c’est une chanson peu connue, et qu’elle est trop belle. D’Yves Montand, on fait “Casse-tête” – personne ne connaît “Casse-tête”. On essaie de faire redécouvrir des pépites qui m’ont été offertes comme sur un plateau par Miran et par Bernard. C’est comme “Ostende”, de Caussimont, avec une musique de Ferré, je l’ai toujours entendue, comme “Le Poseur de rails” de Laforgue… personne ne connaît cette chanson, et pourtant elle est magnifique !
Vous couvrez un grand arc temporel dans votre répertoire.
Encore que j’aie des lacunes dans les 30 dernières années – la chanson la plus récente, c’est “Living-room” de Paris Combo – elle doit avoir une petite vingtaine d’années, quand même… et avant ça, c’était “Tombé du ciel”, qui est de 89.
C’est un voyage dans le temps que tu nous proposes… une petite bulle…
Oui, mais c’est une incidence, ce voyage dans le temps, ce n’est pas un prétexte. Moi, je veux faire voyager dans la beauté. La chanson, c’est l’objet qui m’intéresse, qui me plaît, qui me fascine, je trouve ça incroyable de pouvoir mettre autant de choses dans si peu de mots.Il n’y a rien, trois couplets, une mélodie qui tient à pas grand-chose, et ce sont des objets que tout le monde connaît, et ça voyage, et ça ne fait aucun doute pour personne que ça, là, c’est beau. Et ça tient dans rien! Et si je trouvais des belles chansons qui ont six mois, je serais ravi de les chanter, je n’ai pas de chapelle ! La chanson de Paris Combo, on me l’a présentée, et je l’ai adoptée parce qu’elle est belle.
Nicolas Carré avoue enfin modestement qu’il écrit aussi et que l’un de ses textes est devenu chanson avec la musique d’une amie. Il aime écrire, il aime les moments où il écrit, des moments très agréables, dit-il. De petits formats, ajoute-t-il – une tentative jadis d’écrire un journal lors de ses voyages se limitant à une page unique… Alors, pour clore ce portrait, voici trois petits formats de Nicolas, dont on espère qu’il seront un jour des chansons :
Pour une livre de bonheur 28/01/16
Écoute…
Derrière les portes qu’on ferme, il n’y a jamais rien à offrir… ça se saurait !
Il paraît que le bonheur s’achète, sans blague !… Vous m’en mettrez 500 grammes, merci… et un peu de mou pour le chat, oui.
Je vous dois ? D’après toi… combien pour 500 grammes de bonheur ? J’en sais rien, j’ai jamais su compter. Il paraît que c’est grave. Je sais pas. Je sais combien j’ai d’enfants… Je sais quand j’ai soif, quand j’ai faim, quand j’ai mal et quand j’ai froid. Je sais quand j’ai peur… et je sais quand j’aime aussi… je crois.
Alors combien ? On s’en fout, tiens donne moi le mou et garde ta livre, garde la bien !
T’en veux ? Viens avec moi, je vais te faire voir.
Regarde… non pas où, comment ! Regarde comment font les enfants. Regarde comme ils regardent. Quelles que soient les circonstances qui font qu’aujourd’hui tu arrives à croire que le bonheur s’achète, le véritable coupable ne peut pas être un enfant. Les enfants ne sont jamais coupables. Le véritable coupable c’est toi… et moi aussi parfois quand je fais pas gaffe… ça m’arrive. C’est l’adulte qui renonce, l’adulte qui croit que le bonheur existe. Je veux dire qu’il existe ailleurs que dans sa tête. Le bonheur n’existe pas ! Il s’invente !
Et il s’invente pour s’offrir, pas pour se vendre.
Si les gens avaient vraiment quelque chose d’intéressant et de désintéressé à offrir, ils ne fermeraient jamais leurs portes qu’à cause des courants d’air… et certainement pas à double tour.
Tu t’es déjà retrouvé à lire un poème, à entendre une chanson, ou à voir une sculpture, une photo, un tableau pour la première fois de ta vie et à te rendre à l’évidence que tu connais cette œuvre… que tu l’as toujours connue !
Le bonheur c’est ça, c’est savoir reconnaître la beauté des choses.
Prends ton argent et jette le ! Avec lui, tu ne pourras jamais t’offrir que l’illusion que ta livre de bonheur n’a coûté de larmes, de sang et d’espoir à personne.
Allez viens, je t’emmène… la poésie, tu connais ? La poésie ça fait rêver ceux qui sont assez tarés pour l’écrire… et toi, toi qui es assez taré pour être encore là, à m’écouter, à me lire. Et je salue ta folie. Je suis poète et toi aussi. La poésie, c’est comme le bonheur… ça s’invente… ça s’invente et ça s’offre !
… tu vois cette plume ?
Eh bien…
Cette plume mon cher, laisse moi te le dire, elle est tout ce que j’ai d’Amour et de passion, toute ma vie d’ici, toute ma construction et si tu sais la voir… moi, je veux te l’offrir
Destins croisés
J’aime ce rendez-vous où dans notre silence
Ma main et ta conscience s’inventent des mots doux
Des mots d’un autre temps, d’une autre ressemblance
Ou de cette évidence des âmes qui se nouent.
Là-bas y’a des envies de bien faire, de beauté.
Quand je t’écris “La Vie”, tu sais lire l’Amour,
La peur, ma douce amie qu’est ma sincérité,
Ma foi en toi… et en tout ce qu’il y’a autour !
J’y vais ouvrir les portes de nos univers
Celles de ton salon et de mes fantaisies
Ces mondes différents où l’on voit à travers
Tes joies dans mon stylo et tes peines aussi
Nos chemins sont les mêmes, où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent.
Ta vie est dans la mienne, je l’ai vu dans ton rire
Et puisqu’il faut choisir, mais qu’à cela ne tienne !
À toi le verbe “Faire”, à moi celui d’ ”Écrire”
* * *
Le mec dans le miroir
Dans le silence de ma vie
Où il fait déjà tard
Je me suis fait un ami
… il vit dans mon miroir
Je pensais qu’on se connaissait
En fait non, pas vraiment
On s’était juste croisé
Comm’ ça, en coup de vent
C’est un garçon original
Il dit qu’il est artiste
Ça le rend presque banal
Moi j’aime bien les artistes
Ce silence dont je vous parle
A la légèreté
Des rêves et des départs
Aux airs de volupté
Au fond du cœur il a une tache
Un truc qu’il veut pas dire
J’ai l’impression que ça gâche
Un peu tous ses plaisirs
Je vais tenter de lui parler
J’aime pas le voir comme ça
Ça doit pouvoir s’arranger
C’est rien de grave, je crois
Je crois oui, que je veux lui plaire
Au mec dans le miroir
On a deux, trois trucs à faire
Avant qu’il soit trop tard.
* * *
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