Je vais com­mencer par évo­quer quelques sou­venirs que les moins de 20 ans ne con­nais­sent pas ! Pos­si­bles fut d’abord une revue papi­er parais­sant dans les années 1970 du siè­cle dernier… Pierre Per­rin, son ani­ma­teur, la fait reparaître depuis octo­bre  2015 sous une forme élec­tron­ique. Et Pos­si­bles en est à son n° 18 à l’heure où je rédi­ge cette note. Et Pierre Per­rin annonce que “le pas­sant est sol­lic­ité pour s’in­scrire pour recevoir un avis de mise en ligne des numéros suc­ces­sifs le 5 de chaque mois”. Il suf­fit de taper sur son ordi­na­teur préféré “Pos­si­ble, revue de poésie” et, ensuite de cli­quer tout en bas de la page sur “Je m’abonne pour recevoir…” Et c’est gratuit !

 

            La revue d’au­jour­d’hui est dans la lignée de la revue papi­er. D’ailleurs, Pierre Per­rin reprend dans sa rubrique Hier des poète jadis pub­liés (Y Mar­tin, D Pobel, A Laude, Th Plantier, G Cham­bel­land ou P Vin­censi­ni pour ne nom­mer que ceux-là) dans les années 75–80… Mais il s’in­téresse aus­si à des poètes con­tem­po­rains (G Bel­lay, B Dou­vre, JF Mathé, M Baglin, A Borne, J Réda, Fr Laur ou M Bertonci­ni… ) et n’hésite pas à faire appel à des écrivains fins con­nais­seurs de ces poètes. Mais dans sa rubrique Invi­ta­tion, Pierre Per­rin écrit ses lec­tures à pro­pos d’une revue (Frich­es, par exem­ple) ou d’un poète comme JP Georges ; mais il donne égale­ment la parole à d’autres, sous forme d’ex­traits en prose (JCl Mar­tin) ou de poèmes ( CA Hold­ban, JCl Tardif…). Coup de pro­jecteur donc sur une cer­taine poésie faite de sen­si­bil­ité et d’at­ten­tion au monde en général, une poésie à hau­teur d’homme pour repren­dre une expres­sion qui fit florès en son temps…

 

            Pos­si­bles est une revue néces­saire. Il ne faut la man­quer pour rien au monde…

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          Denis Heudré a créé en 2016 une revue en ligne et gra­tu­ite afin d’at­tir­er l’at­ten­tion des édi­teurs sur sa pro­duc­tion (cette revue est uniper­son­nelle, comme il le dit si bien) et celle des lecteurs. La dif­fu­sion en est dou­ble : sur la toile et via face­book. Ce qui lui per­met d’of­frir poèmes, dessins, pho­togra­phies et notes de lecture.

            Le n° 3 (pub­lié en jan­vi­er 2017) donne ain­si à lire, après un édi­to­r­i­al où il s’ex­plique sur le titre de cette revue et sur son absence de cer­ti­tudes, deux poèmes illus­trés de beaux dessins, une note con­sacrée à “Éter­nité à coudre” d’Es­ther Teller­mann. Le n° 2 (pub­lié en décem­bre 2016) offre à la curiosité un bref poème extrait de “Une cou­ver­ture noire” et un inédit ( ? ) inti­t­ulé “Bricole”, une note de lec­ture où Denis Heudré présente “Cir­con­vo­lu­tions” de Stéphane San­gral (un ouvrage que l’au­teur a bien voulu m’en­voy­er et dont j’ai ren­du compte dans un Fil de lec­ture à paraître (à l’heure où j’écris ces lignes) dans une prochaine livrai­son de Recours au Poème.

            C’est gra­tu­it, je me répète. Et il ne faudrait pas man­quer Infinie Géo-Local­i­sa­tion du Doute qu’on peut lire à l’adresse élec­tron­ique suiv­ante : http://denisheudre.free.fr. À suivre…

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Lucien Wasselin

Il a pub­lié une ving­taine de livres (de poésie surtout) dont la moitié en livres d’artistes ou à tirage lim­ité. Présent dans plusieurs antholo­gies, il a été traduit en alle­mand et col­la­bore régulière­ment à plusieurs péri­odiques. Il est mem­bre du comité de rédac­tion de la revue de la Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Tri­o­let, Faîtes Entr­er L’In­fi­ni, dans laque­lle il a pub­lié plusieurs arti­cles et études con­sacrés à Aragon. A sig­naler son livre écrit en col­lab­o­ra­tion avec Marie Léger, Aragon au Pays des Mines (suivi de 18 arti­cles retrou­vés d’Aragon), au Temps des Ceris­es en 2007. Il est aus­si l’au­teur d’un Ate­lier du Poème : Aragon/La fin et la forme, Recours au Poème éditeurs.