La collection Ailleur (s) de Recours au Poème éditeurs :

 

La poésie est un sans lim­ites. Recours au Poème édi­teurs par­le toutes les langues du monde. Toute racine est un commun.

Les qua­tre pre­miers titres de la col­lec­tion ont paru en octobre/ novembre :

 

Alas­ka, de Hora­cio Castillo

 

 

Traduit de l’espagnol par Yves Roul­lière (édi­tion bilingue)

 

« Hora­cio Castil­lo (1934–2010) est unanime­ment salué comme un des plus grands poètes argentins de la sec­onde moitié du XXe siè­cle. Par son choix de résider dans sa région natale légère­ment excen­trée de La Pla­ta et par son extrême exi­gence qui ne le vit pub­li­er, entre 1971 et 2005, que sept courts recueils, il s’est attiré le plus grand respect auprès de ses pairs mais n’a guère aidé à dif­fuser sa pro­pre œuvre fort éloignée, il est vrai, de ce que l’on attendait de la poésie lati­no-améri­caine dans ces années-là.

La poésie et la poé­tique de Castil­lo, de son pro­pre aveu, sont en effet par­entes de celles d’auteurs étrangers à pré­ten­tion d’emblée uni­verselle comme Con­stan­tin Cavafis, Saint-John Perse ou Sal­va­tore Qua­si­mo­do. Les réu­nit une même qual­ité épique, exal­tant les êtres humains qui marchent à décou­vert dans les con­trées loin­taines et intérieures où les plus secrètes pul­sions des héros et héroïnes que nous fûmes, sommes et serons, ne fût-ce qu’un instant de notre vie, s’opposent aux forces du des­tin et des dieux. » (Yves Roullière)

  

Bar­ry Wal­len­stein, Tony’s blues

                      

 

Traduit de l’anglais par Mar­i­lyne Bertonci­ni (édi­tion bilingue)

 

Bar­ry Wal­len­stein  is the author of sev­en col­lec­tions of poet­ry, the most recent being Dras­tic Dis­lo­ca­tions: New and Select­ed Poems [New York Quar­ter­ly Books, 2012].  A spe­cial inter­est is his pre­sen­ta­tion of poet­ry read­ings in col­lab­o­ra­tion with jazz; he has made sev­en record­ings of his poet­ry with jazz, the most recent being Lucky These Days, [Cadence Jazz Records, 2013;  Bar­ry is Emer­i­tus Pro­fes­sor of Lit­er­a­ture and Cre­ative Writ­ing at the City Uni­ver­si­ty of New York and an edi­tor of the journal,American Book Review.

Tony’s Blues gath­ers poems from var­i­ous col­lec­tions, cen­tered on the same urban character.

Bar­ry Wal­len­stein est l’au­teur de sept recueils de poésie, dont le dernier, Dras­tic Dis­lo­ca­tions : New and Select­ed Poems, a été pub­lié en 2012 (New York Quar­ter­ly Books). Pro­fesseur émérite de lit­téra­ture et d’écri­t­ure de fic­tion à la City Uni­ver­si­ty de New York, édi­teur du jour­nal Amer­i­can Book Review, Il se con­sacre en par­ti­c­uli­er à la lec­ture de poèmes accom­pa­g­nés de jazz : sept de de ces poésies-jazz sont enreg­istrées — la plus récente est Lucky These Days (Cadence Jazz Records, 2013).

Tony’s Blues regroupe des poèmes tirés de dif­férents recueils, cen­trés autour du même per­son­nage urbain.

 

Dara Bar­nat,
Des liens invis­i­bles, ten­dus / Taut, invis­i­ble threads

 

        

 

Traduit de l’anglais par Sabine Huynh (édi­tion bilingue)

 

Dara Bar­nat was born in 1979. Her poet­ry appears wide­ly in jour­nals in the Unit­ed States and Israel. She is the author of the chap­book Head­wind Migra­tion (2009), as well as poet­ry trans­la­tions and schol­ar­ly essays. Dara holds a Ph.D. from the School of Cul­tur­al Stud­ies at Tel Aviv Uni­ver­si­ty. Her dis­ser­ta­tion explored Walt Whitman’s influ­ence on Jew­ish Amer­i­can poet­ics. She teach­es poet­ry and cre­ative writing.

Dara Bar­nat est née en 1979. Ses poèmes ont paru dans de nom­breuses revues aux États-Unis et en Israël. Elle est l’auteur du livret de poèmes Head­wind Migra­tion (2009), ain­si que de tra­duc­tions et d’essais. Dara détient un doc­tor­at de l’École d’études cul­turelles de l’Université de Tel Aviv. Sa thèse  a exam­iné l’influence de Walt Whit­man sur la poé­tique judéo-améri­caine. Elle enseigne la poésie et le cre­ative writing.

 

Vent sacré / Holy wind
Antholo­gie de la poésie fémi­nine con­tem­po­raine amérindienne

 

Textes choi­sis et traduits de l’anglais par Béa­trice Machet (édi­tion bilingue)

 

 

Je dois me garder de faire irrup­tion en force dans l’histoire
car si je le fais je me retrou­verai avec une mas­sue en main
et la fumée du cha­grin titubant vers le soleil,
ta nation morte à tes côtés.
 

Je con­tin­ue de marcher bien que cela fasse une éternité
et de chaque goutte de sang
jail­lis­sent fils et filles, arbres,
une mon­tagne de pleurs, de chansons.

 

I must keep from break­ing into the sto­ry by force
for if I do I will find myself with a war club in my hand
and the smoke of grief stag­ger­ing toward the sun,
your nation dead beside you.

I keep walk­ing away though it has been an eternity
and from each drop of blood
springs up sons and daugh­ters, trees,
a moun­tain of sor­rows, of songs.

Joy Har­jo

 

Recours au Poème éditeurs

 

 

 

 

 

 

 

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