Riche, émou­vante, est la revue Tex­ture, le blog que Michel Baglin a tenu durant de nom­breuses année. Elle se présente ainsi : 

Revue-Tex­ture est un espace cri­tique. J’y pro­pose, ain­si qu’une dizaine de col­lab­o­ra­teurs réguliers, des arti­cles, des por­traits, des entre­tiens, des notes de lec­tures et des dossiers sur des cen­taines d’auteurs. Mais aus­si des doc­u­ments sonores (chan­sons) et de nom­breuses annonces et infos pratiques.

Dz nom­breuses rubriques régulière­ment enrichies, qui ren­dent compte de l’ac­tu­al­ité lit­téraire, précè­dent les cri­tiques. Ce “Nous avons aimé”, est servi par des plumes qui n’ont plus à faire leurs preuves : Lucien Was­selin, Murielle Com­père-Demar­cy, Jean-Luc Wau­thi­er, Béa­trice Lib­erté, Mar­i­lyne Ler­oux et tant d’autres… Suiv­ent l’évo­ca­tion d’an­tholo­gies et de col­lec­tifs, des revues, puis enfin, des essais, boîte à mer­veilles où des auteurs tous plus intéres­sants les uns que les autres sont publiés. 

Cette revue, cav­erne d’Ali baba s’il en est, tant est riche le con­tenu des arti­cles pro­posés et les rédac­teurs qui y ont pub­lié, demande du temps, beau­coup de temps. On ne peut cess­er d’en­chain­er les lec­tures, et la sobriété des pages, ain­si qu’une ergonomie flu­ide et empirique nous facil­ité le passage. 

Les couleurs sont douces et prop­ices à la con­sul­ta­tion des con­tenus qui ne tolér­eraient aucun par­a­site quel­conque, et encore moins une esthé­tique fan­tai­siste, col­orée, abu­sive ! Ici tout est bien géré, les niveaux de lec­ture, ain­si que l’i­cono­gra­phie de bonne taille mais pas envahissante…

Une revue qui dit tout de qui était Michel Baglin. Un homme généreux, dis­cret, et mod­este, mais d’une portée humaine hors norme. En témoignent ces pages inter­minables réservée aux com­men­taires, les nom­breuses rubriques qui offrent aux lecteurs un con­tenu var­ié qui décloi­sonne ample­ment les gen­res et signe une volon­té de porter la fra­ter­nité au devant de tous  (“Auteurs, Revues, Humeurs, Actu­al­ité, Théâtre, Chan­sons & musique, Textes, Entre­tiens, Liens, Poèmes du mois”). Et puis, douce­ment, presque invis­i­ble tant il y a de mer­veilles sur les pages pro­posées, le vis­age de Michel, en haut à droite, qui sem­ble souhaiter le bien­v­enue à tous.

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.