Les Hommes sans épaules ne sont pas à pro­pre­ment par­ler une revue. C’est une somme, le tour com­plet d’un hori­zon déter­miné par la thé­ma­tique ou l’auteur abor­dés à tra­vers l’élaboration des dossiers trimestriels.

A côté il y a des rubriques récur­rentes, qui struc­turent l’ensemble. Le tout offrent une plongée en général pro­fonde tant elle est riche et per­ti­nente, dans les domaines abor­dés, ou bien pro­posent des textes d’auteurs qui y côtoient les rédac­teurs appar­tenant à des domaines dis­ci­plinaires variés.

Ces numéros 48 et 49, respec­tive­ment du dernier trimestre 2019 et du pre­mier trimestre 2020, sont un bon exem­ple de la diver­sité de mise en œuvre de ces vol­umes tou­jours impor­tants tant au niveau de leur épais­seur physique que de leur contenu.

Le numéro 48 annonce un dossier Georges Henein, “La part de sable de l’esprit frappeur”. Après un édi­to­r­i­al signé Sarane Alexan­dri­an vient la rubrique “Les por­teurs de feu” qui offre pour ce numéro son espace à deux poètes, cette fois-ci César Moro et Roland Bus­se­len, qui sont présen­tés  par un rédac­teur, qui varie bien sûr en fonc­tion de l’au­teur pub­lié, avant une série de poèmes à décou­vrir ou à redécouvrir.

Les Hommes sans épaules, n°48, Nouvelle 
série/second semes­tre 2019, 307 pages, 17 €.

Encore une ouver­ture que rien ne con­traint, car ces avant-pro­pos offrent juste des clés de lec­ture, et accom­pa­g­nent au seuil de la décou­verte de ce qui est pro­posé ensuite. Puis les nou­velles rubriques : les “Wah 1″, où sont pro­posés des poèmes de divers auteurs con­tem­po­rains, et les “Wah 2″, dans ce numéro une thé­ma­tique, “Les poètes sur­réal­istes et l’amour”. A côté de ces pas­sages incon­tourn­ables, d’autres rubriques vien­nent enrichir l’ensem­ble,  “Les pages des HSE”, et “Avec la moelle des arbres”, où on peut trou­ver des notes de lecture.

 

Le numéro 49 obéit au même pro­to­cole édi­to­r­i­al, mais son dossier thé­ma­tique con­cerne “La poésie brésili­enne”. Autant dire une somme, une espace de décou­vertes et de réflex­ion, et une ouver­ture, comme c’est tou­jours le cas, à des univers bien sou­vent incon­nus, à l’his­toire de la Poésie et de la Lit­téra­ture ailleurs. Les points de vue pro­posés par dif­férents spé­cial­istes qui enca­drent les poèmes et les auteurs présen­tés, sont didac­tiques, objec­tifs et neu­tres, afin de guider le lecteur sans   influ­encer sa ren­con­tre avec le poète dont il est question.

 

Les Hommes sans épaules, Cahiers lit­téraires, sont LE Cahi­er lit­téraire, celui dont on ne se sépare que lorsque le trimestre suiv­ant arrive, et qu’alors on peut com­mencer le nou­veau numéro.

 

 

Les Hommes sans épaules, n°49, Nouvelle 
série/premier semes­tre 2020, 351 pages, 17 €.

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.