Philippe Tancelin, Le monde que nous parlons est si beau
de chairs
ouvrant le passage au mystère de l'être
sans chemin prétendu
où chacun franchit sa rive
dans les termes de son propre inconnu
C'est un monde étendu de silence
dans les mots mêmes de son abord
monde croisé de la brisure
et de son nu d'enfance
Il porte le sceau du jardin inachevé des rêves
un monde où chaque instant accueille
le chœur des insoumis
Pays du sang- venir entre la source et l'errance
pays de toi-
dans l'exil intérieur du chemin de vérité
pays de la présence océane
dans le berceau de l'in-destinable