Tenez…Voyons voir…
Un petit éclairage,
sans message particulier mais,
Il nous faudra bien cesser
de Mystifier,
de compliquer,
de…nous laisser voiler
La face,
Devant ce qui pourrai nous éclairer
sur tant de choses!…
La Lumière Matérielle,
est Lumière Inversée,
Diffuse et Diluée.
La Matière est lumière,
le Point,
Ni grand ni petit,
Absolu Fondateur
De tout ce que nous sommes.
L’Intelligence est Une lumière
en Continue.
L’Âme est son Courant,
électrisée par son mouvement,
Et notre matérialité,
Jusqu’au Coeur de ses pores,
La Respire.
Chaque mot a son Existence
Quelque part,
Et change de substance
selon les plans de Vue.
Chaque mot, Chaque corps
Chaque Espace, De Vie,
Comme Chaque Temps
possède sa rythmique,
et son Chant,
déchiffrée,
par ViBRATO.
Merci Einstein,…et les autres,
mais l’Espace, comme le Temps,
sont repères a nos esprits matériels.
«L’espace-temps» n’existe pas,
en Matière.
L’Espace, comme le Temps,
Est Le Même.
Ni associés ils sont, ni dissociés.
Quand l’Identité imaginée
s’est fleutrie,
parce qu’épuisée,
de toute réactivité,
Le JE se révèle,
toujours Actif,
dans l’Acte en lui même,
comme dans le «laisser passer».
Le «JE» suis unTrajet,
et sans plus de broussailles,
JE se meut au travers,
Il se meurt comme Il Vit.
C’est toujours en Je
que nous allons chercher Matière,
A renouveler,
Parce que «Pieds à Terre».
Lumière de l’Esprit,
n’est jamais Flottant.
Il-Elle est toujours Matière
A créer.
Le Matériel est Matière Densifiée.
La Matière est toujours Libre d’adopter
Une forme ou Une autre
Qui lui scie bien,
à Elle, et à Celui qui la Voie.
La Matérialiser revient à Convertir,
Inverser par Reflet.
La Matière est: «Ce que l’on fait Maintenant».
Et le Matériel est toujours
Un avant ou Un après
Réfléchi ou Projeté.
La Matière est Le Point Incontestable,
Elle est L’Oeil qui prend TOUT
en considération.
Et lorsque Elle voyage,
se charge d’Informations
Différentes selon sa Localisation.
Divergentes selon les plans d’actions,
de par leur Vitesse de croisière.
Et c’est Selon,
Leur Ondulation particulière,
Qu’elles prennent Forme Unique
en son genre.
Lorsque la Matière
Un jour nous frappe,
Elle passe au travers
toutes nos résistances
pour venir jusqu’à Nous.
Mais chaque Résistance est Transistor
et sans elles, Intermédiaires,
L’Existence serait réduite à Néant.
Tellement,
L’Un est l’extrême de l’Autre.
Être en volonté,
ce n’est pas être volontaire,
c’ est simplement savoir
Rester Debout.
Nous pouvons marcher car
Matériellement, la matière ne bouge plus.
Solide est la Pierre,
C’est notre Volonté.
Mais Fragile Elle est,
Si l’on reste Pétrifié,
En Elle.
La Matière ne bouge pas
Mais Nous La vivons en mouvement.
En travelling, Zoom avant
zoom arrière,
c’est notre voyage permanent,
Et toujours dans La même Objectivité.
Homo s’est un jour levé,
pour la simple raison
qu’il voulait cueillir Une baie.
De quatre pattes il s’est tenu sur Deux
Rien que pour Cela.
Et c’est Tout, il n’ y a jamais rien à comprendre,
Lorsqu’il s’agit de Vie.
A trop Vouloir L’imaginer ,
c’est l’enfermer quelque part
Au dehors d’elle.
Mais la refléter sur papier,
est une manière pour nous,
De la jouer,
de la faire vibrer en cordes,
Vocalement.
C’est seulement pour cela
D’ailleurs,
que Nous parlons.
Mais babillage est plus proche souvent,
De son chant,
que nos mots Intelligibles.
Attention ne vous compliquez pas L’existence!
O oui, soyons Créatif
mais spontanément, dans l’instant
et ne jamais remettre à Hier,
en se projetant demain.
Car alors, vous vous comparez,
à toujours plus lourd que vous ne l’êtes.
Attention à nos Facultés!
à nos «Talents».…,
ne vous laissez pas prendre au jeux,
car si trop de valeur déplacée
vous leur attribuez,
danger pour vous-même vous serez,
et fatiguant, voire très barbant
pour les autres vous deviendrez.
Parce qu’il y a Tout,
Dans un Regard,
Et une main tendue.
Et même si un sourire,
est d’un certain point de vue,
Complexifié à l’extrême,
Il est, en tout et pour tout, très simple.
Car vous ne l’interprétez plus,
vous souriez et c’est tout.
JE, suis matériellement,
à votre disposition, mais sachez
que Je, de ma matière,
ne se dispose à Rien.
Claire Foucault
Avril 2014