Il faut le dire sans hésiter, Achille Chavée est l’un des plus grands poètes du XXeme siècle, l’un des plus grands de la francophonie. Il entra peu avant sa mort dans le Panthéon d’alors de la poésie, la collection Poètes d’aujourd’hui (Seghers éditeur), par un volume signé André Miguel. On peut supposer qu’Achille Chavée l’eut entre les mains puisque l’achevé d’imprimer du volume est daté du 30 octobre 1969 et qu’il mourut à la Hestre le 4 décembre de la même année. Après sa mort en 1969 donc, il ne sombra pas dans l’oubli ni dans le purgatoire que connaissent de nombreux écrivains ; ou alors ce purgatoire fut exceptionnellement court. Et s’il mourut dans l’indifférence générale (ce qui n’est pas étonnant pour un poète), c’est à quelques fidèles qu’il dut d’échapper ainsi à l’oubli. Dans les années qui suivront sa disparition, quelques éditions posthumes furent publiées : trois livres parurent entre 1974 et 1979. La publication de ses Œuvres Complètes, en six volumes, fut réalisée par l’association “Les Amis d’Achille Chavée”, elle débuta en 1977 pour se terminer en 1994. En 1985, un choix de poèmes parut aux Éditions Labor à Bruxelles sous le titre À cor et à cri. Et encore, en 1995 et en 2012, dans le Dictionnaire humoristique des Surréalistes et des Dadaïstes de Pierre Drachline, on pouvait lire deux brefs fragments d’Achille Chavée…
Mais le fameux aphorisme affiché sur la vitrine de la librairie bruxelloise “La Jeune Parque” en 1968, “Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne” (voir la photographie p 153 dans le Poète d’aujourd’hui…) est présentement aussi célèbre que la photographie du Che prise par Korda et risque d’être l’arbre qui cache la forêt. Le forme de l’aphorisme correspond bien à la poésie de Chavée, elle est d’ailleurs à l’image de celui-ci tel que nous le montrent les images (photographies et portraits réalisés par ses amis peintres) : l’aspect filiforme du personnage et le visage émacié, quasi-ascétique font penser à un éclat tranchant. S’il est vrai que sa bibliographie compte plusieurs recueils d’aphorismes, il ne faudrait cependant pas réduire l’œuvre à cette dimension, à cette forme.
Par ailleurs, le personnage est devenu une légende. On le présente facilement comme l’avocat des causes impossibles, l’introducteur du surréalisme en Belgique… Il choisit de combattre dans les Brigades Internationales, il servit dans la division Dombrowski (tout un symbole). Rapatrié pour maladie en novembre 1937, il doit subir les attaques d’une ignoble campagne menée par l’extrême-droite de son pays qui l’accusait ne n’être qu’un tortionnaire stalinien responsable de la mort des militants et des combattants du POUM. Il adhère au parti communiste vers 1936 et lui resta fidèle jusqu’à sa disparition. Pendant l’occupation, il choisit de rester en Belgique alors que d’autres préféraient l’exil qui, comme on le sait, est un dur métier… Les deux solutions, dans cette époque dangereuse, se comprennent… D’abord résistant, il fut obligé de se cacher chez ses beaux-parents (une famille de mineurs) de juin 1941 à septembre 1944. Il a risqué sa vie, il a regardé la mort en face mais il n’a pas déshonoré la poésie. C’était un grand fumeur et il fréquentait les bistrots : ce qui est politiquement incorrect aujourd’hui ! Tout cela, aussi admirable soit-il, risque de masquer sa poésie…
Sa poésie ? André Miguel, dans l’essai qu’il lui a consacré, la résume très précisément : “Je ne pense pas que Chavée pourrait faire sienne la conception de l’irresponsabilité du poète. Il n’a pas été tenté, non plus, par la ferveur ésotérique de Breton. Adepte de la spontanéité d’écriture, et se fiant dans une certaine mesure à l’automatisme, Chavée n’a pourtant jamais, dans la pratique, accordé la primauté à l’inconscient. Réactions complémentaires, mouvements dialectiques, décrochages de l’humour, fidélité à l’émotion non moins qu’au mythe personnel, la pensée de Chavée est originale, bien que proche parfois de celle de Breton.” . À quoi il ajoute, un peu plus loin : “La cohérence organique de son poème dépend, en quelque sorte, des réactions contradictoires de son émotion et de son inconscient, de son expérience et de l’humour qui introduit la distance”. Il faut s’entendre sur ces “mouvements dialectiques” et sur ce “mythe personnel” avant de continuer. C’est Achille Chavée qui donne la définition de ce mythe personnel : il s’agit, en substance, de la combinaison d’éléments puisés dans la réalité extérieure et de l’ancienne réalité intérieure. N’est-ce pas là l’un de ces mouvements dialectiques pour reprendre la formule d’André Miguel ?
On peut affirmer qu’Achille Chavée sera surréaliste jusqu’au bout de sa pensée et jusqu’au bout de sa vie, mais à sa façon. Il y a d’abord le refus de la soumission inconditionnelle à l’inconscient comme le dit André Miguel. Ce qui se traduit dans les poèmes par une vive conscience de ce qu’il écrit, de la façon dont il organise, dans l’espace du poème, les éléments qui le composent. Décrets, un poème publié en 1939 dans D’ombre et de sang, commence par ces vers qui renvoient aux deux types de réalité que cite Chavée : “Légende / imprenable légende des anges ivres / jaillis des cataclysmes en gestation / je marche / je tiens entre mes yeux / à la hauteur du monde / une perle d’amour / une perle d’angoisse roucoule dans ma poitrine en flammes…” Il y aussi le positionnement politique qu’adopte Chavée par rapport à Breton. Achille Chavée, dès 1936, rejoint les Brigades Internationales, il adhère au parti communiste alors que Breton se tourne vers le trotskisme. Il sait que, pour transformer le monde, la poésie à elle seule n’est pas suffisante et que parfois dans l’urgence, il faut agir. Ce qui ne l’empêche pas de considérer que la poésie reste nécessaire : il termine son premier poème écrit en Espagne lorsqu’il arrive à Albacète (quartier général des Brigades) par ces vers : “et mon cœur pourtant à jamais perdu / palpite en moi comme une étoile”. Bel exemple de mouvement dialectique.
Et la femme (objet ou sujet surréaliste par excellence ) ? Achille Chavée représente le côté noir de la passion amoureuse. Un poème comme Éva (D’Ombre et de sang, 1939) peut être comparé à celui de Breton, L’Union libre (Clair de terre, 1923). La structure est la même, une longue énumération faite de qualificatifs se rapportant à la femme, même liberté de la syntaxe, même absence de ponctuation qui permet tous les glissements…. Mais autant la vision d’André Breton est solaire, lumineuse, autant celle de Chavée porte sur le côté sombre, voire dangereux de la femme. Autant Breton manifeste un désir de possession, d’exclusivité (Ma femme, dit-il…), mais Achille Chavée reste à l’écart de cette volonté (Femme, écrit-il…). Signe des temps peut-être, le poème de Breton paraît convenu, récupéré qu’il a été par l’idéologie dominante, alors que celui de Chavée conserve toute sa force subversive…
Si Chavée fut un révolté permanent, il fit aussi le choix d’être parmi les révolutionnaires. Son combat dans les Brigades Internationales le prouve. L’aspect de son œuvre poétique qui glorifie son engagement communiste, antifasciste est aujourd’hui politiquement incorrect. Il faut se souvenir qu’en 2007, le gouvernement polonais qualifiait de traîtres à leur pays les brigadistes polonais survivants et débaptisait les rues et les écoles portant les noms des volontaires polonais de la Brigade Dombrowsky (par ailleurs héros de la Commune de Paris). C’est qu’Achille Chavée est ce que les américanophiles pourraient appeler (s’ils oubliaient son engagement politique) un perdant magnifique. Ceci expliquerait qu’aujourd’hui, l’œuvre d’Achille Chavée soit méconnue. Raison suffisante pour la (re)découvrir. Il faut (re)lire Une foi pour toutes, ce recueil consacrée en grande partie à la guerre civile espagnole.
Reste l’humour qui tient une place importante dans ces poèmes. Poème pour les croulants, par son apparente absurdité qui s’amuse à singer François Villon par son vers final, mais où sont les fumées d’antan, (une pitrerie de plus ?) est franchement jubilatoire. Cependant si l’humour revêt différents aspects, c’est l’humour noir qui frappe à la lecture des poèmes de Chavée ; c’est dans ses aphorismes qu’il est le plus évident, le plus ramassé : il brille comme une pépite d’or sur une table de cuisine tout en résumant parfaitement la pensée et la vie d’Achille Chavée. Qu’on en juge : “C’est une grave inconvenance que de mystifier le fossoyeur” ou “Je suis déjà la cendre du cigare que vous fumerez demain” ou encore “C’est parce que Dieu est toujours muet que nous avons acquis une ouïe si fine”. Même dans des poèmes placés sous le signe de la fantaisie (comme Du temps que j’étais…), un humour subtil et noir vient marquer la distance… On peut d’ailleurs s’étonner qu’André Breton, qui avait une certaine considération pour Chavée (et il est significatif qu’Achille Chavée, dans un poème du Grand cardiaque, inclut André Breton le mage dans la liste des André qui figurent À tous les échelons secrets / de [ses] escapades spirituelles), ne l’ait pas fait figurer dans son Anthologie de l’humour noir. Il est vrai que la principale caractéristique d’une anthologie, c’est l’absence de ceux qui n’ont pas été retenus ! Mais 44 ans après la disparition d’Achille Chavée, 73 ans après la première parution du choix de Breton, l’absence de Chavée dans ce livre reste une énigme scandaleuse pour moi.
Ce rapide survol de la vie et de l’œuvre d’Achille Chavée n’a qu’un seul objectif : éveiller la curiosité du lecteur jusqu’à le faire ouvrir un livre de Chavée. Peut-être, pour emporter définitivement l’adhésion du lecteur, faut-il laisser, pour terminer, la parole à André Miguel aux lèvres nues (cité lui aussi dans le poème du Grand cardiaque) : “Poète de l’excès émotionnel et métaphorique, Chavée a pourtant évité les excès de l’alchimie surréaliste comme il ne s’est pas laissé entraîner dans les développements du pathétique baroque. Sa fidélité à lui-même et sa liberté intérieure donnent à sa voix un accent unique”. On ne peut dire mieux.
Lire Chavée :
- À cor et à cri (anthologie). Éditions Labor, 1985 et 1997 ; 295 pages.
- Œuvres complètes. Les Amis d’Achille Chavée éditeur, 1977–1994 ;
Présentation de l’auteur
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- Eve Lerner, Partout et même dans les livres - 21 février 2021
- Revue Cabaret n° 29 et 30 - 5 janvier 2021
- Frédéric Tison, La Table d’attente - 5 janvier 2021
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- Christian Monginot, Après les jours, Véronique Wautier, Continuo, Fabien Abrassart, Si je t’oublie - 6 avril 2020
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- Michel Baglin, Loupés russes - 13 octobre 2014
- Abdellatif Laâbi, La Saison manquante - 13 octobre 2014
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