Pas­cale Mon­nin, Ma Chair et mes colibris.

 

Il faut trans­former les mots
En intim­ité des autres
Pour écrire un beau poème

Il faut laiss­er couch­er le soleil dans ta culotte à dentelle
Pour observ­er la beauté humaine

Il suf­fit de voy­ager à la file indienne
A tra­vers des îles com­posées de questionnements
Pour invers­er tous les bruits qui veu­lent pénétr­er ta maison
De façon un peu précaire

Ma fille,
L‘histoire est un petit son
Qui ne veut pas s‘arrêter
Quand on dépous­sière un ancien verbe

 

Ce liq­uide qui sort du bois de chêne
Est une rumeur publique
Sous l‘emprise des voleurs d‘espoirs

Il est beau
Comme un reflet qui ne fuit pas
Quand l‘avenir est passager

Cama­rade
Par­tir ne peut pas inon­der ce siècle,
Car les promess­es ne sont que des symp­tômes d‘excuses
Pure­ment maléfiques

Il faut lutter
Jusqu‘au fond de l‘aube
Pour attein­dre la lumière

 

Bitho faustin, La Musique en Lib­erté.

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