Revue Cabaret n° 29 et 30
La revue Cabaret numéro 29 est intitulée « Les mystères de l’Ouest » : il fut entendre ouest par océan et Bretagne… Pour reprendre le slogan publicitaire (en son temps) de La Corde Raide, j’écrirais« La plus petite des revues, mais non la moindre ! ».
Deux femmes que je connais, pour ses sollicitations pour la première et pour la seconde grâce aux notes de lecture que j’écris sur les SP qu’elle m’envoie, la revue, fidèle à son habitude ne publie que des poèmes de femmes et UN homme, jamais je n’ai lu sous la plume de Nadia Gilard, sous le titre de « Mon démodé », un poème d’amour aussi impatient (« la convulsion d’amour et de mort »). J’aime Marie-Laure Le Berre pour ces vers : « La marche lente des menhirs / Tu folâtres dans leurs rangs / Homme malheureux » (p 8). J’aime le texte d’Olivia del Proposto qui fait dire à l’héroïne de son poème qu’elle jettera ses dix ans « demain / A 9h 53, / ça fera 3650 grandes pensées exactement » : je compte 3656 (ou plus ou moins ?), ça dépend comment on compte les années bissextiles ; je sais, elle écrit pensées…
Numéro 30 ; intitulé « Massalia Soul System », je suis étonné par la diversité du paysage éditorial français ou francophone. Il est vrai que les éditions du Seuil ont une autre surface que la revue Cabaret et les éditions du même nom.
Revue Cabaret : abonnement 4 n° annuels, 12 euros.
Consacrée à Marseille, les écritures (poèmes ou prose) sont marquées par les inégalités ( il est vrai que Marseille est l’école de la misère !)