La solitude je la subis
La solitude je la subis comme un accident
ou comme une allergie
le printemps est certain
tel le jour sur la nuit
au fond rien ne m’importe
mais est plus profond encore
de ne pas savoir en dedans si
surviennent allergies
accidents
je grandis avec mesure
les miroirs ou parlent
ou se brisent en entendant
ma propre voix
inspiration échéance
désastre salut
ils n’admettent pas de fin
les poèmes.
Traduit par Anne Personnaz