Philippe Pichon, (entre) presque (et) rien, – Eloge de l’interstice, Fabienne Raphoz, Infini présent

Par |2024-12-21T06:40:18+01:00 21 décembre 2024|Catégories : Critiques, Fabienne Raphoz, Philippe Pichon, Silvia Majerska|

Face à son pro­pre miroir Philippe Pichon devenu poète après romanci­er  pra­tique  des moirures coa­les­centes par la grandeur de l’al­lu­sion et  l’am­pleur para­doxale de sa vision. Elle  ne débouche pas sur le néant mais, avec dis­cré­tion,  sur des gouf­fres intérieurs. Ils pos­sè­dent  par le tal­ent  de l’auteure des ten­sions dans l’im­mo­bil­ité para­doxale des vérités poli­tiques, religieuses voire poé­tiques d’où bon­dit par­fois un bal car­nava­lesque de sar­dines céphalo­mor­phes et enchevêtrées.

En con­séquence, l’auteur appar­tient à ces créa­teurs du déchire­ment qui por­tent le plein au milieu des vides du logos.  Mais de fait, il met en bran­le jusqu’au bout cette extinc­tion de divers­es pen­sées. Et un tel livre devient non seule­ment le palimpses­te de la mémoire mais aus­si celui du réel. Est don­né ici de sur­croit la par­tie vis­i­ble de l’ice­berg des logos.
L’au­teur écrit ou par­le parce que l’Un (et quel qu’il soit) lui pro­posé sa danse des mots. Com­mence alors le bal de mau­dits aux mots dits sous une forme de « cava­tine ». À savoir une écri­t­ure à la recherche des mots et de leurs inter­stices qui veu­lent anticiper non seule­ment ce qui arrive ou va arriv­er là où dans ce livre le con­ceptuel est physique.
Linéaire et chao­tique la struc­ture de cet ouvrage  laisse par­fois entrevoir dans le faire ou dans la forme, les sig­naux faibles d’une révéla­tion qui nous échappe.  L’allusion devient alors un opéra, une ouver­ture, voire une opéra­tion. Savoir ce qu’elle « promet » est la ques­tion. La feinte, lyrique par­fois, pro­pose  des mots non-dits ou sug­gérés portées jusqu’à un « Haut les chœurs » pour s’entendre d’une fron­tière à l’autre dans un rêve d’humains.. Ici le temps comp­té prend ses ailes avec des Elles, des Ils sans les chamar­rer d’uniformes ou maillots.

Philippe Pichon, (entre) presque (et) rien – Eloge de l’interstice, Edi­tions Dutan, Paris„ 2024, 166 p., 18 €.

Ici cha­cun reste sur l’au­toroute où il sem­ble s’é­gar­er mais  non pour fuir ou  suiv­re une croy­ance unique. D’où ce dis­cours allusif chas­se de gré ou de force la peur ou le pen­sum au prof­it de l’audace.
Dès lors s’il fal­lait Pla­ton pour pré­par­er le signe du Christ (comme dis­ait Saint-Augustin), il faut des ter­mes mais aus­si leurs inter­stices  pour que sur­gis­sent des pro­fondeurs cachées pour que s’émet le désir exonéré du liant, com­pact.  L’  « entre » per­met de se hauss­er  loin des vig­i­lances inutiles. Le sens en sa qual­ité d’o­rig­ine est rem­placé par une pos­si­bil­ité d’un  Mul­ti­ple silen­cieuse face au Un. 
L’in­ter­stice reste pour l’auteure le moyen d’allumer  une poly­phonie et une absence. Elle per­met cette atarax­ie dont Spin­oza attendait la con­ver­sion des désirs et des affec­tions en pen­sées là où des mots s’af­fais­sent et le vouloir s’ef­face. En un tel livre n’est plus une sim­ple parole qui agit là où se trahissent des rap­ports entre  con­science et désirs de l’un vers l’autre. Par leur « entre » les mots con­tribuent au devenir de la langue où peut se pass­er que quelque chose arrive en un cer­tain pos­si­ble des journées enfan­tées dont par­la Rimbaud.

 

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Fabi­enne Raphoz, « Infi­ni présent »

C’est en son enfance à la cam­pagne que Fabi­enne Raphoz a décou­vert oiseaux, insectes et divers petits ani­maux sauvages. Mais l’auteur con­nais­sait aus­si d’un jeu des 7 familles de bêtes. Cela lui est venu le  : « goût pour la tax­i­nomie et les clas­si­fi­ca­tions » et le celui des mots « incompréhensibles ».

Mais à ce qui pour­rait rester des suites de textes ento­mol­o­gistes  des poèmes con­stru­its à par­tir de l’histoire des insectes comme les siphonap­tères ou les gryl­loblattes « ailés du Per­mien » et qui « buti­nent les conifères » avant de dis­paraître des ères passées.
De telles besti­oles jail­lis­sent une nuit de jan­vi­er, d’autres sont plus tardifs. Le tout avec plusieurs critères de choix et classe­ment ( avec expli­ca­tions préam­bules du poème). Mais aus­si par­fois, avec humour, dis­tance atten­drie et du Ron­sard com­pris ren­dant la vie plus vieille mais plus jeune aussi.
Tout tient par­fois avec un éclat de noir  pour  percer l’opaque par char­ité dressée de tout l’encre des nuits et de la nature. Sur­gis­sent des argiles de vieux dieux en ren­gaines par­fois trib­ales prêts à la résur­rec­tion. C’est une ques­tion de survie ou de sur­mourir aux joies de la terre. Les uns sur­pas­sant les autres pour out­repass­er le seuil par gueules entières, fronts et ven­tres encore vidés mais par­fois en orgues de com­bat pour envoy­er leurs gloires en pre­mière ligne.

Fabi­enne Raphoz, Infi­ni présent, Héros-Lim­ite, 2024, 130 p., 18 €.

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Sil­via Majer­s­ka sauvée par les roses

Pour qui sait l’ignorance, la rose « obéit : à la lumière, à la chaleur, à l’eau ; trois lois — trois pères. ». Sil­via Majer­s­ka, nous le rap­pelle dans ce livre de 12 por­traits de plantes sem­blables et sœurs (d’ailleurs de la poétesse elle-même). Ils font d’elle une songeuse ailée qui « la nuit, rêve abon­dam­ment, sans élé­gance et jusqu’au bout. je sais qu’elle m’observe respir­er, je la révolte, »
 
De telles plantes de pareille présence ne peut devenir des absolues absence  si la poétesse les oublie :ce serait alors sa mécon­nais­sance ren­for­cée. D’autant qu’elles sont des échos de sa vie intérieure.
 
Elle ne sup­port­erait par’ leur indif­férence : elle est née pour flair­er tous leurs par­fums, leurs lumières qui investis­sent   son corps « les deux sens opposés du ver­ti­cal. ». Lecteurs et lec­tri­ces qui ont oublié de les con­naître sont vengés par de tels végé­taux. Toute­fois et de plus Un cer­ti­fi­cat de leur valeur passé (elle-même vengeance posthume) leur accorde l’amour, l’amitié et nien sûr au tout près  l’âme. L’âme blessée chez la poète comme en tous les autres. Quant aux ros­es elle restent  autres éter­nelle­ment blessée, éter­nelle­ment renais­sante et finale­ment invul­nérable. L’invulnérable incur­able. Elles nous habil­lent  plus totale­ment que la mer n’habille le rivage.
 
Leurs présences est l’état d’être de l’auteure en des con­tours d’envol. Par leurs têtes décou­vertes tout couch­er de soleil est sans mélan­col­ie. Ses sens glis­sent là où sur le « ter­rain plan­té de guéril­las vertes » eElles  restent l’éclat des sources et devi­en­nent des poèmes, immé­di­ate­ment et pour toujours.

Sil­via Majer­s­ka, Blancs-seings, Col­lec­tion Blanche, Gal­li­mard, 2024, 72 p., 12,90 €.

Présentation de l’auteur

Silvia Majerska

Née en 1984 en Slo­vaquie, Sil­via Majer­s­ka a suivi des études en let­tres et en lin­guis­tique à l’Université d’Orléans et à la Sor­bonne. Elle enseigne le français langue étrangère à Paris.

Bibliographie 

En tant que poète et tra­duc­trice, elle con­tribue aux revues en France (À Verse, La Tra­duc­tière, Place de la Sor­bonne, Fran­copo­lis, Po&sie) et en Slo­vaquie (Tvor­ba, Ostium, Vlna). Matin sur le soleil est son pre­mier recueil pub­lié, aux édi­tions Le Cad­ran ligné (21/09/2020).

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Présentation de l’auteur

Fabienne Raphoz

Fabi­enne Raphoz est une poète, essay­iste et éditrice. Elle dirige depuis 1996, avec Bertrand Fil­laudeau, les édi­tions José Corti.

Pas­sion­née par le con­te pop­u­laire de tra­di­tion orale, elle crée en 1998 la Col­lec­tion Mer­veilleux , qui accueille des col­lectes du monde entier, ain­si que des textes clas­siques ou con­tem­po­rains qui illus­trent le genre au sens large.
Dans le cadre de ses recherch­es uni­ver­si­taires, elle a pub­lié un essai aux édi­tions Métrop­o­lis, Genève, en 1995 : Les Femmes de Barbe-Bleue, une his­toire de curieuses et édité une antholo­gie com­men­tée : Des Belles et des Bêtes, Cor­ti, 2003.

Ornitho­logue ama­teur, elle a pub­lié une antholo­gie com­men­tée où se croisent l’oiseau et le con­te pop­u­laire : L’Aile bleue des con­tes, l’oiseau, Cor­ti, 2009 
Elle a pub­lié deux recueils poé­tiques parus aux édi­tions Héros-Lim­ite. En 2011 paraît “Jeux d’oiseaux dans un ciel vide, augures” aux édi­tions Héros-Lim­ite, livre de poésie entière­ment con­sacré aux oiseaux et le livre d’artiste “L’Evo­lu­tion des formes s’é­tend à toute la couleur” avec des dessins de Ian­na Andréadis chez Franck Bordas. 

Source : Wikipédia

Bibliographie

  • Les Femmes de Barbe-Bleue, une his­toire de curieuses, édi­tions Métrop­o­lis, Genève, 1995
  • Pous­sière du ciel : un hom­mage aux derniers ardoisiers des monts d’Arrée (pho­togra­phies d’Alain-Claude Ker­rien), Fil­igranes, Trézélan, 1997
  • Huit poèmes, Héros-Lim­ite, Genève, 2002
  • Des Belles et des Bêtes, une antholo­gie de fiancés ani­maux, José Cor­ti, Paris, 2003.
  • Pen­dant 1–62 (poèmes), Héros-Lim­ite, Genève, 2005
  • L’Aile bleue des con­tes: l’oiseau, José Cor­ti, Paris, 2009
  • Jeux d’oiseaux dans un ciel vide, augures, Héros-Lim­ite, Genève, 2011
  • L’Évo­lu­tion des formes s’é­tend à toute la couleur avec des dessins de Ian­na Andréadis, édi­tion de 15 exem­plaires, Franck Bordas2011
  • Terre Sen­tinelle, Héros-Lim­ite, Genève, 2014
  • Blanche baleine, Héros-Lim­ite, Genève, 2017
  • Parce que l’oiseau, Édi­tions Cor­ti, Paris, 2018
  • Ce qui reste de nous, Héros-Lim­ite, Genève, 2021
  • La Sai­son des mouss­es, Édi­tions Cor­ti, Paris, 2023
  • Infi­ni présent, l’in­secte, Héros-Lim­ite, Genève, 2024

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Présentation de l’auteur

Philippe Pichon

Com­man­dant hon­o­raire de la Police nationale, révélé au grand pub­lic avec son Jour­nal d’un flic (Flam­mar­i­on, 2007), Philippe Pichon mène con­join­te­ment une œuvre de « lecteur » (Saint-John Perse, La Mai­son de Poésie/Plein Chant, 2004) et de poète ([Entre] presque [et] rien, Dutan, 2021 ; Aux basaltes de l’âge, Pro­lé­gomènes, 2021 ; L’Éphémère en héritage, Pro­lé­gomènes, 2021 ; La joue pas rasée de la soli­tude, Pro­lé­gomènes, 2022). Il est par ailleurs l’auteur de nom­breux essais dont Fichi­er STIC : une mémoire poli­cière sale (Jean-Claude Gawse­witch, 2010) qui a sus­cité une vive polémique dans la presse nationale.  Après un suc­cès cri­tique, son essai sur le Mau­dit de Meudon, Le Cas Céline : coupable, mais de quoi ? (Dual­pha) a con­nu une 3eme édi­tion revue et aug­men­tée en 2019. Prix de la biogra­phie de l’Académie des Pays de France. Le flic-poète est égale­ment auteur de réc­its (L’Enfance vio­lée, Flam­mar­i­on, 2008 ; Le Pain d’ortie, Dutan, rééd. 2020) et de romans (À con­tre-silence, Noir & Blanc, 2003 ; Un Regard vers le ciel, Édi­tions de Paris/Max Chaleil, rééd. 2021). L’auteur a été dis­tin­gué de nom­breux prix lit­téraires. Il a été mem­bre du Jury de l’Académie des Molières 2020 et mem­bre du Jury 2021 des Rim­baud du Ciné­ma. Sa pièce de théâtre, Seine de crime, a fait l’objet d’une lec­ture publique, par la Com­pag­nie Fra­casse, à Mon­treuil (93), le 4 décem­bre 2021, en attente d’être représen­tée au Fes­ti­val Off d’Avignon. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont, chez Douro, Le ciel ne fait pas l’ombre d’un regard paru en 2022.

Bibliographie 

  • Ombre close, poèmes, pré­face Yves Duteil, Les Press­es Lit­téraires, 1999. (ISBN 2–9513792–0‑X) Prix Albert Boudon-Lash­er­mes de la ville du Puy-en-Velay.
  • Voy­age en Tsi­ganie. Enquête chez les nomades de France, essai, Édi­tions de Paris / Max Chaleil, 2002. (ISBN 2–84621–022–5)
  • Tout ce qu’un polici­er n’a pas le droit de dire, Entre­tien avec Chris­t­ian Mil­lau, doc­u­ment, JC Lat­tès, 2002. (ISBN 9782709623919) — non paru
  • À con­tre-silence, roman, éd. Noir & Blanc, 2003. (ISBN 2–911241–35–5)
  • Un Pays vers le ciel, roman, Dual­pha, 2006. (ISBN 2–915461–77–5) Nou­velle édi­tion aug­men­tée sous le titre Un regard vers le ciel, roman, Édi­tions de Paris / Max Chaleil, 2021. (ISBN 978–2‑84621–318‑9)
  • Le Pain d’or­tie, réc­it, Dual­pha, 2006 ; rééd. Dutan, 2020. (ISBN 2–915461–76–7)
  • Jour­nal d’un flic, essai, Flam­mar­i­on, 2007. (ISBN 978–2‑0806–8899‑6)
  • Le Cas Céline, coupable mais de quoi ?, essai, Dual­pha, 2007 ; 2e éd. Dual­pha, 2008; 3e éd. cor­rigée et aug­men­tée, Dual­pha, 2019. (ISBN 978–2‑35374–052‑9) Prix de la biogra­phie de l’A­cadémie des Pays de France.
  • L’En­fance vio­lée, réc­it, Flam­mar­i­on, 2008. (ISBN 978–2‑08–120733‑2)
  • Fichi­er STIC : une mémoire poli­cière sale, avec Frédéric Ocqueteau, essai, Jean-Claude Gawse­witch édi­teur, 2010, pré­face de Me William Bour­don. (ISBN 978–2‑35315–090‑8)
  • La Route du Rom. Enquête sur une pop­u­la­tion expul­sée, coll. Coup de gueule, doc­u­ment, Jean-Claude Gawse­witch édi­teur, 2010. (ISBN 9782350132525) — non paru
  • La Ten­ta­tion anar­chique. Let­tre ouverte à Julien Coupat, essai, Jean-Paul Rocher Édi­teur, 2010. (ISBN 978–2‑917411–38‑4)
  • La face cachée de Saint-Tropez. Crimes, arnaques et trahisons, essai, Jean-Claude Gawse­witch édi­teur, 2011 (à la suite d’un référé intro­duit par le min­istère de l’In­térieur, cet ouvrage a été inter­dit de pub­li­ca­tion). (ISBN 978–2‑350–13255‑6)
  • Petit manuel de désobéis­sance citoyenne (Quand l’in­térêt général est men­acé, devenez lanceur d’alerte), essai, JC Lat­tès, 2014, en accom­pa­g­ne­ment de William Bour­don (ISBN 978–2709646208)
  • Les Poudrins de la mémoire — I, poèmes, Dutan, 2020. (ISBN 978–2‑38270–006‑8)
  • Les Poudrins de la mémoire — II, poèmes, Dutan, 2021. (ISBN 978–2‑38270–018‑1)
  • [Entre] presque [et] rien, let­tres & poèmes, Dutan, 2021. (ISBN 978–2‑35374–522‑7)
  • Tous nos silences ont leurs secrets (deux vol­umes), poèmes, Siloë, 2021. (ISBN 978–2‑9580683–0‑1 et 978–2‑9580683–1‑8)
  • Aux basaltes de l’âge, frag­ments, Pro­lé­gomènes, 2021. (ISBN 978–2‑917584–62‑0)
  • L’Éphémère en héritage, frag­ments, Pro­lé­gomènes, 2021. (ISBN 978–2‑917584–63‑7)
  • La joue pas rasée de la soli­tude, frag­ments, Pro­lé­gomènes, 2022. (ISBN 978–2‑917584–64‑4)
  • Entre deux échos de Vil­lon… suivi de …et dix absinthes de Ver­laine, Siloë, 2022. (ISBN 978–2‑9580683–2‑5 et 978–2‑9580683–3‑2). Prix Baude­laire (Société des Poètes français, 2024).
  • Le ciel ne fait pas l’om­bre d’un regard, frag­ments, coll. Poésie au présent, Douro, 2022. (ISBN 9782384060603)
  • Un ami de haut bord, réc­it, coll. La Bleue-Turquin, Douro, 2023. (ISBN 978–2384062218)
  • Cieux défunts, ciels défaits, frag­ments, coll. La Bleue-Turquin, Douro, pré­face de James Sacré, illus­tra­tions de Jacques Cau­da, 2023. (ISBN 978–2‑38406–22–87) Prix de la décou­verte poé­tique Simone de Car­fort (Fon­da­tion de France, Paris). Coup de cœur des édi­teurs indépen­dants, l’autre Livre, salon de print­emps, Palais de la Femme, Paris.
  • J’ai lais­sé fuir le soir, frag­ments, coll. L’îlot, Siloë, présen­ta­tion de Mor­gane Lom­bard, 2023. (ISBN 978–2‑9580683–5‑6)
  • Tout est trop vaste pour les mots, frag­ments, coll. L’îlot, Siloë, 2023. (ISBN 978–2‑9580683–4‑9)
  • Pourquoi la lit­téra­ture du vagin respire mal (Les dal­toni­ennes de l’écri­t­ure inclu­sive), pam­phlet, le Verbe haut, 2023. (ISBN 978–2‑4911873–6‑1) Prix du Livre Incorrect.

Etudes :

« Saint-John Perse ou l’apostrophe poly­phonique de la moder­nité », in Le Coin de table, no 19, juil­let 2004 et no 20, octo­bre 2004 ; La Mai­son de Poésie / Plein Chant. (ISSN 1299–4022)

« Pierre-Jean Jou­ve ou l’exorcisme du temps », in Le Coin de table, no 40, novem­bre 2009, La Mai­son de Poésie / Plein Chant. (ISSN 1299–4022)

« Pierre Emmanuel ou la rai­son ardente », in Le Coin de table, no 42, avril 2010, La Mai­son de Poésie / Plein Chant. (ISSN 1299–4022)

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Jean-Paul Gavard-Perret

Jean-Paul Gavard-Per­ret est un poète, cri­tique et maître de con­férences en com­mu­ni­ca­tion à l´Université de Savoie. Doc­teur en lit­téra­ture, J.P. Gavard-Per­ret enseigne la com­mu­ni­ca­tion à l’Université de Savoie à Cham­béry. Il est mem­bre du Cen­tre de Recherche Imag­i­naire et Créa­tion. Il est spé­cial­iste de l’Image au XXe siè­cle et de l’œuvre de Samuel Beck­ett. Il col­la­bore à de nom­breuses revues dont Pas­sage d’encres, Les Temps Mod­ernes, Esprit, Ver­so Art et Let­tres, Champs visu­als et Com­mu­ni­ca­tion et Lan­gage. Il a pub­lié une quin­zaine de livres, de textes brefs ou d’essais. Pub­li­ca­tions Fic­tions et textes brefs Toile Peinte, Argo, Lau­sanne, 1976, (Sous le pseu­do­nyme d’An­nie Renaud). Dans ses gestes, l’At­tente, L’In­cer­tain, Paris, 1991. La Par­ti­tion, Garenne, Lyon, 1991. La Répéti­tion, La Demeure, Cour­taud, La Souter­raine, 1992. Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, Nœux, 1993. Comme un voy­age, Édi­tion Philippe Morice, 1° édi­tion 1993, 2e édi­tion revue, 1994. Le jour où j’ai tué Papa, Exquis-Cadavres, Vir­gin-Cal­man-Lévy. Paris, 1995. L’Œil du Cyc­lope, en col­lab­o­ra­tion avec le graveur Marc Pessin, La Main Courante, La Souter­raine, 1995. Le jardin des délices, Le flâneur des deux rives, Juvinas, 1996. Art, Légende, Réal­ité, Bar­ré-Dayez, Paris, 1996. Douce, tech­nique­ment. en col­lab­o­ra­tion avec le pein­tre Mar­cel War­men­hoven, Ecbo­lade, Nœux, 1996. Le froid, Édi­tions La Dérive, Verviers, 1996. Néces­saire sac­ri­fice aux étoiles, Édi­tions le Givre de l’É­clair, Troyes, 1998. Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, Chèvres, 1998. L’Araignée de feu, Édi­tions du Non Ver­bal, Bor­deaux, 1998. Draw­ing by embers, La Main Courante, La Souter­raine, 1998. Trois faces du nom, L’Har­mat­tan, Paris, 1999. Venise, Édi­tions de L’Heure, Pry, Bel­gique, 1999. Le cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 1999. Pas­sager de sa pluie, Édi­tions de l’Heure, Pry-lez-Wal­court (Bel­gique), 2000. Demain, hier, Édi­tions on @ faim, Saint Éti­enne de Rou­vray, 2001. Cielle, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001. La mai­son de l’être, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 2001. Soul-Eyes, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001. La descente ; absence et crue, Édi­tions à Demeure, Vals, 2001. Une manière noire — frag­ments sur Jeanne, in «Cui­sine et cuisines», Édi­tions La Dérive, Verviers, 2001. Pre­mier Prix Georges Simenon 2001 K, Véronique Van Mol édi­teur; Orgeo (Bel­gique), 2001. Soir (de Paris), Ate­lier-Édi­tions Vin­cent Rougi­er, Port de Couze, 2002 Chants de déclin et de l’abandon, Édi­tions Pier­ron, Sar­reguem­ines, 2003. Neige suivi de l’immobile, coll. Ficelle, Ate­lier Vicent Rougi­er, Port de Couze Lalinde, 2005. L’im­age est une chi­enne, l’Ane qui Butine, Bel­gique, 2005. Fil rouge, édi­tions Regard; Petite revue d’Art, Le Grand Aberge­ment, 2005. Porc épique, édi­tions du Petit Véhicule, Nantes, 2006. A perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, coll. Pam­phlet, Édi­tions L’Âne qui butine, Mouscron (Bel­gique), 2007. Mon ex a épousé un Schtroumpf (sous pseu­do­nyme de Garr Gam­mel), Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique) 2008. E muet, édi­tions du Tri­dent Neuf, pho­togra­phie de Marie Bau­thias, Toulouse, 2008 La jeune femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008. La mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Paris, 2008. L’ap­pel de la forêt, avec des pein­tures de Jacques Bar­ry, Édi­tions Jean Ville­vieille, Saint Éti­enne, 2010. Je veux, La dic­tée-poésie sans faute, 60e “ficelle”, Ate­lier d’art Vicent Rougi­er, jan­vi­er 2011. Dis­sem­blance et fig­u­ra­tion, avec une inter­ven­tion plas­tique de Mari­ette, Édi­tions Le verbe et l’empreinte, Saint Lau­rent du Pont, 2011. Por­traits Sin­guliers avec et pour les pein­tures de Clau­dine Loquen, Édi­tions Leliv­redart, Paris 2011. Cyc­lope, Édi­tions de L’At­lan­tique, Saintes, 2011. Eugène Leroy ou les appari­tions, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011. Labyrinthes, édi­tions Marie Delar­bre, Grig­nan, juil­let 2012. 25 courts textes dans le recueil de pho­togra­phie de Nath-Saku­ra Fatales, Édi­tions Vic­to­ria (ISBN 978–2‑9542917–0‑3) Autres recueils de textes brefs : Anoth­er – Hor­moz pho­togra­phies, Cor­ri­dor Ele­phant Edi­tions, Paris, 2016. “Le Faubourg” avec encres de Danielle Berthet, Voix Edi­tions, Richard Meier, 2019. Flu­id­i­fi­ca­tion des éc®oulements, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Fornika­tord, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. La let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Le bal des mots dits, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Le box­on de X, Z4 Edi­tions, 2019. Uni­vercités, Edi­tions Jacques Fla­ment,  2020. Patience dans la boîte noire — Jean- François Dalle-Rive, avec M‑P Deloche, Folazil, Greno­ble, 2020. Joguet, Joguette, Z4 Edi­tions, 2020. Phare d’eau, édi­tions Con­stel­la­tions, octo­bre 2022 Tou­s­sa pour ça & Fir­ma­man, édi­tions Con­stel­la­tions, décem­bre 2022 Pro Loques, édi­tions Con­stel­la­tions, févri­er 2023 Région humaine suivi de Zébu­lon Comète et sa maîtresse, édi­tions Con­stel­la­tions, mai 2023 Poésie Corps de Pierre, Le Pont de l’Épée, Paris, 1976. Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, Nouail­lé, 1990. La main le Désert, Vague Verte., Wag­narue, 1991. Le délit d’Ab­solu, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1991. L’ef­face­ment, L’Ar­bre à Paroles, Amay-Brux­elles, 1992. Suite intem­pes­tive, en col­lab­o­ra­tion avec René Quinon, Le Flâneur des deux rives, 1996. Ibériques, Interédi­tions, Paris, 1996. (Grand Prix de poésie du Val de Seine). Avalée, Avalanche, Le Chant de l’Aleph, Paris, 1997. Fer­me­ture en fon­du sur la lumière du soir, “Con­duite for­cée”, (Édi­tions à tirage lim­ité, Eric Coisel Édi­teur, Paris, 1998. Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, Saint Paul de Fenouil­let, 1998. Pêcheur d’Is­lande, (Grand Prix de poésie de la Ville de Dunkerque) Verbes suivi de Anglais­es, Édi­tions Cla­pas, Agues­sac, 1998. Bon­jour Mon­sieur le Fac­teur, sur des col­lages de Éric Coisel; Éric Coisel Édi­teur, Paris, 1999. Vis­ages, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Noire sœur, écrit et illus­tré en hom­mage à S. Beck­ett, Vin­cent Cour­tois éd., 1999. Clé de l’abyme, Le scarabée d’or, en col­lab­o­ra­tion avec le plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000 Inci­sions de lumière, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Charlette Morel-Sauphar, Pas­sage d’encres, Romainville, 2000. Prim­i­tives du futur, Édi­tions de La Porte, Laon, 2000. Final Cut & Sur­vivance, en col­lab­o­ra­tion avec la plas­ti­ci­enne Ch. Morel-Sauphar, Gech Mosa édi­tions d’art, Mâcon, 2001. L’Injonction, en col­lab­o­ra­tion avec Annie Frédéric, coll. Tête-à-tête, Édi­tions Alain Benoît, Rocheford du Gard, 2001. Les car­rés de Charlette, coll. Encres Blanch­es, Édi­tions Encres Vives, Colomiers, 2001. Rouge Sang, Charlette Morel-Sauphar ed., Bus­sières-Macon, 2002. Dons de Mélan­col­ie – A l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Édi­tions Dumerchez, Creil, 2003. Déchirures, avec des pein­tures de Bernard Ques­ni­aux, Éric Coisel édi­teur, coll. “ Mémoires ”, Paris, 2004. Ether­nitée, avec des dessins de Mylène Besson, coll. “à la Main”, édi­tion l’Attentive, Paris, 2004. Ara­ba, Édi­tions du Con­tentieux, Toulouse, 2004. Don­ner ain­si l’espace, Édi­tions La Sétérée, Crest, 2005. Les blés d’or, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2006. Voy­ages immo­biles, avec des pein­tures de Chan­tal Brischoff et des pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey. Les paroles de neige, Aquarelles de Nicole Pessin, coll. Le fil à retor­dre, Ate­lier Marc Pessin, Saint Lau­rent du Pont, 2007. Gisante, Eden et après, avec des illus­tra­tions de Mylène Besson, Édi­tions Chloé des Lys, Bar­ry (Bel­gique), 2007 Le voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean Pierre Huguet Édi­teur, Saint Julien Molin Molette, 2007. Ver­ti­cal Duo, avec Marie Bau­thias, Édi­tions du Tri­dent Neuf, Toulouse, 2008. Sil­lage de Lumière, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. Faire par­ler le jour, avec des dessins de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. Odyssée, Ray­mond Chabert entrée en matière, avec des pein­tures de Ray­mond Chabert, pho­togra­phies de René Auger, RC Créa­tion, Tho­ris­sey, 2009. Sta­tions chris­tiques, avec des encres de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2009. & — livret 19, avec les pho­tos d’E­Ole, EOle édi­tions, La Batie Mont­gas­con, 2009. Miss Fitts et autres His­toires Ceintes, avec des dessins de Jean-Marc Scan­reigh, Édi­tions Ate­lier Vin­cent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2010. L’al­pha­bet des prim­i­tifs du retour, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010. Les boîtes à A, coll Match­boox, Édi­tions Voix, Elne, 2010. Le Dic­tio­n­naire des Âmes, avec des aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2010. Musikâa, édi­tions Marie Delar­bre, Malis­sard, 2010. Les enfants de la mer, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2011. Noël en alpha­bet, avec des Aquarelles de Nicole Pessin, Le Fil à retor­dre, Saint Lau­rent du Pont, 2012. Les Seins d’Abeille , Edi­tions Jean-Pierre Huguet, St Julien Molin Molette, 2014. “Autre huche” Coll. Apos­tille Danielle Berthet, Aix Les Bains 2016 “Chéri( e)s ou le sexe se met en dernier”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2017. Cham­béry en alpha­bet dessins de Nicole Pessin, Edi­tion Varia Poet­i­ca, Saint Lau­rent duPont,2017 “Clavecin des brumes” avec des pein­tures orig­i­nales de Andelu, Edi­tions du Geste, 2016. Tu me vois — Sylvie Afla­lo-Haber­berg”, Paris, Sylvie Afla­lo-Haber­berg, 2019. “Cui cuit” Coll. Apos­tilles Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2018 “Lionne va”, avec encres Danielle Berthet Le Livre Pau­vre, Daniel Leuw­ers, 2019. “Anna-Base”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. “Pâle haie des spores”, coll. Apos­tilles, Danielle Berthet, Aix Les Bains, 2019. “Le retour sans l’aller”, Edi­tions Furtives, Besançon, 2019. Essais et Cat­a­logues La Pop-music, Édi­tion Bib­lio­thèque de Tra­vail, Paris.1978. Jean-Luc Favre ( Rey­mond) : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, S.G.E. Genève. 1995. Jean Jacques Rousseau et retour — Cat­a­logue du sculp­teur Mar­cel War­men­hoven, Den Haag, 1996. 91 appari­tions de Marie-Madeleine, (sur les Pho­togra­phies de Véronique Sablery), Cen­tre d’Art Con­tem­po­rain, Hôtel Saint-Simon, Angoulême, 1996. Bur­roughs, le fil(s) per­du, de l’au­to­bi­ogra­phie à la scrip­togra­phie, Édi­tions Der­rière la salle de bains, Rouen, 1996. René Quinon : l’écri­t­ure & le silence, Édi­tions le flâneur des deux rives, Juvinas, 1997 Post­face à La dis­pari­tion Felli­ni de Jacques Kober, Rafael de Sur­tis Édi­teur, La Touche, 1998. Eugène Leroy ou les appari­tions, Patin et Coufin, Mar­seille, 1998 La didac­tique du français dans l’en­seigne­ment supérieur : Brico­lage ou réno­va­tion?, coll. Séman­tiques, L’Har­mat­tan, Paris, 1998. Josef Cies­la : les portes du silence ou le chant des signes, coll. les Sept Collines, Jean Pierre Huguet Édi­teur, St. Julien Molin Molette, 1999. Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, Mar­seille, 1999. Jacques Simonomis, en col­lab­o­ra­tion avec Jean Rous­selot, Édi­tions de La Lucarne Ovale, Paris, 1999. Eve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Vis­ages — l’œuvre de Charlette Morel Sauphar, Édi­tions Pas­sage d’Encres, Romainville, 1999. Fil­igranes-Pas­sages, Cat­a­logue de la plas­ti­ci­enne Charlette Morel Sauphar, Macon, 2000. Les oubliés mag­nifiques, Édi­tions Librairie Bleue, Troyes, 2000. Samuel Beck­ett : l’Imaginaire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Paris, Minard, 2001. Néces­saire défaut de la réal­ité ou la let­tre d’amour qui ne s’écrit pas, in «De tous les jours, pho­togra­phies de J‑Claude Bélé­gou», Édi­tions Pho­togra­phies & Co, Sausseuze­mare, 2001. Suites, séries, vari­a­tions. Cat­a­logue du pein­tre Joel Leick, in «Suites et Séries», Édi­tions L’Harmattan et Tour Car­rée, Paris, 2001. Beck­ett et la poésie : la dis­pari­tion des images, Édi­tions le Man­u­scrit, 2001. Draw­ing by Embers ou la poé­tique du silence & Du Par­adis in «Du Vide au Silence : La Poésie», Édi­tions Ver­mil­lon, Ottawa (Cana­da), 2002. Théo Cras­sas : Songs for Dis­tin­gué Lovers, Édi­tions Encres Vives, Colomi­er, 2002. Cat­a­logue de Véronique Sablery pour l’in­stal­la­tion “L’Ap­pari­tion”, Salle Royale, Église de la Madeleine, Paris (Avril, mai juin 2003). Thier­ry Tilli­er : Lieux et dérives du corps, Édi­tions de l’Heure, Charleroi, 2003. Un monde tou­jours nou­veau, CD-Rom des œuvres de Charlette Morel-Sauphar, réal­isé par Ch. Bau­dri­on, CRDP de Bour­gogne & CDDP de Saône et Loire, 2003, Dijon. Cat­a­logue de l’exposition Jean Gau­daire-Thor, Brid­gette May­er gallery, 209 Wal­nut street, Philadel­phie, USA. (sous pseu­do­nyme). Hom­mage à Blan­chot, col­lec­tion Signes, Édi­tions Aleph, Malis­sart, 2003. Mar­cel Rist, l’étreinte ou l’épreuve des traces, Édi­tions Anonyme, Auvers Saint Georges, 2004. Le chant des mots et la forêt des signes Pré­face de «Livres à l’envi — livres d’artistes et affich­es de J‑M Scan­reigh» de Jean Paul Laroche, Édi­tions Mémoire Active, 2004, Lyon. Cat­a­logue Michel Butor et les pein­tres, Musée Fau­re, Aix Les Bains, févri­er-mars 2005. François Bidault : le sur­face impos­si­ble ou le tableau qui pense in «Jeux de sur­face», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2006. Marie Morel, Édi­tions anonyme, Cham­béry, 2006. Ankh : sculp­tures et gravures, Chapelle de la Vis­i­ta­tion, Thonon les Bains, 8 sep­tem­bre — 21 octo­bre. Franchir la fron­tière ou la poésie comme manuel de félix­ité et Théâtre de la poésie, poésie de la langue, in «Con­stan­tin Frosin, fran­cophile roumain» sous la direc­tion de Lau­rent Fels, coll. Essais/recherche, Édi­tions Poiêtês, Orthez, 2008. Cool Mem­o­ries”, cat­a­logue de l’Ex­po­si­tion de Véronique Sablery, «Ten­ta­tion du vis­i­ble», Abbaye Saint mar­tin de Mon­daye, juin-juil­let 2008. Une tra­ver­sée du siè­cle : arts, lit­téra­ture, philoso­phie : hom­mages à Jean Bur­gos, avec Bar­bara Meazzi et J‑Pol Madou, Presse de l’U­ni­ver­sité de Savoie, Cham­béry, 2008 Mar­tine Quès : Petits bassins d’eau salée, Pho­togra­phies, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008 Mar­tine Quès : Pho­togra­phi­er les rochers, Ate­liers des Arts Mêlés, Gar­gas, 2008 Il y a du frois­sé dans l’air, n° frois­sé, cat­a­logue pour l’ex­po­si­tion de Vin­cent Rougi­er à L’A­pos­tro­phe — Théâtre des Lou­vrais Pon­toise, Édi­tions Ate­lier Vivent Rougi­er, Soligny la Trappe, 2009. La céc­ité n’a pas gelé mon corps il l’é­tait avant, in «Au nom de la fragilité, des mots d’écrivains» sous la direc­tion de Charles Gar­dou, Édi­tions Erès, Paris. 2009. Jou­ve, la vision de la femme, in «Jou­ve poète européen», Cahiers P‑J Jou­ve, no 1, Édi­tions Cal­liopée, 2009. Loques et inter­loques : la vie dans les plis in «La sur­face : acci­dents et altéra­tions», coll. Écri­t­ure et Représen­ta­tion, LLS, Édi­tions Uni­ver­sité de Savoie, 2010. Mylène et Pierre in cat­a­logue «Pierre Leloup — Mylène Besson, Face à Face», Musée Fau­re, Aix les Bains. Pub­li­ca­tion de la société d’art et d’his­toire d’Aix les Bains, no 62, jan­vi­er 2011.. Voies de pas­sage et Petit dia­logue intem­pes­tif in cat­a­logue « Cour­to, frag­ments tatouant », Édi­tions Musées de la ville de Cham­béry, 2011. Miroir du déser­teur, lit­téra­ture, psy­ch­analyse, miroir de l’autre in «Polars En quête de… l’Autre», col­lec­tif sous la direc­tion de P‑L Savouret, coll. “Écri­t­ure et représen­ta­tion”, Édi­tions LLLS, Uni­ver­sité de Savoie, 2011. Eugène Leroy ou les Appari­tions, nou­velle ver­sion, 2011, Alma­gra Édi­tions, Nantes, 2011. Nicole Valentin et la chair-voy­ance, cat­a­logue de l’ex­po­si­tion “Autour du feu” de Nicole Valentin, espace Autour du feu, 24 rue Duran­tin, Paris 18e, juin 2011. Ouvrages “Si j’é­tais moi”, dans la revue d’art TROU no. XX, 2009 La Mar­iée était en rouge, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2009. La Jeune Femme qui descend l’escalier, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2008. À perte de vue : Man­hat­tan Trans­fert, L’Âne qui butine (Bel­gique), 2007. Les Impudiques : cratères lit­téraires, Édi­tions du Cygne, Le Chant du cygne, 2007. Le Voy­age, avec une inter­ven­tion orig­i­nale de Alain Quer­cia, Jean-Pierre Huguet édi­teur, 2007. L’Homme et l’e­space, Ate­lier Andelu, 2007. Porc épique, Édi­tions du Petit Véhicule, 2006. Les Blés d’or, aquarelles de Nicole Pessin, Marc Pessin, 2006. Don­ner ain­si l’e­space, La Sétérée, 2005. Thier­ry Tilli­er : lieux et dérives du corps, Édi­tions de l’Heure, 2003. Dons de Mélan­col­ie — à l’épreuve du temps, avec des pho­togra­phies de Geor­gette Glodek, Dumerchez, 2003. Chants de déclin et de l’a­ban­don, Édi­tions Pier­ron, 2003. Samuel Beck­ett : l’Imag­i­naire para­dox­al ou la créa­tion absolue, Minard, 2001. Le Silence de l’Ile, peint par Tony Souli­er, Éric Coisel, 2001. Beck­ett et la poésie : la dis­pari­tion des images, Édi­tions Le Man­u­scrit, 2001. Éve­lyn Ger­baud, Édi­tions Pas­sage d’En­cres, 1999. Trois Faces du nom, L’Har­mat­tan, 1999. Le Cycle des van­ités, Édi­tions Pier­ron, 1999. Josef Cies­la : les portes du silence ou le chant des signes, Jean-Pierre Huguet édi­teur, Les Sept Collines, 1999. Hypothèse du tableau comme clan­des­tinité — propo­si­tions pour Gérard Gasiorows­ki, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1999. L’Araignée de feu, Édi­tions du Noroît (Cana­da), 1998. Généalo­gie véni­ti­enne, Rafael de Sur­tis, 1998. Eugène Leroy ou les appari­tions, Édi­tions Patin et Couf­fin, 1998. Draw­ing by embers, La Main courante, 1998. Arach­néenne, Édi­tions de L’Agly, 1998. Ibériques, Édit­in­ter, 1996. Bur­roughs : le fil(s) per­du, de l’au­to­bi­ogra­phie à la scrip­togra­phie, Édi­tions Der­rière la salle de bains, 1996. Le Jour où j’ai tué papa, Vir­gin-Cal­mann-Lévy, 1995. L’œil du cyc­lope (en col­lab­o­ra­tion avec Marc Pessin), La Main courante, 1995. Jean-Luc Favre : la scène prim­i­tive et l’ob­sti­na­tion com­pul­sive, SGE (Suisse), 1995. Ici en l’ob­scur, Ecbo­lade, 1993. L’Ef­face­ment, L’Ar­bre à paroles (Bel­gique), 1992. La Main, le désert, Vague verte, 1991. Elle, Écrite, Hautécri­t­ure, 1990. La Pop music, Édi­tions Bib­lio­thèque de Tra­vail, 1978. Corps de pierre, Le Pont de l’Épée, 1976.

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