Dès l’avant lecture le paratexte place le recueil de Magda Carneci dans une catégorie générique clairement identifiable : sous le titre, Chaosmos, « poèmes » intronise un horizon d’attente on ne peut plus déterminé. Ainsi le lecteur y attend des rimes, des signifiants poussés à détourner leur littéralité au profit d’images poétiques ou bien des cohabitations fortuites et révélatrices. Mais en feuilletant les pages offertes sans même débuter la découverte des lignes qui y sont inscrites nous ne pouvons que recevoir cette dichotomie entre l’annonce figurant à l’appareil tutélaire et l’allure des paragraphes qui se suivent, sous des titres dont le sens place dès l’abord les propos de l’auteur dans le sillage d’une double orientation : l’évocation d’une réalité toute contemporaine et une transcendance énumérée de manière récurrente par des intitulés tels que « Vision », « Requiem », « Magnolia cosmique », « Dans l’ultime lumière »…Ainsi se laisse deviner la tonalité du propos de Magda Carneci : tenter le discours d’une cosmologie du réel. Et en effet, cette double orientation offre une trame au recueil, où cohabite l’évocation d’épisodes de la vie du poète avec une lecture déconstruite par une vision cosmique des événements. Mais s’en tenir à cette lecture serait par trop réducteur. Les propos de l’auteur offrent tous, quel que soit le sujet évoqué, une double lecture où le texte se fait reflet de lui-même. Car ici rien n’échappe au discours réflexif sur l’énonciation poétique. La mise en abyme y est récurrente et les références à une historicité littéraire soutiennent une écriture qui énonce son propre processus de création. Il s’agit bel et bien de passer à travers le miroir, celui de la vision quotidienne du réel mais aussi celui de la langue.
Dés le texte liminaire « Flash. Instantané. Lent développement » Magda Carneci invite le lecteur à partager sa perception multidimensionnelle du réel :
« Le monde entier est une pure expression une image une
image remplie d’images remplies elles aussi d’autres ima-
ges images de quoi ? de qui ? une image géante ont-ils
répondu une photographie vaste énorme et leur flash
aveuglant nous éblouissaient »
Une litanie dont la disposition à la page place les assertions non plus en verticalité ainsi que le texte poétique le donne à voir habituellement, mais enchaîne des vers séparés par des blancs et formant paragraphes. Une syncope, une respiration, un morcellement qui se veut métaphore de l’appréhension du monde dont Magda Carneci nous invite à regarder les multiples dimensions perceptibles au-delà des apparences, en traversant le miroir. Et ce voyage entériné par le discours poétique est motivé non pas par une utilisation de la dimension autotélique du langage, mais par une énonciation discursive servie par un lexique appartenant au langage courant confronté dans des thématiques qui suscitent la création d’images poétiques et ouvrent à des perceptions métaphysiques inédites du réel. Magda Carneci fait corps avec le lecteur grâce à l’emploi des pronoms personnels de la première personne du singulier et du pluriel. Elle l’invite à décrypter l’image offerte par les apparences et lui montre la voie de la transcendance. Le discours quel que soit le sujet évoqué ouvre les horizons de l’univers appréhendé par l’auteur qui nous en dévoile les arcanes. Et même le discours amoureux est emprunt d’une énonciation réflexive sur la nature du langage poétique et sur sa capacité à donner à voir cet au-delà de la littéralité du monde :
« Je voulais te susurrer à l’oreille la chanson végétale de
la bonté je voulais te rappeler cette verte et ancienne
langue florale avec laquelle jadis tu m’avais fait fleurir :
la douceur parfumée d’antan, qui pourrait la redire ? à
l’époque où nous étions comme les lis, les lilas, les tu-
lipes et que réunis nous fleurissions ensemble dans le
grand jardin clos toi, tu étais la tige âpre, élancée
moi, j’étais ton calice pourpré toi, tu étais l’ascension
moi, j’étais la brillance »
Cette « ancienne langue florale », de laquelle il n’est pas question de se départir, est support à l’élaboration de la modernité poétique. Ainsi dans « Quasi-sonnet » l’auteur se place dans le sillage d’une tradition poétique qui va de la renaissance jusqu’au classicisme. Mais il ne s’agit pas ici de reprendre la fixité d’une forme ou d’un registre langagier codifié. Seule la thématique, l’évocation du discours amoureux, reste fidèle au genre. Quant à la forme, elle se propose, tout comme les autres textes du recueil, de mettre à la suite des vers alignés en paragraphes et dont la disposition révèle toute la puissance :
« Pourquoi, à chaque fois que je le vois dans
la rue ou qu’il me semble percevoir son dos dans la
foule parmi les épaules, les sacs-à-main et les vitrines
un effroi atroce m’envahit une chaleur étrange, une
nausée et contre mon gré je traverse la rue comme
un éclair ? »
Magda Carneci, en reprenant la thématique toute atemporelle de l’évocation du sentiment amoureux se place, de par le titre de son texte, dans le sillage de toute la tradition poétique. La forme toutefois peu protocolaire et novatrice de son texte est confrontée au titre qui fait référence à une forme poétique dont les références historiques sont légion. Et ici s’énonce à nouveau dans l’implicite des dispositifs un discours réflexif sur la nature du langage poétique. Il ne dépend pas d’un carcan formel ou bien d’un lexique préétabli. Il ne s’inscrit pas non plus en rupture avec le poids séculier d’une historicité, plutôt perçue comme une continuité. Ainsi, quel est-il ? C’est le propos développé par l’auteur dans le dernier texte du recueil, « Post-manifeste. Un vaste lecteur ». Et à travers le portrait brossé du lecteur attendu s’énonce un manifeste poétique :
« Un lecteur nous lira un jour,
Mais non pas un de nos semblables, un frère, mais un
lecteur plus vaste, plus lointain, qui feuillettera nos vies
comme des pages volantes, noircies par de menues lettres
illisibles, librement entremêlées par le vent ; et nous en-
chaînera en propositions et en phrases, en événements et
en peuples que lui seul comprendra clairement, comme
en un collier de perles naturelles et fausses autour du cou
tordu de l’éternité ; il déchiffrera avec précision, comme
un laser, tous les textes, les livres, l’histoire entière, ainsi
que les morts, les résurrections, les naissances, et il sa-
vourera leur goutte de miel pur ou trouble, doux-amer
sur sa langue rugueuse et impossible
dans un silence assourdissant, semblable au vent terres-
tre qui engloutit les déserts et les idiomes, les métropoles
chamboulées, au vent cosmique qui éteint des nébuleuses
imaginaires et des galaxies en expansion ; avec un mur-
mure sec, apocalyptique, tout comme le souffle sec des
narines de l’homme ultime, contemplant la jachère et la
parabole du monde, ou le souffle humide de la bouche
du premier homme inspirant goulûment la naissance de
la terre, l’arche aurorale , la première voyelle qui vient de
renaître
il englobera dans l’immense cristal bleu de son œil,
et les cheveux que la femme amoureuse recueillit avec une
pince sur le foulard perdu par son bien-aimé, et le cer-
veau hyperbolique des savants et les systèmes poétiques
de la nature, la démiurgie frénétique des tyrans et des
commerçants, les inventions des mystiques et des révo-
lutionnaires, il englobera dans le cristallin aveuglant de
son œil et le grain de moutarde et les points sur les i et
la planète
Il pèsera finalement leur souffrance, leur illusions et leur
amour, surtout l’amour, et la folie d’accepter de mourir
et de vouloir renaître dans quelque chose de trop invrai-
semblable, trop abstrus, trop analphabète ; à l’instant où
seule une métaphore plus que vive pourrait supporter le
poids écrasant du temps, son regard infini et son va-et-
vient, à l’instant où seule la poésie transcendante portera
dans ses entrailles le sang de la résurrection.
C’est ce lecteur-là que j’attends. »
Ce lecteur-là est celui qui déchiffre une langue dont l’immanence n’est plus à attendre, celui qui n’espère pas que le sens s’avoue en première lecture et qui sera à même d’entendre cette perception cosmique proposée par le poète. Voici celui que Magda Carneci attend, elle qui s’inclut dans la communauté du « nous ». Mais de quel sillage s’agit-il, de quelle communauté exactement ? Les trois épigraphes d’œuvre sous les auspices desquelles sont placés les textes du recueil nous le précisent dés l’avant découverte des propos de l’auteur :
« « L’affaire d’un visionnaire est de voir ; s’il s’embourbe dans
le genre d’activités qui éclipsent Dieu et qui l’empêchent de voir,
alors il trahit non seulement son soi meilleur mais
aussi ses semblables, qui ont droit à la vision.
Aldoux HUXLEY, Les portes de la perception
Ecrire est un acte religieux, hors toute religion ;…c’est être certain d’une
Chose indicible, qui fait corps avec notre fragilité essentielle.
Georges Perros, Papiers collés.
Le poète ne demande aucune admiration, il veut être cru.
Jean Cocteau, Opium. »
Dès l’avant lecture Magda Carneci annonce que la traversée à ses côtés mènera aux portes d’une perception cosmique de la réalité. Et en effet, les dispositifs formels ainsi que le choix des mises en œuvre lexicales et sémantiques conduisent à la découverte non pas de l’univers de l’auteur, mais à la révélation d’une autre réalité dont chacun peut toucher l’impalpable présence. Le poète, à l’instar de Victor Hugo, est un visionnaire, un voyant, un guide. Et il suffit de la regarder Magda Carneci pour que les images, dans cette instantanéité apposée aux lignes de son écriture, soient autant de traits au dessin d’une cosmogonie aussi unique dans son élaboration qu’il y a de lecteurs, mais globalisante parce qu’invitant à la suivre dans cette posture herméneutique au réel.
- Antoine Loriant, provençale - 6 novembre 2024
- Revue Ce qui reste, revue de poésie contemporaine - 6 septembre 2024
- Salah Al Hamdani : de Bagdad, il reste le poème - 30 août 2024
- Le Bruit des mots n°4 : Regrd sur la Poésie Nativ American — Entretien avec Béatrice Machet - 6 mai 2024
- Contre-Allées, revue de poésie contemporaine, Sommaire 48, Automne 2023 - 6 mai 2024
- Gong, revue francophone de haïku, n°81, octobre — décembre 2023 - 6 mai 2024
- Entretien avec Abdellatif Laâbi - 6 mai 2024
- Bluma Finkelstein, la leçon suprême - 6 mai 2024
- Par-dessus la guerre, la poésie : entretien avec Gili Haimovich - 6 mai 2024
- Sandra Santos, Du Portugal au Brésil… En silence - 6 mars 2024
- Les couleurs du poème : entretien avec Germain Roesz - 6 mars 2024
- Une maison pour la Poésie 4 : La Péninsule — Maison de Poésie en Cotentin : entretien avec Adeline Miermont Giustinati - 6 mars 2024
- ANIMAL — POÉSIE D’AUJOURD’HUI | HIVER 2023 - 6 mars 2024
- Revue A L’Index n°48 - 6 mars 2024
- DOC(K)S, la Revue : Entretien avec François M. - 6 mars 2024
- IN PRINCIPIO ERAT VERBUM. UKRAINE : LA POÉSIE EN GUERRE - 6 mars 2024
- Escales des Lettres : un printemps permanent ! - 6 mars 2024
- Paul Vidal, Mélodie des Villes et des temps, petit recueil - 6 mars 2024
- Poésie et philosophie : des amants terribles — Entretien avec Philippe Tancelin - 6 janvier 2024
- Nous avons perdu Michel Cosem, ne perdons pas Encres Vives ! Rencontre avec Eric Chassefière - 6 janvier 2024
- Entretien avec Pascal Boulanger — La philosophie, on devrait, pour bien faire, ne l’écrire qu’en poème. Ludwig Wittgenstein - 6 janvier 2024
- Poésie et philosophie, une Traversée du silence — entretien avec Jean-yves Guigot - 6 janvier 2024
- La chaosthétique d’Edouard Glissant : entretien avec Aliocha Wald Lasowski - 6 janvier 2024
- La philosophie pense la poésie, la poésie pense la philosophie : entretien avec Guillaume Métayer - 6 janvier 2024
- Le Salon de la Revue : pour sa 34ème édition ! - 6 novembre 2023
- La poésie, le Scriptorium, la paix… FAIRE PAROLE ENSEMBLE ! Entretien avec Dominique Sorrente - 6 novembre 2023
- Dans le corps irrésolu du poème : entretien avec Francis Coffinet — Le bruit des mots n°4 - 1 novembre 2023
- Rencontre avec Cécile Guivarch : De la terre au ciel - 30 octobre 2023
- Revue OuPoLi — Entretien avec Miguel Ángel Real - 29 octobre 2023
- Anne-Laure Lussou, Quelques… tiens (extraits), suivi de Plus loin que nos paupières - 28 octobre 2023
- Laurence Lépine, Affleurements ( extraits) - 28 octobre 2023
- Narges Mohammadi remporte le prix Nobel de la paix - 8 octobre 2023
- Pinar Selek, Lettre ouverte contre horizon fermé - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Terres de Femmes - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Ubu - 6 septembre 2023
- Cécile Oumhani, Les vivants et les morts - 5 septembre 2023
- BÉATRICE BONHOMME, une couronne sur les genoux - 5 septembre 2023
- Une voix pour la liberté : Somaia Ramish - 5 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Poèmes - 5 septembre 2023
- Claude Ber : Célébration de l’espèce — l’insoumission irréductible du poème - 5 septembre 2023
- Rencontre avec Fawzia Zouari : Écrire par dessus les frontières - 5 septembre 2023
- Questions à Claude Ber - 6 juillet 2023
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 6 juillet 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 6 juillet 2023
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 juillet 2023
- Ilse au bout du monde - 6 juillet 2023
- Valéry Meynadier, Le Dit d’Eurydice - 21 juin 2023
- hélas! au berceau : entretien avec Matthieu Limosino - 6 mai 2023
- Les Mots nus : entretien avec Rouda - 6 mai 2023
- Le Bruit des mots n°3 — Entretien avec Alain Marc : la trans-mission de la littérature - 6 mai 2023
- La Traductière, Revue internationale de poésie et art visuel, n°39 - 5 mai 2023
- Enseigner la poésie : un éveil au silence — entretien avec Géry Lamarre - 5 mai 2023
- Appel’action pour une trans-mission du poëme : entretien avec Julien Blaine - 2 mai 2023
- Gwen Garnier-Duguy, Livre d’or - 22 avril 2023
- Dato Magradze, La Terre féconde - 6 avril 2023
- Verso de printemps : Ombre et lumière ! - 20 mars 2023
- Radu Bata, Le Blues Roumain, Anthologie implausible de poésies - 20 mars 2023
- À la racine de la Terre : une poétique — Entretien avec Régis Poulet - 5 mars 2023
- Spered Gouez, l’Esprit sauvage, n°28/31ème année : L’Incertitude pour principe - 3 mars 2023
- Reha Yünlüel, à travers les images… - 6 janvier 2023
- Autour des éditions Unicité - 5 janvier 2023
- Poésie is not dead : Réanimation poétique jusqu’à nouvel ordre ! Entretien avec François M. - 5 janvier 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 5 janvier 2023
- Une maison pour la Poésie 1 : Annie Estèves — Maison de poésie Jean Joubert de Montpellier - - 5 janvier 2023
- Lili Frikh, Tu t’appelles comment et autres poèmes - 6 novembre 2022
- Robert Lobet : les Éditions De La Margeride, lieu du poème - 4 novembre 2022
- Du Livre Pauvre au Livre d’Artiste : la poésie visuelle de Ghislaine Lejard - 4 novembre 2022
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 4 novembre 2022
- Revue Contre-allées — revue de poésie contemporaine, n°46, automne 2022 - 4 novembre 2022
- Bernard Dumerchez, quarante ans de livres pour l’éternité - 3 novembre 2022
- Les livres d’artistes des éditions Transignum : du manuscrit au palimpseste - 31 octobre 2022
- La ponctuation, du point final au point d’infini : entretien avec Eric Poindron. - 4 septembre 2022
- Muriel Couteau Mauger, L’Amie - 26 août 2022
- Mariela Cordero, Transfigurer est un pays que tu aimes - 26 août 2022
- Numéro d’été : Best off des pages que vous avez aimées durant cette année 2021/2022 - 6 juillet 2022
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 juillet 2022
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 juillet 2022
- La Revue des revues - 2 juillet 2022
- La revue Voix n°6 - 2 juillet 2022
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 1 juillet 2022
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 1 juillet 2022
- Un printemps en poésie chez Gallimard : Etienne Faure, Anna Ayanoglou, Daniel Kay - 21 juin 2022
- La Revue des revues - 21 juin 2022
- Isabelle Lévesque, Je souffle, et rien - 6 juin 2022
- Les revues, du papier à la toile - 5 mai 2022
- La poésie a pour demeure les sculptures d’italo Lanfredini - 5 mai 2022
- Femmes de parole, paroles de femmes - 4 mai 2022
- Une Ent’revue‑s avec André Chabin - 3 mai 2022
- Le Printemps des Poètes : l’éphémère immuable - 5 mars 2022
- Nohad Salameh, Baalbek les demeures sacrificielles - 5 mars 2022
- I Vagabondi n°2 — Revue de création des deux rives de la Méditerranée - 5 mars 2022
- Charles Pennequin, du vivant extrêmophile au devenir des poètes-poissons - 4 mars 2022
- Francopolis, 170ème Édition : Janvier-Février 2022 - 21 février 2022
- Ara Alexandre Shishmanian, Orphée lunaire, Mi-graines - 20 février 2022
- Davide Napoli, Les Ombres du vide - 6 février 2022
- Jean-Luc Favre Reymond, Petit traité de l’insignifiance - 21 janvier 2022
- Claude Ber, Mues — Le bruit des mots n°1 - 6 janvier 2022
- Ian Monk, oulipien dans la forme - 5 janvier 2022
- La revue Voix n°6 - 5 janvier 2022
- Jeanine Baude, Les vagues lui appartiennent - 28 décembre 2021
- Jean-Luc Favre Reymond, Les Versets kaoniques, Journal I - 4 décembre 2021
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2021
- Portulan bleu n°36 - 6 novembre 2021
- La poésie, En ce siècle cloué au présent - 5 novembre 2021
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 septembre 2021
- Autour des éditions Unicité : Etienne Ruhaud et Eric Dubois - 6 septembre 2021
- Bonnie Tchien Hwen-Ying : Le corps du silence - 6 septembre 2021
- Miroitement sur terre de la petite flaque d’eau de Christophe Jubien - 5 juillet 2021
- La quatrième dimension du signe - 4 juillet 2021
- La revue Le Ortique accueille Marceline Desbordes-Valmore - 30 juin 2021
- Poesia Revelada, revue nomade - 21 mai 2021
- Le Lieu-dit L’Ail des ours - 21 mai 2021
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero : Lettre de verre est le poème - 6 mai 2021
- Marc Tison : Sons et poésies qui s’enlacent - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero & Joël Leick, L’Autre moitié de ton corps - 6 avril 2021
- Les Hommes sans Epaules n°51, dédié à Elodia Zaragoza Turki - 6 avril 2021
- La gazette de Lurs n°46 - 6 avril 2021
- Pascal Boulanger, L’Intime dense - 21 mars 2021
- Entre les lignes entre les mots - 21 mars 2021
- Un don des mots dans les mots, est traduire : entretien avec Marilyne Bertoncini - 6 mars 2021
- Les brodèmes d’Ekaterina Igorovna - 6 mars 2021
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 mars 2021
- Revue Phœnix n°34 - 21 janvier 2021
- Jean-Louis Bergère, un chanteur dans le silence - 5 janvier 2021
- Jeanne davy, miroir des femmes du jazz - 5 janvier 2021
- Le féminin pluriel de l’Atelier de l’Agneau - 5 janvier 2021
- L’eau bleue du poème de Béatrice Marchal - 21 décembre 2020
- Sabine Venaruzzo, Et maintenant, j’attends - 6 décembre 2020
- Muriel Augry, Ne me dérêve pas - 26 novembre 2020
- Eva-Maria Berg, Pour la lumière dans l’espace, illustrations de Matthieu Louvier - 6 novembre 2020
- La petite Ficelle ombilicale du Poème - 6 novembre 2020
- « États généraux permanents » de l’urgence : entretien avec Yves Boudier et Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2020
- Des liens de liens : Poésie à la une - 6 novembre 2020
- Davide Napoli, Le Lapsus de l’ombre - 6 octobre 2020
- Pile ou face ou la contingence révélatrice - 6 septembre 2020
- Diérèse n°78 : Poésie et Littérature ! - 6 septembre 2020
- Georges de Rivas, La beauté Eurydice, Sept Chants pour le Retour d’Eurydice - 6 juin 2020
- Anthologie Le Courage des vivants - 21 mai 2020
- Daniel Ziv, Ce n’est rien que des mots sur les Poèmes du vide. - 6 mai 2020
- Les Ailes Ardentes de Rodrigo Ramis - 6 mai 2020
- Des revues numériques à la page - 6 mai 2020
- Les Cahiers littéraires des Hommes sans épaules - 6 mai 2020
- Mouvements pour un décollage dans les étincelles - 2 mai 2020
- Marc Tison, L’Affolement des courbes - 21 avril 2020
- Bruno Doucey, Terre de femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti - 6 avril 2020
- Barry Wallenstein, Tony’s blues, textes choisis et traduits par Marilyne Bertoncini, gravures Hélène Bautista - 21 mars 2020
- Ilse au bout du monde - 6 mars 2020
- Marilyne Bertoncini, La Noyée d’Onagawa - 6 mars 2020
- Entre les lignes entre les mots - 6 mars 2020
- Les Chroniques du Çà et là n°16 : Poèmes au féminin - 6 mars 2020
- Philippe Thireau, Melancholia - 26 février 2020
- Le chant du Cygne n’est pas pour demain - 5 février 2020
- Encres vives n°492, Claire Légat : Poésie des limites et limites de la poésie - 5 janvier 2020
- Traversées poétiques - 5 janvier 2020
- Marc Alyn & Nohad Salameh, Ma menthe à l’aube mon amante, correspondance amoureuse - 6 décembre 2019
- Oxmo Puccino, Mines de cristal - 6 novembre 2019
- Wanda Mihuleac et Alain Snyers, Roumpfs - 6 novembre 2019
- Gérard Baste : Plus rien à dire ? - 6 novembre 2019
- Revue Texture, encore un peu de lui : Michel Baglin - 6 septembre 2019
- La lettre sous le bruit n°45 : hommage à Rémy Durand - 6 septembre 2019
- Eric Dubois, L’Homme qui entendait des voix - 6 septembre 2019
- Murielle Compère-Demarcy, Alchimiste du soleil pulvérisé - 1 septembre 2019
- Rencontre avec Saleh Diab - 6 juillet 2019
- Un papillon dans ma boîte aux lettres : Libelle - 4 juin 2019
- Revue Nu(e) N°69 - 4 juin 2019
- Entretien avec Philippe Barrot - 4 juin 2019
- Philippe Thireau, Je te massacrerai mon coeur - 4 juin 2019
- Lichen, premier signe de vie à revenir… - 4 mai 2019
- Marc Alyn, T’ang Hayden, T’ang l’obscur, Mémorial de l’encre - 4 mai 2019
- “Face aux verrous”, les étudiants du Master de Lettres Modernes de L’Université de Caen - 4 mai 2019
- Rencontre avec Marc Tison - 4 avril 2019
- Editions Wallâda, la princesse rebelle - 4 avril 2019
- Jean-Marc Barrier, l’autre versant de la montagne - 4 avril 2019
- Pourquoi viens-tu si tard, enfin ! - 29 mars 2019
- L’intranquille de printemps… - 28 mars 2019
- Le Manoir disparu : entretien avec Maggy de Coster - 3 mars 2019
- Marc Tison, Des nuits au mixer - 3 mars 2019
- Revue Teste XXX : Véhicule anonyme - 3 février 2019
- Entretien avec Alain Brissiaud : le présent de la Poésie - 3 février 2019
- Rencontre avec Angèle Paoli - 3 février 2019
- Florilège 2018 des Editions Tarmac : l’Art comme Copeaux contre la barbarie. - 3 février 2019
- Revue L’Hôte - 4 janvier 2019
- Les anthologies à entête des Hommes sans Épaules - 4 janvier 2019
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 4 décembre 2018
- Les Langues de Christine Durif-Bruckert - 3 décembre 2018
- L’Intranquille - 3 décembre 2018
- Lettre à Guillaume Apollinaire - 5 novembre 2018
- Gwen Garnier-Duguy, Alphabétique d’aujourd’hui - 5 novembre 2018
- Richard Soudée : deux Lys sur le balcon - 5 novembre 2018
- Les Oeuvres poétiques de Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Rencontre avec un poète : Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Revue Florilège - 5 octobre 2018
- Morceaux choisis de La Boucherie littéraire - 4 septembre 2018
- Questions à Claude Ber - 4 septembre 2018
- La Caraïbe aux visages d’Evelyne Chicout - 5 juillet 2018
- Le Jeu d’Inéma - 5 juillet 2018
- Jean-Luc Despax, Mozart s’est échappé - 3 juin 2018
- Eric Dubois, un chemin de vie plus qu’un parcours - 3 juin 2018
- Le Trans-Art…et après ? - 3 juin 2018