Retrouvez la première partie de l’essai de Xavier Bordes, ici.
III.
Si, à propos de Joe Bousquet, l’on a pu parler de pensée « mystique », c’est qu’on le surprend souvent dans une ambiguïté par rapport à « l’invisible », ou l’incompréhensible, qui fait le fond de l’existence humaine. Sans doute, quant à ce que l’on pourrait appeler « l’identité » de cet invisible, de cette absence, Joe a‑t-il varié ou ménagé, sinon un certain flou, en tout cas une conception assez fluctuante, malaisée à comprendre, proche de l’ésotérisme en apparence. Souvent il s’agit de ce qui ferait l’essence du langage, la signification (disons une sorte d’indistinction entre signifié et référent, en termes techniques modernes) que supporte et véhicule ce qui est le versant du signe écrit, matériel, ce que l’on appelle « signifiant » en linguistique.
Par cette attitude, qui fut le moteur de sa lecture des Fleurs de Tarbes de Jean Paulhan, il s’efforce d’axer sa réflexion sur le phénomène du sens, en relation avec ce qui est. Bien entendu, cela inclut des interrogations multiformes sur ce que recouvre le mot « vérité », qui du reste est en filigrane du livre des Fleurs de Tarbes et qui déclencha la composition du très sérieux livres de Bousquet intitulé Les Capitales ou de Jean Duns Scot à Jean Paulhan. Il suffirait pour s’en convaincre de lire le chapitre XXV des Capitales, où l’on découvrirait s’il était besoin combien pour notre poète la question de la vérité, de ses conditions, de sa réalité, a l’allure d’un obsédant souci… De même, tout le chapitre X, avec l’affaire de la « grammaire », est une interrogation sur la dose de fiction, de formulations feintes de notre vision du réel, qu’il faut injecter dans notre expression pour qu’elle demeure vraie tout en gagnant une efficacité à être pensée par un lecteur avec le caractère de l’inoubliable. C’est toute la problématique d’un chemin vers la « connaissance » que Bousquet détecte dans le livre de Paulhan, dont il se saisit en guise de point de départ, en guise de « prétexte » au livre des Capitales, mais aussi comme point d’arrivée.
Il faut peut-être remarquer au passage que le développement de la réflexion de Joe Bousquet à propos des Fleurs de Tarbes dépasse de loin les conséquences de la pensée que l’on peut déduire du livre de Paulhan, auquel Bousquet prête des vertus qui excèdent quelque peu la réalité du livre. On peut penser que deux facteurs y ont contribué : d’une part le fait que Paulhan présidait aux destinées de la NRF chez Gallimard, où Joe Bousquet avait longtemps eu envie d’être publié (jusqu’à ce que la chose arrive, notamment avec le discret soutien de Jean Cassou) et Bousquet voulait obtenir, du fond de sa chambre de province, la considération de Paulhan, il rêvait d’être intégré au Comité de lecture, de publier ses notes critiques dans la NRF, ce qui d’après Poisson d’Or n’a pas été très loin de se faire mais finalement ne s’est jamais produit (Joe se rabattra, entre autres, sur les Cahiers du Sud de Jean Ballard, revue qui n’était pas sans prestige à l’époque), et d’autre part l’amical intérêt pour la pensée de Paulhan, qui sur le moment, avec l’aura de la mode et de l’époque, et l’absence des acquis de la linguistique moderne, paraissait beaucoup moins fade et plus originale qu’elle ne l’est (à mon avis) pour un lecteur d’aujourd’hui… De surcroît, pendant l’Occupation, divers littérateurs et artistes notoires s’étaient repliés dans le sud, notamment à Carcassonne ou dans la région. Paulhan, Aragon, Eluard, Bellmer, Ernst en particulier étaient de ceux-là.
L’influence de Paulhan, de fait, était pour Bousquet davantage une stimulation et il lisait l’affaire du « sens en relation avec ce qui est » à la lumière de ses vastes lectures d’Eckhart et des mystiques et des romantiques allemands, de la philosophie post-platonicienne et de sa descendance au Moyen-Âge, avec Scot Érigène et Duns Scot, ainsi qu’à la lumière de la lecture des mystiques illuminés gréco-byzantins de la Théologie Négative. Si bien que sa vision est décalquée sur la vision qu’il a du langage, discernant ce qui est et ce qui existe comme manifestation de ce qui est, l’apparu. L’être du langage serait le sens, créateur, poétique, son apparaître s’incarnerait en mots, caractères, encre, lignes à déchiffrer, livres : l’existence sensible de ce qui est - à rendre intelligible, si l’on veut bien.
Sous un tel angle, l’être suscite l’existence des choses, dans la lignée platonicienne et plotinienne de l’essence cause concomitante, voire précédente, de l’existence. Ainsi peut-on lire chez Bousquet que « les livres écrivent des livres », comme si l’écrivain n’était que l’instrument d’un tel processus, un truchement, une interface. Il n’est peut-être pas saugrenu de relier cette façon de voir et de sentir à sa situation physique, celle d’être matériellement cloué et dans l’impossibilité de se déplacer dans l’espace par ses seuls moyens corporels — « C’est bien là la pensée d’un homme qui ne peut se mettre debout » répète-t-il en diverses occurrences -, et qui confie à la puissance de l’esprit et du songe le rôle compensatoire d’investigation d’un espace infini que la parole consignée peut figurer.
Mais un autre facteur qui influe sur cette conception est son corps lui-même, qui est organiquement « un seul », certes, mais dont une moitié est là sans être sensible, excepté dans des manifestations involontaires et capricieuses, comme une part de soi aussi étrangère que si elle était en avance dans la mort. Il arrivait en effet que ses jambes soient secouées de mouvement convulsifs incontrôlable, qu’il ait des problèmes de miction, et autres réalités organiques à propos desquelles il devait forcément s’en remettre à « l’Abeille blanche », l’infirmière attachée à la tâche de le soigner. Phénomènes physique qu’il ne dominait pas, n’éprouvait plus, ou éprouvait sous formes de douleurs excessives, inexplicables et immaîtrisables. Ainsi Joe se trouve-t-il dans un corps troublant que, du point de vue du sens, des sens, la blessure a scindé en deux : jusqu’à la taille il est « normal », l’intelligence et les sensations fonctionnent avec « bon sens ». Et de la taille jusqu’aux orteils, son corps continue d’avoir une certaine existence en ce qu’il est, Joe peut en effet apercevoir ss genoux, etc… mais cette existence en même temps est insensée. Rien en cette part du corps n’est sensible, prévisible, obéissante comme par le passé, rien ne répond, et c’est une frustration inimaginable. Car si nul de s’étonne de l’insensibilité ou de l’inertie de sa chevelure, qu’un coiffeur peut tailler à loisir, des parties du corps naturellement fonctionnelles, et qui d’un coup ne le sont plus, génèrent un terrible traumatisme. Dans une lettre bouleversante, Joe fait cet aveu : « Un même désir des femmes survivait dans ce corps qui ne comprenait plus ce qu’on attendait de lui… » explique-t-il. Pour un homme frappé en pleine force de la jeunesse, cela doit équivaloir au supplice de Tantale !
Cependant, Bousquet avait toujours le besoin de séduire, de vérifier qu’il pouvait encore exister en tant qu’homme, et beaucoup de femmes l’aimeront, tenteront de lui apporter une manière de compensation à ce qu’il ne pouvait pas réaliser, parfois de façon réciproquement et nécessairement perverse. L’une m’expliqua un jour qu’il lui demandait de s’allonger nue sur son lit, près de lui, que ses caresses pour elle pouvaient fort bien « aboutir », et qu’il s’efforçait avec l’aide d’un peu d’opium d’y trouver une certaine satisfaction fantasmatique. Mais qu’elle avait bien conscience, en lisant sur son visage, que pour lui « tout ce qu’il éprouvait était investi dans l’émotion de son amante », que c’était un moment heureux par personne interposée, fondé sur des souvenirs de jeunesse, sans que dans l’instant il en obtienne rien lui-même « physiquement ».
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Ainsi Bousquet bien avant Char – qui l’a lu bien sûr – par sa blessure accédait directement, physiquement, à la poésie pour autant qu’elle soit désir et seulement désir, mais encore fallait-il parvenir à l’amour de cette attitude. Du reste, vers 1940, n’écrit-il pas, dans Papillon de Neige, ceci qui vaut d’être cité : « La nostalgie du poète peut-elle avoir sa cause et non son image dans les faits ? L’inadaptation à la vie serait un mal que la vie pourrait guérir…» (Idée que Joe Bousquet ressaisit dans un livre titré « Le mal d’enfance », puisqu’il se retrouvait, après son retour à Carcassonne, physiquement soigné, manipulé, lavé par son infirmière comme un enfant, et devait refaire le chemin intellectuel d’une nouvelle naissance pour une nouvelle façon de vivre qui n’aurait plus rien à voir avec les vingt années précédentes de sa jeunesse…) Mais Bousquet poursuit : « Le poète communique sa vision, cette vision témoigne de son besoin de voir plus loin et mieux. La réalité qu’avec la vague adhésion des autres le poète atteint, est le gage collectif qu’il y a toujours à atteindre. »
Et vient une phrase fondamentale et qui se trouve à l’origine de la formule de Char définissant la poésie comme « l’amour du désir demeuré désir » : « La réalité poétique n’est qu’une image parfaite du désir. L’activité poétique donne tout à celui qui s’y livre, et, avec la perfection où il a collaboré, lui retrace une image de l’insuffisance humaine. »(Joe Bousquet.)
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De cette situation poétique du désirant ce qu’en un sens multiple, on pourrait appeler humoristiquement : « l’obscur objet du désir », rien d’étonnant à voir surgir le souci de la divinité, lequel apparaîtra ou s’affirmera dans les relations avec Simone Weil, sa cadette de onze ans, décédée sept ans avant lui, philosophe d’origine juive qu’on pourrait décrire comme compagne de route du christianisme. En effet, aux alentours de 1942 Simone Weil est à Marseille et commence à travailler sur « la connaissace surnaturelle », le sujet de « L’attente de Dieu » est central chez elle durant toute cette période. Et c’est dans cette même période que l’on voit chez Bousquet – ce qui n’était pas vraiment fréquent – apparaître le mot Dieu, avec majuscule, par exemple dans les réflexions du passage de Papillon de neige que voici :
« Parfois… l’homme vit au sein de son désespoir comme s’il l’ignorait, et dans l’ignorance de son malheur comme s’il en était le symbole. Oh ! Les mots qui sont l’homme et non pas son destin, qui sont sa conscience et non pas ce qui est. La pensée de l’homme est dans son être, comme une lame dans un fourreau trop large. Ce qui atteint son être, il ne peut le penser tout à fait, ne sait que le pressentir, et, en l’acceptant en en prenant conscience, se fait l’âme de son destin et du monde où il est mortel.
Les poètes méridionaux ont autorisé l’idée que le poète rivalisait avec la nature, que l’homme était un instrument de création, mais aveugle et qui n’avait d’yeux que sur le plan du visible.
Mais je crie :
Nous n’avons pas tout à fait réalisé notre union avec le monde puisque notre parole n’est pas encore la voix incompréhensible de Dieu. »
De cette dernière phrase, énigmatique, paradoxale, on peut inférer que le mot Dieu et le concept de divinité demeurent pour Joe Bousquet deux choses qui ne sont pas obligatoirement superposables, plutôt parallèles comme, disons, le sont réciproquement le sensible d’une part, et l’intelligible (ou l’inintelligible) de l’autre, dans une pensée qui questionne aussi bien l’un que l’autre, l’un comme pressentiment de l’autre, pour se faire « métaphysiquement » l’âme de son destin et du monde… Ce pressentiment rejoindrait assez bien la maxime d’un autre poète qui m’est cher, le grec Odysseas Elytis : « L’homme est hanté par Dieu comme le squale par le sang… ».
Ainsi semble-t-il que sur ce point, le poète de Carqueyrolles ait évolué au sein d’une certaine ambiguïté, dans la mesure où tout son exercice fut essentiellement spirituel, et en même temps une lutte pour faire de son intuition que par le langage il pouvait travailler à récupérer ce que son corps avait perdu – et lui avait fait perdre par un engagement héroïque et désespéré (« mourir debout comme les officiers dont il avait pris la place ») de sa volonté à Vailly, dans l’Aisne, ce 27 mai où la balle ennemie l’avait frappé, — pour faire de cette intuition une réalité qui renverserait la paralysie de l’espace imposée par ses jambes, en conférant peu à peu à l’espace autour de lui une motricité compensatrice. Avec son ami James Ducellier qui avait une puissante décapotable, il se plaisait jusqu’à l’ivresse à être emmené le plus vite possible, tête au vent, sur les routes des environs de Carcassonne pour que ce soit l’espace qui défile autour de lui figé sur son siège. « L’homme immobile est le plus rapide de tous… » écrivit-il dans Mystique.
Peut-être cela n’est-il intervenu vraiment lucidement, de façon avouée, dans la démarche de Bousquet, qu’après la mort, en novembre 1933, de son ami de douze ans, Claude-Louis Estève, le brillant normalien, philosophe élève et ami d’Alain et de Léon Brunschvicq. Estève en effet, professeur à Montpellier, venait d’être muté à Paris, au Lycée Saint-Louis, et il était entré dans le projet de « monter » à Paris avec Joe, pour l’introduire au cœur de l’univers artistique et intellectuel de l’époque.
Bousquet semble avoir vu dans cette mort un signe, renonça, et puisqu’il n’irait pas à Paris, par la force de la pensée, désormais il aimanterait Paris en quelque sorte, et amènerait ceux qu’il s’intéressait à rencontrer là-bas, « magiquement », par les sortilèges de sa passion pour l’art, de sa pensée singulièrement érudite, et en jouant sur ce que son sort tragique d’infirme-ermite réveillait de bonté et d’interrogations chez ses correspondants, à venir dans son espace à lui : ce qu’il obtint effectivement, avec les visites des Surréalistes, et aussi le repli des artistes, et de divers représentants importants du monde culturel – notamment les « cadres » de la NRF — vers Carcassonne et le Sud (Paulhan à Tarbes par exemple), lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il raconte ainsi qu’Aragon – au Gide ? -, la première fois qu’il vint dans la chambre de la maison rue de Verdun où il gisait, lui déclara : « Vous, je ne vous plains pas ! » Ce qui était bien la parole la plus propre, sous son apparente absence de tact, à plaire au fier poète de la Connaissance du soir.
Il ne me semblerait pas superflu de noter à cette occasion que Joe Bousquet affleure dans nombre de témoignages et d’idées inspirés par sa vaste culture latine (Augustin), allemande (Heidegger a fait une thèse sur Duns Scot, soit dit en passant), anglaise (Peirce), grecque (Origène), sa connaissance singulière des théologiens de l’ontologie anti-aristotélicienne tel que Jean Duns Scot, de la théologie apophatique ou négative de Scot Erigène, des Neo-Platoniciens, etc… Comme Joe passait son temps principalement à lire tout ce qu’il pouvait et à écrire, il avait une culture formidable. Cela constituait un réservoir secret d’idées originales ou érudites vers lequel il orientait ses amis et relations, et qui contribueront à fournir de la substance et de la solidité aux théories du Surréalisme par exemple. Comment ne pas voir une coïncidence entre le Premier Manifeste du Surréalisme de 1924, comportant entre autres sa fameuse définition du point surréaliste à atteindre, et les contacts entretenus par Bousquet, par lettres ou à travers Estève, depuis 1920, avec les théoriciens comme Breton, ou des artistes comme Ernst ou Bellmer, concernant les rapports du réel au rêve, l’érotisme mystique (Grégoire de Nysse, Jean de la Croix), les thèses sur le « geste surréaliste », la pensée symbolique des Romantiques Allemands (Novalis). On pourrait prétendre que ledit « point surréaliste où les contradictions de la logique aristotéliciennes n’existent pas », Joe Bousquet étant donné sa situation l’occupait quasiment, si l’on en juge par ce qu’il dit sur sa difficulté à distinguer de son propre aveu, l’état de rêve et l’état de veille, entre autres.
Sa position, il la représente dans des formules telles que : « Le centre se divise pour jaillir du soleil », « Nul homme n’y verra clair que dans la lumière qu’il aura créée » (dans la tradition platonicienne de l’Homme d’Oc), « Le moi est l’unité des instants : notre seul lien avec Dieu ». D’où le rôle du langage, de l’écriture qui se déroule comme témoignage de l’unité des instants, dont il veut faire une « sensation-pensée » : ce qu’il appelait l’objectivation du subjectif dans le livre écrit en collaboration avec Carlo Suarès « Critique de la raison impure » : autrement dit, la parole qui jaillit de la clarté de la sensation pour se « diviser indéfiniment » en ramifications de la pensée. Dans cette optique, si la conception de la poésie pour Joe Bousquet intègre une composante mystique, le mot Dieu pour lui recèle une multiplicité de possibilités de significations qui le rendent assez flou. Et plus il avancera en âge, plus l’idée explicite du divin semblera s’éloigner, se diluer dans une vision mythologique parente de celle de l’ Androgyne, telle que Joe Bousquet l’avait ressuscitée dans un texte aussi essentiel et dense que « Lumière, infranchissable pourriture »(Tiré à part des Cahiers du Sud, 5 juin 1935, dont le prétexte est un recueil de Pierre-Jean Jouve). Je prends le bas de la page 15, pour lui donner la parole : « Dieu ? La forme sous laquelle je me conçois plus grand que ce monde ouvert qui me tue. Une tentative démesurée pour ne faire qu’un de l’idée que je suis et de l’idée que rien n’est. Ah ! Prononcer le nom de Dieu, je vous jure que c’est exactement comme éclater de rire. Ce maudit nom ne m’a jamais donné à connaître que mon désespoir qui est si immense, c’est vrai, que rien ne peut être imagine de plus grand. Dieu est la présence en moi, au plus profond de ma chair, de ce désespoir qui m’enveloppe tout entier et qui se fait, à travers mon cœur de bête, l’éternel témoin de lui-même […]Un bonheur inouï, ce que la misère d’un homme l’aide à connaître comme plus beau que la beauté ne semble dépasser les bornes de la vie que parce qu’il s’emplit de la négation de tout ce qui existe comme d’une éternité dont tout ce qui existe est presque tout le poids, le cœur apportant la dernière pelletée.» Ce qui est se relie fort bien, notamment en ce qui concerne le « troisième mode de la prière », avec les thèses théologique de Syméon le Nouveau-théologien.
Et il conclut en songeant au poème : « Dans nos cris d’espoir ou d’amour, je crois que nous n’avons jamais parlé que de la mort. »
(À suivre…)
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