l’expatrié
Bancal, hirsute
Il avance
Appuyé sur les mythes
La peau dorée par le soleil
Le cœur qui tape
Il a tout donné à la peur de dieu
Son nom est un voile
Il avance dans le silence
L’expatrié
Seul entre deux mimosas
Deux fleurs de pavot
Il avance
Tantôt vif tantôt effacé
L’air le pousse dans le vent
Et renverse ses certitudes
Dans la marge
Il a noté quelques souvenirs
Sur lesquels il s’appuie pour marcher
extrait de La simple évidence de la beauté Ed Atlantica 2011